Dudek Runfly

C’est sûr.
Toutes les falaises abruptes avec 100% d’arbres et aucune ouverture dans la forêt, ont va pouvoir monter en haut de l’arbre le plus haut et lancer l’aile pour gonfler au dessus des arbres. :vol:

Ça y est, reçu en 18 (mon PTV env. 80-85 selon rando) … :slight_smile:
Pas encore volé, juste gonflé (si je puis dire), facile, très facile, étonnant, prise en charge très correcte, sensation des freins à apprivoiser… Lancer de voile acquis, assez jouissif !
Masse comme annoncé (1080g), même pas galéré pour la remettre dans son petit sac, je vais peaufiner mon pliage -soigneux- pour faire tenir dans un volume encore plus petit que d’usine, il y a un peu de marge… Me reste à remplacer mes anciennes sellette ultra-light par une plus récente… Et je renverrais mes impressions de vols.
A suivre :vol:
Bien à tous, frtr.

Tu l’avais commandé à quelle date ta 18 ?

En novembre 2018, Air Alpin / LeDeco à St Hilaire…

Une petite question pour les testeurs ou spécialistes: comment réagit la voile par vent fort (en particulier au déco) et en l’air dans les fortes turbulences?
Car c’est aussi ces conditions que l’on rencontre en vol montagne.

Mon retour:
(parapente depuis 2/3 ans, bonne centaine de vols dont les 2/3 en montagne, Runfly 16, 72kg nu)

J’ai fait 1h00 de gonflage au Lautaret dans du 15/20km/h, assez laminaire en moyenne.

La voile est je trouve pas évidente à préparer au sol correctement si ça ronfle, cad être bien démêlée et prête à monter.

Je prend encore mes marques avec la voile, mais vu la fragilité, on a envie de faire une bonne prévol pour ne pas risquer la clé, qui pourrait tirer fort (abîmer/arracher?) sur une nervure en cas de montée sèche.
Il faut trouver un coin un peu abrité pour la préparer. Ou bien adapté son pliage au préalable.

J’ai essayé en cobra, mais le vent soufflait la voile au sol, pas encore concluant.

On lâche les freins, ou mieux les arrières, et avec un pas de recul la voile monte en 2s au dessus de la tête et s’arrête d’elle même.
C’est assez sec et violent, mais il n’y a aucun shoot une fois au zenith! Si le string est mal placé, c’est la castration… :mdr:

On peut monter plus calmement la voile en bridant les arrières, gants épais obligatoires avec la finesses des suspentes (pas d’élévateurs)

A travailler: le lancer de voile en boule :pouce:

Un déco au sommet de la dent de Crolles dimanche, avec peut être 15kmh au dessus du pas de l’Oeille:
https://photos.app.goo.gl/9iS5kwyfBkxL5RPKA

Dans les turbulences la voile bouge en faisant des petits mouvements secs, mais de faible amplitude. Je ne me suis jamais senti mal à l’aise. (idem que mon ancienne skin2p 18)


https://nsa40.casimages.com/img/2019/03/05/mini_190305085503819218.jpg

HS : Oh putain, le gars qui filme avec sa sellette sur le dos sans qu’elle soit bouclée, le coup à partir non attaché !

Bonjour,

Par rapport à ta SKIN, quelles sont les différences ? hormis le poids et l’encombrement. Le plané est il le même ?

Masse divisée par 2.
Volume divisé par 3 (joncs plus petits sur la Dudek)
Démêlage bien plus facile, car moins de suspentes et colorées.

Fragilité évidente de la Dudek: toutes nervures en simple couture sans galonnage. L’inverse sur la Skin2, très renforcée.

Superbe ressource sur la Runfly (différente d’un parapente standard, plus “courte”) Pas ou peu de ressource sur la Skin.

Gonflage encore plus facile en Runfly, auto-centrage permanent de la voile.

J’ai une plus grosse charge alaire sous la Runfly (16 vs 18), donc vitesse plus élevée. Ce qui fausse les impressions et jugement de finesse je pense.

Mais mon très fort ressenti est que la Skin 2P plane bien bien mieux!
Probablement 1 point ou plus de finesse pour la Skin2

Merci du retour, C’est ce que j’appréhendais un peu.

