différentes approches de l'apprentissage

Mon bi date de 98 (11 ans) et j’ai longtemps volé avec une X-Ray (99). Je ne vole plus avec cette dernière, mais le bi, lui oui :stuck_out_tongue: Et j’ai changé d’aile solo à cause du pilotage, qui est bien plus agréable sous mon aspen², et pas parce que j’avais l’impression de risquer ma vie par rapport aux pilotes de Mojo…

Je n’arrive pas à mesurer le gain en sureté à mon petit niveau :stuck_out_tongue: Mais de ce que je vois, une aile LTF-machin-prout, ça n’empeche pas les cartons… :grat:

Hé oui, Marc, étonnant, non ?

Sacré Makumba quand même, toujours une place pour la déconnade. :mdr:

je ne dis pas que c’était l’hécatombe. simplement que la sécurité passive n’était pas celle d’aujourd’hui.
ensuite, si tu veux me prouver que les voiles de l’époque étaient plus sures que les voiles de maintenant, ne te gène pas, je t"écoute :wink:

comme je le disais, peut etre pas en fermeture, mais j’ai le souvenir précis de mon moniteur qui me disait que les voiles de l’époque pouvaient décrocher infiniement plus facilement que les voiles école de maintenant.

ensuite, je veux pas me prendre la tête sur le sujet, c’est le week end, plein de trucs de prévu dont une aprem vol demain, pas de quoi se chercher sur des babioles. je ne suis pas là pour ca.

ah, ça peut être. Il parait que le moteur de ma clio explose quand je passe le 220. Mais bon, je t’avoue, j’ai jamais été vérifié. De la même façon, j’ai jamais été joué à vérifier si le décro avec mon strombo arrive plus tôt qu’avec un bi golden… Je sais aussi que j’ai jamais décroché par erreur sur ma xray (dhv 2 de l’époque). J’ai fait un SIV avec, et rien de bien marquant… Ton affirmation est peut être juste pour certaines ailes, mais de là à généraliser comme tu le fais :grat: Pendant ma formation, personne n’a décroché en tout cas (et on volait sous Harmony et Xact, donc des ailes école de l’époque… Bon, pas 15ans, mais pas loin). D’ailleurs, pire, personne n’a eu de carton (bon, j’ai mangé la biroute de l’atterro une fois, erreur de jeunesse :clown: )

[quote]si tu veux me prouver que les voiles de l’époque étaient plus sures que les voiles de maintenant, ne te gène pas, je t"écoute
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n’inverse pas les rôles. C’est toi qui a affirmé que les ailes “de l’époque” avaient une sureté sans commune mesure avec maintenant. C’est plutôt à toi de prouver ton affirmation non ? :wink:

:pouce: marc
J’en suis la preuve vivante.
Formation sous des serpillières dhv -8 dans les années 90,obligation de décoller dans des pentes ou même les chamois voulaient pas nous suivre :affraid: .
Le bon vieux temps quoi .tout ça pour finir en lorraine,c’est trop injuste :mdr:

Oui mais décrocher plus facilement ça peut vouloir dire plusieurs choses: avec une voile “de l’époque” comme une voile actuelle, si tu tâtes du bout du débattement, tu risques de décrocher. La différence, c’est que la voile “de l’époque” faisait justement ça très “facilement”, au point que le décro était presque une formalité de débutant et pouvait faire office de descente rapide. A l’époque, pas besoin de SIV pour tâter du décro. C’est quand on a commencé à faire des voiles qui volaient vraiment que c’est devenu tendu des les décrocher.

Le prends pas mal Makumba, mais ton post là, c’est àmha un bon exemple de ce qui peut énerver parfois dans tes messages: tu affirmes des trucs que t’as entendus sans te poser plus de questions, notamment sur le vécu du mec qui t’affirmes le contraire de toi :canape:

Perso, ce que j’ai cru comprendre des voiles du début du parapente, c’est qu’elles étaient simples, légères et faciles. Mais bien sûr, on parle pas de perfs! C’est clair que le rapport sécurité/performances est largement meilleur aujourd’hui, et encore heureux! Mais c’est pas dû qu’aux voiles, ça tient aussi à la formation, à l’expérience, à l’ouverture d’esprit… :wink:

Ouais.
C’est marrant d’inverser les rôles comme ça, hein, d’abord je suis le grand spécialiste mondial du sujet qui sait tout depuis 3 semaines, et après à la moindre remarque faire la diva vexée.
Ouarf.
Bon week-end.

:+1:

:mrgreen:

:prof: Oui mais aussi au fait qu’aujourd’hui il y a les forums web avec des gens qui expliquent parce qu’ils savent tout avant même d’être nés

ROTFL

comme tu ne le sais peut etre pas, je n’ai qu’un an et demi d’ancienneté dans ce sport, donc j’aurai à fortiori toujours tort lorsque je comparerai le parapente passé et le présent. par contre, lorsque je rapporte ce que des BE m’ont dis en essayant de préciser quels incidents sont concernés (vrille à plat), j’estime que c’est pas la peine de se foutre de ma poire, on a une discussion constructive … ou pas (je dis pas ca pour toi mais pour michel)

[quote][quote]si tu veux me prouver que les voiles de l’époque étaient plus sures que les voiles de maintenant, ne te gène pas, je t"écoute
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n’inverse pas les rôles. C’est toi qui a affirmé que les ailes “de l’époque” avaient une sureté sans commune mesure avec maintenant. C’est plutôt à toi de prouver ton affirmation non ? :wink:
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je ne PEUX pas la prouver puisque je ne volais pas à cette époque, donc je propose à michel de me prouver la contraposée en espérant déboucher sur quelque chose.

c’est exactement ce que je voulais dire, d’après ce que l’on m’a appris, le débutant qui fait du sur-pilotage aujourd’hui a beaucoup moins de chance d’emmener sa voile en vrille que celui du début du parapente. si tu remontes dans le fil, il ne semble pas m’être avancé plus que ca :grat:

[quote]Le prends pas mal Makumba, mais ton post là, c’est àmha un bon exemple de ce qui peut énerver parfois dans tes messages: tu affirmes des trucs que t’as entendus sans te poser plus de questions, notamment sur le vécu du mec qui t’affirmes le contraire de toi :canape:
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je le prends pas mal, matthieu, par contre, j’aime pas trop qu’on me tourne en ridicule, pareil je dis pas ca pour toi, mais si michel avait choisi de discuter des différences de propention des voiles à décrocher entre ces deux époques, la discussion n’aurait pas pris cette absurde tournure :evil:

[quote]Perso, ce que j’ai cru comprendre des voiles du début du parapente, c’est qu’elles étaient simples, légères et faciles. Mais bien sûr, on parle pas de perfs! C’est clair que le rapport sécurité/performances est largement meilleur aujourd’hui, et encore heureux! Mais c’est pas dû qu’aux voiles, ça tient aussi à la formation, à l’expérience, à l’ouverture d’esprit… :wink:
[/quote]
je pense comme toi, et j’ai failli le rajouter précédemment lors de mon post, l’approche du parapente se fait certainement de manière beaucoup plus encadrée, beaucoup plus sécurisée aujourd’hui. quand je vois certaines vidéos des parapentistes du tout début, on voit des gars qui envoient sans beaucoup de savoir-faire. d’ailleurs, ca me fait penser aux réactions massives dans le fil d’alexkites qui voulait se lancer dans le speedflying sans aucune connaissance parapentesque. sans doute il y a quelques années cela aurait soulevé moins d’avis divergents. enfin c’est une hypothèse. :wink:
:trinq:

Je vais pas faire mon Mathieu,Michel arrettes de faire ton Makumbe,enfin :mdr: :mdr:

tiens, lire mon rapport de test inutile…

http://www.parapentiste.info/forum/anciens_tests_et_essais/nk1_vs_trekking_silver_ghost_revival-t8709.0.html;msg122478#msg122478

sur les photos en question, j’ai même pas d’élévateurs, directement les suspentes accrochées à une ceinture et la ceinture autour de la poitrine…
depuis j’ai des élévateurs et une selette de gonflage.

Et la pente école en Phy 9 caissons et les premiers vols en Aile_de_K Brizair10 de 88 et en ITV Asterion 927 ?? Envie d’essayer ? J’ai encore une Alien 26 de 1990 pour ceux que ça tenterait… Ou une copie du Bi Falhawk de 30m2 faite par US Voiles à Antibes, resuspentée en trois élévateurs par moi-même avec suspentes cousues main.
Bon, c’est vrai que les voiles carrées de l’époque fermaient moins, mais avec 2,5m/s de taux de chute, fallait une sacrée baffe pour chiffonner. Par contre, il ne fallait pas oublier de freiner car les chevilles en prenaient un coup. Le danger principal était le virage près du sol, car ces voiles plongeaient et percuter comme ça était hyper dangereux. Le faible allongement de ces voiles rendait la vrille à plat plus fréquente mais aussi moins compliquée à gérer. Au gonflage, elles dépassaient si on ne les bloquait pas d’un bon coup de frein.
Les monos ne faisaient jamais de Bi pédagogique et les palettes remplaçaient les radios: on était jamais sûr que les gesticulations du mono étaient bien pour toi… Pas contre: jamais de pannes de palettes ROTFL Les pentes écoles étaient raides et courtes. Mais, d’après Philippe Bernard, mon mono, les élèves étaient aussi plus solides. Remarquez qu’à trois stages init par semaine avec douze personnes, s’il en manquait deux ou trois, ça ne se voyait pas. Et le mono avait ‘reçu’ son brevet d’instructeur delta car il avait survécu après 50 vols. Il s’était improvisé mono para parce qu’il était copain avec Laurent de Kalbermatten (Ailes de K) et au comité de FSVL.

Ceci pour dire qu’apprendre maintenant, c’est le pied. Voiles sûres, monos sympa, radios, stages perf, SIV, etc. Le Bi pédagogique est vraiment une bonne chose, qui rassure l’élève et le mono.
Et le mono est un vrai instructeur, pas un Marcel Lachat :affraid:

Francis.

[quote]les palettes remplaçaient les radios: on était jamais sûr que les gesticulations du mono étaient bien pour toi… Pas contre: jamais de pannes de palettes
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remarque l’autre jour comme les radios avaient parfois quelques ratés, j’ai fait un vol en pente école au guidage “manuel” par le mono. J’ai trouvé que c’était même mieux que la radio… Bon ca marche pas trop si t’es à 1km du mec :grat:

Pour en revenir au débat, pas pu faire nos grands vols ce w-e, trop de vent à Lans… dégouté, on a juste pu refaire quelques gonflages/déco sur la pente école puis, du gonflage face voile…

j’attend ce w-e, mais le risque c’est que le vent soit le même !

a++

La météo prévoit pas mal de vent en effet sur les Alpes ce week-end (et même après : pas glop non plus pour mon stage… :expressionless: ).
Julien, merci ! j’ai eu ton MP ; je te réponds lorsque ce sera plus calme, ce soir.
@ +

salut,

Du coup, avec ma compagne, on a pu faire nos premiers vols dimanche (25 oct) !

Ca faisait déjà 3 semaine que nous attendions de pouvoir faire ces vols, mais à chaque fois les conditions avaient été mauvaises (mauvais temps, vent fort…).

Samedi, le directeur de l’école nous fait pas monter, d’après lui il y a encore trop de vent… En effet ca souffle et ses quelques élèves ne pourront faire que de la pente école et des petits déco du 100m (à l’Aigle)… Le soir il nous appele et nous donne rendez vous pour le lendemain.

Dimanche matin, depuis ma terrasse je jete un oeil par rassuré sur le Moucherotte et St Nizier… Ca semble souffler encore pas mal, 30km/h je pense.
Je désespère un peu, finalement, ca se calme vite et sur le plateau c’est pas trop violent.

Nous prenonns alors la direction de la pente école de l’aigle, avec pour but de décoller du 100m ou du 300m pour notre premier grand vol. Finalement, c’est dégoulinant. On prend alors la direction de Méaudre, au déco du Cret, car ce site est mieux alimenté.

Au sommet, c’est pas très engageant, il faut le dire !! une couche de stratus nous cache parfois le déco, c’est limite brumeux… Il y a pas mal de vent.
Le moniteur ouvre le vol.

Nous déplions les voiles. Un premier élève décolle, ca bouge pas mal… Après 3 personnes, je décide de me lancer, non sans stress ! J’ai limite les jambes qui flageolent en posant ma voile… Ca faisait longtemps que j’avais pas eu un tel stress… Le moniteur me rassure et me dis de pas m’inquiéter, ca bastonne un peu en l’air, faudra être doux aux commandes.

Ca y’est, je pars ! paf, la voile que je connais pas me shoote devant, pas assez freinée, je la sens pas, elle est très légère. J’en suis quitte pour passer mon tour et redécoller après le suivant. Ce coup ci c’est bon, je suis pas mal poussé par le vent vers les arbres qui bordent la piste de ski. Je réussi à reprendre le cap, je suis limite, je dépasse alors la cime des arbres, et je me retrouve d’un coup assez haut. Vol relativement désagréable. Ca gère surtout à la selette, ca bouge beaucoup, il faut maintenir le cap donné, pas forcément évident pour un premier grand vol, y’a de la dérive à gérer… Bref, ca me met tout de suite dans l’ambiance, et j’apprend vite à être très doux aux commandes.

Pour le dernier à s’élancer, c’est le gros sketch ! Un cap très mal geré au départ, pilotage trop violent, si bien qu’il n’arrive pas réelement à s’éloigner du relief, il se fait bastonner sous le vent d’une cassure de pente… On a eu chaud… Résultat, il a trop perdu d’altitude au déco et il ne pourra pas rentrer au terrain ! Malmené, Il fini tout de même par réussir à éviter quelques obstacles et il fini son vol sur le parking ! Retenu à bout de bras par le mono… Chaud !!

L’aprèm, nous filont sur le Belvedère, finalement la bas c’est super calme. Après les briefings, nous montons au déco, et faisons un très joli vol. Beaucoup plus calme, super agréable. En revanche un peu plus court (5-6 minutes contre 10min la première fois). Super content de notre vol, nous remontons une seconde fois, pour un vol au couché du soleil.
La on peut dire qu’on a encore plus apprécié, j’ai enfin pu regarder le paysage et ce que je survolais.
Le vol consiste en un maintien de cap pendant environ une moitié de la distance, puis passé une zone de foret, nous entamons des virages pour perdre notre altitude. Le vent étant de face, nous réalisons alors une PTS. Le terrain est grand, c’est cool.

Voila donc, 3 premiers grands vols, 400m environ à chaque fois, et la c’est vrai que l’addiction est totale… Je pense d’ailleurs que cet hiver, je vais me payer une ou deux journées en stations pour voler dans la neige. Histoire de pas perdre la main avant cet hiver !

a++

Grandiose !
Je vais garder ce message pour la commission régionale de formation !

salut,

Je comprends pas trop le sens de ton message surfair, mais en revanche, je tiens à préciser que tout a été fait en sécurité et avec un grand professionnalisme des monos.

Par ailleurs après le vol un peu chaud du dernier élève, ils ont décidé de plier, et 2 élèves n’ont pas volé. Il faut préciser aussi que les conséquences de ce posé hors terrain un peu foutraque, sont tout de même à imputer grandement au pilote concerné. En effet, il a mal geré son cap au début entrainant une perte d’altitude trop rapide (en gros il a fait des S dès le début du vol et à trop consommé d’altitude)

Personnellement, avec zéro expérience (premier grand vol), je suis arrivé à bon port sans encombre car j’ai fait attention à être doux aux commandes et à gérer la dérive qu’il y avait plutôt à la sellette qu’aux commandes. Ma copine se pose juste à coté du terrain, car elle manque un peu de vitesse à l’attéro.

Mais vraiment je répète encore qu’il n’y pas eu, comme c’est parfois le cas, la volonté de nous faire voler à tout prix !

a++

Ouais, c’est un bon mouvement d’humeur de mon côté du à une surcharge d’accidents et de comportements qui sont ce qu’ils sont dans le milieu…
Il est certain qu’entre ce qu’à pu être la réalité et la manière dont tu la rapporte, il est toujours difficile de se faire une idée de ce qui se passe vraiment.
Mais il y a quand même quelques éléments objectifs dans ton récit qui me font bondir, y’a pas d’autre mot… même si les choses ne sont pas faciles sur le terrain. Ceci dit ce n’est pas le lieu pour en discuter, mais c’est un des exemples que je garde pour débriefing en “interne”. Il y a énormément matière à s’améliorer pour nous les pros sur les forums…
Ensuite, il s’agit aussi de relations commerciales et c’est avant tout aux clients à savoir, au-delà de la passion, être critique. Si ça convient comme ça, tout va bien.

[quote]il s’agit aussi de relations commerciales et c’est avant tout aux clients à savoir, au-delà de la passion, être critique
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c’est exactement ce que j’ai remarqué vis à vis des écoles en général…
Seulement le problème c’est que en tant que novice c’est pas tjs évident de faire la part des choses. Comment définir la limite à laquelle on ne peux plus voler ?? Évidement, le novice que je suis sais que, même si mon mono me dis “vas y”, et que ca souffle à 40km/h, je prendrai pas le risque. Mais cela n’arrivera pas, car le moniteur n’est pas fou…

Le problème c’est que sur le terrain, comme tu le sais, c’est tjs plus compliqué. Entre le moment ou ca alimente en bas et ou tu ressens le vent en haut, il se passe un peu du temps. Et entre le moment ou tu pars et le moment ou tu atterris les conditions changent aussi.

Après est-ce que cela signifie qu’il faut bannir tout vol dès que ça dépasse 5km/h de vent, pour qu’il n’y ai jamais aucun pepin ??

Personnellement je ne pense pas car ca fait partie de la formation. Mon but c’est d’évoluer vers une pratique plutôt orienté montagne et il faut que dans ma formation, je rencontre des conditions parfois difficiles pour me rendre compte de l’effet que cela fait…

voila a++

Peut etre … mais certainement pas lors des premiers vols. Comme tu le raconte, j’ai eu exactement la meme reaction que Surfair. On a largement assez de temps pour apprendre dans des aerologies aseptisees avant de se mettre dans le vent ou les conditions qui remuent … enfin c’est juste mon avis.

Et quand je vois des BE qui font decoller des eleves en tirant sur les suspentes pour remettre l’aile droite pendant la course d’elan … ca me fait bien halluciner. A Arbas, si on tentait de decoller comme ca, on retournait direct en pente ecole … ce qui s’est produit en perf1 d’ailleurs. :canape: