et pour remettre une couche de “précision” (mgz=1/2mv²), plus y a de vitesse (horizontale), moins y a d’ “impact” 
c’est l’hypothese de zogla de preferer une grosse glissade de face, qu’un tumbling sur le dos.
(et je dis pas que je cautionne)

et pour remettre une couche de “précision” (mgz=1/2mv²), plus y a de vitesse (horizontale), moins y a d’ “impact” 
c’est l’hypothese de zogla de preferer une grosse glissade de face, qu’un tumbling sur le dos.
(et je dis pas que je cautionne)

c est vrai si tu considères que le sol est parfaitement lisse et que la trajectoire est parallele au sol. sauf qu’en vrai le sol peut être au mieux rugueux au pire parsemé de blocs de caillasse, pour la trajectoire : vent arrière y’a peu de chance qu il ait eu assez de vitesse (air) horizontale pour faire un bel arrondi (qui se solde toujours par une composante verticale plus ou moins marquée).
en theorie t as raison, mais en pratique notre ami a eu une sacrée chance de pas se fracasser les dents!
en tout cas cette façon qu’à notre ami zogla de justifier l’injustifiable n’est pas sans me rappeler un des mes intervenants favoris du forum!
Histoire de ne pas abonder dans la condamnation unanime…
je ne sais pas s’il y a une seule bonne manière de poser dans ce genre de circonstances (hormis choisir des beaux arbres bien touffus pas trop hauts)… la plupart du temps on fait ce qu’on pense juste en fonction des outils qu’on a et de toutes les variables qu’on est capable de percevoir, et on se trompe ou pas. La règle c’est bien sûr d’âtre au maximum vent de face, mais peut-on y déroger avec succès ?
En tout cas ce qui m’épate c’est d’arriver à se poser à plus ou moins 80 km/h vitesse/sol sans se blesser ! C’est une sacrée performance et Zogla doit être un beau sportif bien souple et tonique !
Personnellement je me souviens d’avoir posé 3 fois vent de cul.
2 fois en solo et une fois en biplace.
Les 3 fois à approximativement 40 km/h de vitesse/sol. Donc rien à voir question énergie…
Une de ces fois-là, en solo, l’aile a plongé dans la couche inférieure en recherche de vitesse avec un si fort taux de chute que j’ai par réflexe relevé les jambes pour ne pas me retrouver les genoux incrustés dans la mâchoire supérieure ! J’ai laissé accélérer au maximum bras hauts, jambes tendues en gainant tout dans la position du suppositoire de course et j’ai planté les freins au dernier moment opportun pour tangenter. Après une glissade sur le dos dans l’herbe, le dernier quanta d’énergie cinétique a été utilisé pour me relever dans le même mouvement.
Posé vivant, posé content !
J’ai pas eu le temps de réfléchir et j’ai fait ce que j’ai pu et qui m’a semblé juste. Et ça a marché.
Mais la justesse d’une action ne se mesure pas forcément à la réussite de son résultat…
A chaque fois, c’était dans de la belle herbe bien grasse.
Quand on a peu d’expérience, on ne fait pas des vols dans des endroits engagés à des heures où l’activité aérologique est forte, surtout au printemps!
Il est préférable d’éviter cette situation plutôt que d’apprendre à la gérer.
Ok, Je vais te donner mes solutions envisageables si je m’étais retrouvé dans ta mouise. Il est certain que l’on a moins de stress derrière son clavier plutôt que sous son aile. Tu ne veux pas lire (entendre) le mot “panique” alors je ne l’écrirerais (dirait) plus. Après si tu es convaincu de te remettre énormément en cause, je ne comprend pas ton aversion à envisager aussi l’aspect psychologique dans nos mauvaise décisions.
Et bien sûr et je l’ai déjà dit, ta première erreur, celle que tu peux totalement mettre sur le compte de ton inexpérience ou manque de connaissance, a été de te mettre en l’air dans ce coin sans en connaitre toutes les subtilités de l’aérologie locale.
Alors ;
…
…
Il fallait faire quoi quand j’etais au 1 du coup ?
Pour le reste, je me remets enormement en cause, …
…… Enfin tfacon, ca me regarde au final, si j’ai paniqué ou pas, et c’est surtout pour se rendre compte d’à quel moment on est plus lucide (cette partie là, j’ai l’Expérience, c’est bon :o).
Du coup je veux bien quand meme que tu me dises ce que j’aurais pu faire d’autre en 1. J’aurais pu rester un peu en l’air oui, ca secouait un peu quand le front est arrivé mais ca allait. J’aurais pu relonger les pentes sud que je venais de longer pour retrouner tres loin dans la vallée en amont ? Mais ca aurait ete encore pire le venturi apres non, la vallée se retreci jusquau col du glandon en gros.
Perso, en me sentant déjà reculer face au vent à l’endroit “1”, J’aurais pris soin de rester autant face au vent que possible, d’accélérer autant que possible, de craber (par pilotage sellette ou éventuellement pilotage aux arrières) vers le milieu de la vallée ou je peux espérer le meilleur taux de chute, de faire les oreilles ou non pour accélérer ma descente quitte à reculer un peu plus pour tenter de me poser en marche arrière dans les grands espaces visible avant et dans le carrefour de vallées. J’aurais en tous cas tout fait pour être posé avant le barrage.
Si en exploitant mon hypothèse ci-avant, je me serais aperçu que je n’arriverai de toute façon pas à poser avant le barrage. J’aurais tenté d’aller prendre appui sur les faces les plus perpendiculaires au flux pour soit tenir en soaring en attendant des moments meilleurs ou d’y faire le plus de gain possible et agrandir mon champ de vision et de possibilités.
Est-ce que j’ai “mieux” répondu à ton (tes) questionnement(s) ?
Mais je le répète ; Si on aborde un problème que par les aspects qui nous arrangent. Les aspects négligés finiront par se rappeler à notre souvenir et parfois douloureusement en nous faisant refaire les mêmes erreurs dans des contextes différents… ou pas.
Bonne après-midi,