C’est un vrai dilemme, est ce que je change ma SKIN et sacrifie du plané au bénéfice d’une ressource. Pour le reste, pour moi ce n’est pas significatif, Il y a 800g de différence entre les 2 et j’arrive à plier la SKIN avec un faible encombrement. Le déco et la prise en charge sont impeccables, seul le manque de ressource à l’atterro pêche un peu mais je m’y suis fait.

C’est compliqué, il faut vraiment que je l’essaye.

Il me semble que tu viens de trouver une solution à ton dilemme :slight_smile:

Merci pour ce retour. Mise à par la finesse, on a l’impression que la Runfly est plus facile à gérer que la Skin (démêlage, gonflage). Ce qui ne gène pas vraiment si le but est uniquement de descendre.
Est-ce que la 14 serait plus efficace pour être plus solide au déco et en l’air par vent fort? (pour un bonhomme d’environ 70kg). Ou bien est-ce que la 14 comporte d’autres inconvénients comme la moins bonne prise en charge, la difficulté à l’atéro ou la trop grande vivacité de la voile?

Hello,

Je ne vais pas redire tout ce qui a été décrit sur cette voile mais je peux par contre apporter un comparatif avec l’UFO 18 vs RF 16m2 à 80kg de ptv.

Cette voile peut rester tous les jours en fond de sac, sans regretter de la porter et sans y penser.
Certes les skin et UFO sont légères mais elles représentent quand même un sacré volume dans un sac de rando ou d’alpinisme de 30/40L avec d’autre matériel.

Contrairement à ce qui a été dit plus haut, la voile décolle aussi avec les A en face voile sans problèmes.

Mon retour après quelques vols en chartreuse dont un depuis le sommet de la pinéa (photo) en partant de grenoble à vélo.

  • :
  • L’encombrement minime. On peut enfin courir avec pour de vrai et longtemps avec un sac de trail, faire du vélo, etc…

  • Bonne vitesse bras haut, on sent une accélération significative par rapport à la position finesse max.

  • Sensation de “finesse” équivalente voir supérieure à mon ufo sur des vols comparable (vent nul sans activité thermique)

  • Ressource à l’attéro confirmée.

  • Aile aussi sympa et joueuse que mon UFO, aps si tranquille que ca une fois bien chargée.

  • Décollage par vent de cul aussi performant que les autres mono-surfaces testées.

  • Pliage compact très facile

  • Prix

  • :

  • risque de clé au décollage liée au suspentage très très fin, à vérifier méticuleusement au déco

  • risque d’arracher une suspente sur des décos accidentés / suspentes peu voir pas visible pour certaines

  • voile tellement légère que la préparation en montagne justement par vent de cul est difficile

  • impression de fragilité

  • tour de frein plus facile lié au renvoi d la ligne de frein sur les C

Un retour de test pour la 14?

Salut,

Je partage largement l’avis de Dunounours. Je poste ici le compte-rendu que j’avais rédigé même s’il y ait sûrement de la redite.

Essai de la Run&Fly de Dudek

Site de Breitenbach, Bas-Rhin, fin février.

  • Modèle 16m2 (prêt)
  • Sellette Niviuk Roamer P (prêt)
  • Expérience personnelle : une centaine de vols. En ultralight : zéro.

J’ai visé les conditions prévues pour son usage : vol du matin en air calme, ascension en courant avec rien de plus sur le dos qu’un sac de trail. Température particulièrement douce pour la saison. J’ai eu chaud (sans excès) dans la montée, pas froid en vol.

Premier constat : le sac à dos se porte très bien en petit trot montant, aucun souci ! Voile + sellette + 50cL d’eau en bouteille + coupe-vent + gants + smartphone entrent largement dans un sac de trail salomon 20L. Le casque Sup’air (375g) est accroché par sa sangle en haut des bretelles et ne provoque pas de gêne. 40min pour monter les 500m de dénivelé sans s’arracher et en cherchant un peu le chemin pour arriver un peu avant 11h.

Préparation : le démêlage m’a demandé un peu d’effort car le cheminement des suspentes depuis les élèvateurs n’est pas toujours simple à distinguer (surtout les freins). Il est facile d’avoir un tour de frein. Dans une faible brise, ça ne pose pas de problème. Si le vent est plus fort, s’équiper doit être plus compliqué car la voile a tendance à lever toute seule à la première rafale (déjà vécu en pente-école). On doit pouvoir mettre au point une technique pour s’équiper dans le vent (en préparant l’assemblage voile-sellette avant de paqueter ?).

Première fois que j’utilise une sellette string : quelques hésitations sur la façon de boucler la ceinture abdominale de mon sac de trail par rapport au sac à dos (sur la vidéo niviuk, le sac à dos n’a pas de ventrale). En l’air, assez confortable pour les cuisses, moins pour le dos. J’étais contraint à une position plutôt redressé. À voir sous portique.

Gonflage : faut-il en parler tellement il est facile ? La petite brise permettait de tenir sur place avant la prise d’élan.
Course d’élan très facile car la voile suit tous les mouvements et prend gentiment en charge.

En l’air, j’ai trouvé que tout était doux. La sellette transmet bien mais j’ai l’impression que la voile amortit beaucoup malgré ses petits mouvements. Faible allongement et faible inertie doivent aider.
Lors de mon deuxième vol, j’étais avec un pilote expérimenté qui semble avoir trouvé l’air moins calme que moi ! D’après mon GPS de téléphone, le premier vol s’est fait avec une finesse sol d’environ 6. Ca ne donne pas envie de zizaguer mais suffit pour atteindre l’atterro avec de la marge. Sans une petite dose de frein, le bord de fuite flappe un peu.

L’arrondi ne pose aucun problème. À l’atterrissage (en pente), la légèreté de la voile m’a permis de courir dos à la brise dans le sens de la montée (oui oui !) pour affaler sur une pelouse épargnée par un épandage encore humide de crottin de cheval.

Après le premier vol, une seule envie : recommencer. Après tout, la rotation ne prend qu’environ 45 (course) + 10 (préparation) + 5 (vol) + 10 (pliage) = 70 min. Avec un temps de préparation et pliage qui doit se raccourcir avec l’expérience (mais pas avec le vent).

En conclusion, j’ai trouvé une voile :

  • extraordinairement compacte et légère (on ne se pose plus la question de l’emporter ou pas)
  • ultra facile au gonflage
  • super tranquillisante en vol (sauf quand on lève la tête pour estimer la quantité de tissu)
  • sans promesse de performance, tant en finesse qu’en taux de chute (est-ce qu’on peut chercher mieux avec un peu de frein ?)
  • totalement adaptée à l’usage prévu soit un vol court, un plouf quoi, pas thermique (pas de secours, pas de sécurité passive sur la sellette, pas d’accélérateur). L’idée, c’est de combiner le plaisir de la course, au plaisir du vol en air calme, dans un ciel vide, quand le soleil s’est levé mais pas les copains. D’ailleurs, ça n’empêche pas de commencer la journée avec un tel joujou et de la continuer avec une autre voile. Je ne m’en suis pas privé ce jour-là.

Je vois déjà plusieurs sites propices à ce genre de pratique dans les Vosges. Dans les Alpes et les Pyrénées, ce doit être super sympa aussi. Une difficulté est peut-être de gérer la différence de protection thermique entre l’ascension et le vol mais vu que le vol est censé être court, ça ne me semble pas un gros souci (attention quand-même au risque de crampes en l’air !).

Je relance ce que a ecrit Math74… Pour des pilotes legers la 14 doit etre la juste taille…
Y a t-il quelcun que l’à essayèè? Des demo 14… impossible le trouver??
Merci!!

C’est bizarre, pour les autres modèles de voile personne ne demande spécialement de retour suivant la taille. Tu ne souhaites pas considérer qu’à charge alaire équivalente les retours exprimés sur la 16 sont valables pour la 14 ?

Pour ma part, j’ai été séduit. Je reçois la mienne demain :jump: . Elle est prévue pour un usage spécifique et c’est ce qui doit motiver l’achat de cet voile : un besoin particulier!

Je me réjoui tout de même de “jouer” avec en thermique et de voir ce que ça donne par vent plus soutenu. J’en dirais plus le moment venu. :vol:

Tu pourras commencer par jouer avec dans le foehn fun ce weekend :bravo:

Bonjour, une idée de quand le string Dudek sera dispo ? Je cherche un équivalent de la Ozone F*lite, sauf qu’ils ne la font que en M et je fais 1m95. Ce serait dommage d’utiliser une sellette 3 fois plus lourde comme la Everest.