DESCENTE POLICIERE DANS DES COLLEGES

Purée … t’es déchainé toi !
Heureusement que cela n’est pas soumis à rendement … tu trouverais pas ça dommage que ta sécurité soit soumise à des principes de rendement ?

Concernant cette affaire:

  • Le trafic de drogue n’a rien à faire dans l’enceinte d’une école.
  • les divergences des 2 témoignages sont importantes. D’ailleurs je me demande pourquoi les gendarmes semblent avoir laissé passer le délit d’outrage du “ouvrez vite les fenêtres ça pue”.
  • Le traitement médiatique de cette affaire au moment ou Dati communiquait (de façon mensongère) sur le passage de la responsabilité pénale de 13 ans à 12 ans, j’aimerais que les médias éclaircissent cette sur-médiatisation de ces contrôles alors qu’ils m’ont semblé discret en la matière jusqu’à présent.

Benhoit, Concernant l’obligation de rendement, si tu trouves cela incompatible avec la mission de la police, je te signale que la police a des obligations de résultat, des quotas à remplir, une politique du chiffre imposée par la hiérarchie et des primes de résultat, donc l’obligation de rendement est d’ors et déjà une donnée essentielle des services de police. Cela engendre des dérives, notamment dénoncées dans les vidéos ci-dessous.

Sans casque, ni bouclier : témoignage d’un ex-officier de police
(Les vidéos sont à télécharger, pas de streaming. Choisir le “téléchargement ftp”, ça va plus vite)

[quote]une recherche de produits stupéfiants est organisée dans cet établissement. 18 classes sont prévues (274 étudiants âgés entre 17 et 30 ans ) sont concernés.
[/quote]
intéressant ce contre témoignage, je note au passage, qu’il ne s’agit pas la d’enfants, ce qui change un peu les données.

[quote]Benhoit, Concernant l’obligation de rendement, si tu trouves cela incompatible avec la mission de la police, je te signale que la police a des obligations de résultat, des quotas à remplir, une politique du chiffre imposée par la hiérarchie et des primes de résultat, donc l’obligation de rendement est d’ors et déjà une donnée essentielle des services de police. Cela engendre des dérives, notamment dénoncées dans les vidéos ci-dessous.
[/quote]
C’est une grande partie du problème, les chiffres. Ce sont eux qui rassurent la populace quand on l’a bien fait flipper a grand coup d’insécurité. les quotas existent pour les verbalisations concernant le code de la route, mais aussi pour le nombre de clandestins a renvoyer dans leur pays, quelques soient les circonstances individuelles des concerné(e)s. Quand on réfléchi le maintien de la paix sociale et la gentes humaine en terme de quotas d’infractions en hauts lieux, la base de l’appareil ne peut que dévier régulièrement.

Comme l’explique l’ex policier dans la vidéo, une des dérives de la politique du chiffre c’est de se tourner vers les petits délits. Je ne me rappelle plus des détails mais il explique très bien, il y a le délit constaté mais pour que ça fasse bien il faut qu’il soit élucidé/résolu, quoi de mieux que d’arrêter des consommateurs de cannabis pour booster les chiffres des délits constatés et élucidés parce qu’en matière de gros trafics c’est plutôt aléatoire et cela demande des moyens plus lourds, des enquêtes plus longues.

Au temps pour moi, il semblerait que choisir “téléchargement web” permette de voir les vidéos en streaming, sans les télécharger (enfin si dans le cache du navigateur, mais bon elles sont effacées ensuite automatiquement)

Justement, je vous trouve assez “droles” : Quand il y a des quotas c’est mal et quand il y a des moyens pour peu de résultat, ben , c’est mal aussi (si le témoignage est exact 34 g et une balance c’est pas si mal et c’est toujours ça qui n’ira dans les poumons de qques gamins) …

Toujours dans la critique : à un moment, on ne peut pas être toujours contre tout (troll on : ça me rappelle un peu l’opposition (qui n’a jamais si bien porté son nom) dans notre pays …)

Contre tout et contre les dérives ce n’est pas pareil. Mais caricaturer cela en “contre tout” c’est bien pratique pour ringardiser ceux qui sont contre certains aspects d’une politique. Les alter mondialistes ont été ringardisés jusqu’à il n’y a pas si longtemps, ATTAC c’était des anti-tout, et la gauche du PS des vieux débris du 19 siècle et ben quand tu t’intéresses à ce qu’ils disent depuis 10 ans tu te rends compte vu les développement des problèmes et crises actuels que leurs analyses étaient tout à fait pertinentes, bien plus que celle des tenants du pouvoir actuel dans les pays dominants industrialisés et largement libéraux. Ouais ouais ouais, quand on mêne une politique libérale basée sur le consumérisme à outrance qui détruit les systèmes sociaux et écologiques on n’est pas un anti, bah non le libéralisme c’est moderne, ça ne peut surtout pas être anti-social et anti-“écologique”, les anti ce sont ceux qui s’opposent aux dérives de ce système.

La solidarité c’est ringard, la retraite par répartition c’est désuet.
L’individualisme c’est l’avenir, la retraite par capitalisation un must.
On va en parler aux retraités d’Enron ainsi qu’au retraités actuels qui voit leur capital s’effondrer, ça va moins rigoler quand les fonds de pensions vont commencer à faire faillite massivement.

Arff.

Les quotas et les obligations de résultat ne sont peut être pas si compatibles que cela avec la notion de service public. Mais oui la culture du résultat ça fait moderne, tellement moderne que cela ne peut pas être remis en question par des gens bien informés et de leur temps.
Les libéraux ont réussi à ce point à inverser certaines valeurs que se sont ceux à qui la réalité donne raison qui sont des anti. C’est le monde à l’envers.

:+1:

Contre tout et contre les dérives ce n’est pas pareil. Mais caricaturer cela en “contre tout” c’est bien pratique pour ringardiser ceux qui sont contre certains aspects d’une politique. Les alter mondialistes ont été ringardisés jusqu’à il n’y a pas si longtemps, ATTAC c’était des anti-tout, et la gauche du PS des vieux débris du 19 siècle et ben quand tu t’intéresses à ce qu’ils disent depuis 10 ans tu te rends compte vu les développement des problèmes et crises actuels que leurs analyses étaient tout à fait pertinentes, bien plus que celle des tenants du pouvoir actuel dans les pays dominants industrialisés et largement libéraux. Ouais ouais ouais, quand on mêne une politique libérale basée sur le consumérisme à outrance qui détruit les systèmes sociaux et écologiques on n’est pas un anti, bah non le libéralisme c’est moderne, ça ne peut surtout pas être anti-social et anti-“écologique”, les anti ce sont ceux qui s’opposent aux dérives de ce système.

La solidarité c’est ringard, la retraite par répartition c’est désuet.
L’individualisme c’est l’avenir, la retraite par capitalisation un must.
On va en parler aux retraités d’Enron ainsi qu’au retraités actuels qui voit leur capital s’effondrer, ça va moins rigoler quand les fonds de pensions vont commencer à faire faillite massivement.

Arff.

Les quotas et les obligations de résultat ne sont peut être pas si compatibles que cela avec la notion de service public. Mais oui la culture du résultat ça fait moderne, tellement moderne que cela ne peut pas être remis en question par des gens bien informés et de leur temps.
Les libéraux ont réussi à ce point à inverser certaines valeurs que se sont ceux à qui la réalité donne raison qui passent pour des anti. C’est le monde à l’envers.
Ah oui certains placements financiers ont des rendements sans précédents, ça fonctionne très bien sur le cours terme mais quand certains disent que cela ne peut fonctionner sur le long terme ils passent pour des anti…pffff.

La culture du résultat ça peut passer pour un outil formidable mais il faudrait nous préciser pendant combien de temps on peut réaliser et tenir un niveau de résultat avant qu’un clash majeur n’arrive. Parce que les partisans de la culture de résultat ne nous le disent jamais, peut être qu’ils savent que leur supercherie ne peut pas tenir éternellement comme par miracle.

Les japonais, champions du résultat se sont goinfrés une crise pendant plus de 10 durant les années 90. A l’origine de cela, encore une crise venant des USA.

Dialogue de sourd … Terminé pour moi … je m’abstiens (pas à cours d’argument mais je refuse de repartir dans le même type de post qu’on voit très régulièrement sur le forum depuis un certain temps …)

Et en plus il y en a qui parlent de “pensée unique” pour dénigrer ceux qui analysent correctement les dérives de tout le bazar, là aussi c’est le summum.

envie d’intervenir, mais pas trop le temps de développer et de le faire avec forme.
donc je m’abstiens pour le moment :wink:

Moi je me contenterai de ça…qui figure dans le premier message de ce sujet

pareil que stepson et benhoit… pas envie de donner mon opignon… essayer de bouger la france en inovant plutot qu’en fesant toujours la meme chose et s’enfoncer inexorablement ca fait trop peur… pas toujours d’accords avec ce qui se fais, mais bon, a entendre les gens partout, personne n’a voté pour sarko , mais il est bien la avec son gouvernement… c’est drole…

salut BenHoit
Bien sur que je crois que le police est soumis a un “rendement” ou appel ça comme tu veux ! Ils sont en parties jugés de cette façon…
Alors, si je me moque de leur pseudo rendement sur leur descente au lycée. En fait j’utilise une façon de voir a “eux”
Par contre, j’avoue que mon message n’avait rien d’éblouissant ! Que veux-tu, on fait avec ce que l’on a !
a plus

Tribune : Le cynisme des chiens, par Jacky Dahomay
13 décembre 2008

[i]« La peur et la répression ont remplacé la mission éducative de l’école. Quel échec ! Sait-on simplement que lorsque le chien et le gendarme se substituent à l’autorité du maître à l’école, c’est que les loups hurlent déjà aux portes de nos villes. Il s’ensuit en général un bruit de bottes sur les trottoirs. »

Par Jacky Dahomay. Professeur de philosophie à la Guadeloupe, démissionnaire du Haut Conseil à l’Intégration, décembre 2008[/i]

(Cliquer sur le titre pour lire la suite).

et un Godwin pour Jacky! Un! :mrgreen:

ouais… …je t’enjoins quand même à lire son article. Il y a des phrases qui raisonnent avec certains de tes propos dans ce topic, par exemple :

[quote]On croit que la sécurité n’est qu’une affaire de police alors qu’elle réside avant tout dans le contrat liant les citoyens, contrat implicite et symbolique comme sortie de l’état de nature. C’est ce refus de l’éducation qui pousse à vouloir incarcérer des enfants de 12 ans.
[/quote]

Moi je trouve ça stupide cette histoire de point Godwin.
citation de wikipédia :

[quote]La loi de Godwin est un adage, partie du folklore Usenet, énoncé en 1990 par Mike Godwin : « Plus une discussion sur Usenet dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Hitler s’approche de 11. » Dans un débat, donner un point Godwin revient à signifier à son interlocuteur qu’il vient de se discréditer en vérifiant la loi de Godwin.
[/quote]
Pourrait-on m’expliquer au nom de quoi le fait de parler de totalitaires, nazis ou autres, est décrédibilisant? Serait-ce a dire que le totalitarisme est un fantasme? Que cela n’existe pas ou n’a jamais existé?
Qui sommes nous pour nous croire a l’abris de ce genre d’état?
Il me semble au contraire, au vu de l’histoire, qu’il convient de rester particulierement vigilants quand a l’emergence, meme bégnine d’idées ou d’actes relevant d’idéologies totalitaires.
Et c’est pas parce qu’un gugusse, mordu d’internet a cru déceler une “loi” (quelqu’un a-t-il prit le temps de vérifier la chose sérieusement) qu’il faut a tout prix éviter de parler de la chose sous peine d’etre décrédibilisé.

Je rappelle quand meme, qu’au début du nazisme, on ne brulait pas les juifs, on se contentait de les insulter ou de taguer leurs vitrines, 2 choses sommes toutes tres bégnines au regard de la suite…
Pour dire, qu’une société ne bascule pas dans l’horreur du jour au lendemain, et que les choses sont beaucoup plus insidieuses que ça.
Ainsi quand on dénonce a grand cris, l’ignominie qu’il y a a comparer par exemple, la politique de chasse aux sans-papiers (hommes, femmes, enfants) avec celle de Vichy, arguant du fait que quand meme c’est pas la meme horreur, on oublie au moins 2 choses : Pour beaucoup des sans papiers, l’expulsion signifie l’horreur (tortures, emprisonnements…) ou la mort (certes les tortionnaires ne sont pas français, nous ne sommes que les convoyeurs), et surtout on oublie qu’avant la solution finale, il y eu tout un lent processus fait de petites choses “pas si graves que ca”…

Donc j’emmerde les points Godwin, et je compte bien crier au loup si j’en vois un!
Les bruits de bottes, pour en revenir a la citation de départ, ont été, sont, et seront une réalité pour un bonne partie de l’humanité, et nous ne sommes pas a l’abri a terme, alors de grace, cessons de faire comme si la chose n’était qu’un fantasme gauchiste, et de considérer toute argumentation les évoquant comme caduque.
En poussant l’idée du point Godwin a son paroxysme, on arrive tout droit au négationisme.

A bien des égards notre gouvernement actuel, en faisant reculer sans arret la place des libertés individuelles, en baffouant a tour de bras la déclaration universelle des droits de l’homme, ou en niant la charte des droits des enfants comme dans le cas qui nous préoccupe, donne des signes plus qu’inquiétants sur le modele de société qu’il propose, et personnellement ce n’est pas ce dont je reve pour mes enfants.

PS : c’est apres les points godwin que j’en ai, pas apres toi Mak, mais je pense que tu l’avais saisi… :wink:

Makumba, tu n’as pas du bien saisir ce qu’est le point godwin (d’une discussion). Bon tu faisais de l’humour mais tu as du remarquer que certains (je n’estime pas faire partie de ceux-là) n’avaient pas trop envie de rire avec le sujet du fil.

Explications
Cette « loi » s’appuie sur l’hypothèse selon laquelle une discussion Usenet qui dure dans le temps amène peu à peu les esprits à s’échauffer et à remplacer les arguments par des insultes, ou à utiliser des arguments ou des analogies extrêmes. L’exemple le plus courant consiste à effectuer un rapprochement avec le nazisme, soit en comparant le thème de la discussion avec une idéologie extrémiste, soit en traitant son interlocuteur de nazi. Si le sujet de la discussion était très éloigné d’un quelconque débat d’idéologies, une comparaison inappropriée de ce genre est considérée comme le signe de l’échec de la discussion. On estime alors qu’il est temps de clore le débat, dont il ne sortira plus rien de pertinent, pour repartir sur des bases saines : on dit que l’on a atteint le « point Godwin » de la discussion[2]. Parfois, ce sera le cas suite à l’intervention d’un troll, notamment sous la forme d’un sophisme. Un message de troll, ou une suite de tels messages menant à une vérification de la loi de Godwin sont un exemple de thought-terminating cliché.

Mais sinon c’est tout ce que tu trouves à dire sur l’article ?

Etonnant que Makumba ne soit pas plus calé que ça sur la loi Godwin, parce qu’en matière d’analogies extrêmes, il en connaît un rayon! :wink: :trinq: