eclatage de bi !

D’ailleurs, grâce à nos amis de PGF j’ai pu visionner cette autre vidéo (on peut aller directement à 2.20) où les A et B ont cassé net au moment de la détente/retente…

http://www.youtube.com/watch?v=7c4PzV1oBjs#t=204

karma+ :mdr:

Comme entre 50 et 150kg, petites différences grosses conséquences… et vue la gueule de la voile on pourrait vraiment appeler ça l’effet papillon :sors:

http://www.parapentiste.info/forum/videos-de-vol-libre/desuspentage-presque-total-en-biplace-t32837.0.html

Alors ça, je n’en suis pas convaincu. Dans le cadre de l’éclatage de ce bi, par ex en rajoutant un renfort genre sangle dans l’envergure de la voile ça n’aurai jamais pété (c’est un exemple, pas une solution hein). Je pense comme piwaille, la R&D parapente est assez empirique, les concepteurs ne sont pas tous ingé en résistance des matériaux (tout comme moi d’ailleurs). Or, on pratique une activité aéro, ce n’est pas anodin, ça ne serait pas du luxe d’avoir des études sérieuses sur la fatigue des matériaux et sur les contraintes en vol (cf posts de paul). Ce que tu appelles coup de fouet, ça se mesure, ça se dimensionne. En tout cas ça ne devrait pas être laissé sur le compte du hasard.

On peut améliorer les choses, mais les efforts transitoires lors d’un changement de mouvement ou lors d’un choc peuvent être temporairement énormes et localisés. On dissipe ce genre de force par des amortisseurs.

Les 3 secours sont une bonne idée pour ce genre de risques, surtout s’ils sont conçus pour supporter la chute libre, cela évite un gros chocs à l’ouverture.
A voir si c’est aussi bon pour les incidents près du sol. Faut-il mieux ouvrir un gros ou un petit, puis un autre?

[quote=“fabrice,post:25,topic:53343”]
Ou alors par des renforts judicieusement positionnées de sorte que la casse ne se propage pas. Les premiers avions de ligne explosaient littéralement à la moindre crique dans la carlingue, dorénavant la structure est prévue pour stopper l’hémorragie si jamais ça devait arriver, alors même que cette structure est plus légère.

Le truc c’est qu’on joue sur des situations ultimes. Donc les ailes pètent. Donc on rajoute de la structure pour qu’elles encaissent. Donc c’est les suspentes qui lâchent. Donc on augmente le diamètres des suspentes. Donc la structure fatigue et finira par péter. Donc on la redimensionne en plus balèze. Donc tout ça est plus lourd alors l’énergie et les contraintes augmentent. Mais tant que ça tient on y va… et ça finira forcément par péter à nouveau. Alors il faudra encore plus costaud… au point d’arriver à un truc qu’on peut plus porter, qui ne décolle plus sans vent fort et qui de toute manière ne vole pas car c’est tout suspenté en 6 mm de haut en bas !

Sinon, OUI aux études sérieuses sur nos matériaux. Qui paye ?

Que ça pète c’est une chose, sauf que quand ça pète en parapente, en général y’a tout qui explose. Le cas classique du désuspentage : un A haut qui pète qui entraine en chaine la casse de tous les A, voire des B également. Dans une logique de conception “aéronautique”, les concepteurs auraient placé quelques suspentes hautes renforcées de sorte de garantir l’intégrité de l’aéronef malgré la casse de quelques suspentes. Bref, concevoir que ça puisse casser (tout matériau finit par fatiguer) mais faire en sorte de garder un truc qui vole encore un peu malgré la casse. On n’en est pas encore là dans le parapente.

Faire un infinite avec un biplace d’acro, ça ne me semble pas être un mauvais usage.

Effectivement sur une aile d’acro cela ne me parait pas choquant d’en arriver là… Et ce genre de spirale s’arrêtera quand le pilote n’arrivera plus a suivre. Avant les vélos c’était instable, énorme très fragile et sans rendement, maintenant ca roule comme des balles sur route ou ca supporte des contraintes de folie en DH, pour le moment on a détourné l’utilisation des parachute, diversifié les ailes en fonction du niveau et de l’utilisation, maintenant il reste à optimiser les machines en fonction des utilisations… Ah c’est certain que personne n’ira prendre un VTT de DH pour faire le tour de france (trop lourd, trop peu de rendement, pas assez aérodynamique)… Pour le moment les ailes d’acro n’en sont qu’au stade des années 80 où les premiers VTT venaient d’apparaître et où tu pliais ta fourche (qui n’était même pas suspendue) dès que tapais contre un caillou un peu trop gros… Bientôt les ailes d’acro seront capables de résister à tout ce que le pilote lui fera faire, comme les VTT de DH actuels, et il y aura même des solutions pour prendre moins de g et aller encore plus loin… Et comme pour les vélos, une aile d’acro pèsera 4 fois le poids d’une aile de distance (cross) et il ne sera même plus possible de les remonter au déco par ses propres moyens…

Ben nous comme toujours… Pour les VTT c’est pareil, c’est celui qui achète son vélo qui paye le développement :slight_smile:

un rapprochement des standards aero permettrait effectivement une plus grande sécurité de nos chiffons.

mais tant que nos aéronefs ne seront pas soumis au contrôle d autorité aéronautique (DGAC,EASA,FAA…) , ce sera l acheteur final qui définira le cahier des charges : en effet le boulot d’un concepteur est de sortir avant tout un produit qui se vendra bien et de manière rentable. pour cela évidemment ce produit doit se comporter de la manière attendue par le futur acheteur, et c’est là que le bât blesse. le futur acheteur c est de plus en plus un consommateur pas forcement éclairé, renseigné et informé.

si les exigences du consommateur étaient plus orientées vers des structures renforcées plutôt que vers l allègement, devinez ce qui sortirai à la coupe icare…

pourquoi ne s inspire t on pas plus de ce qui se fait dans l aero depuis des décennies ? pourquoi les parapentistes ne s’interressent-ils pas plus à ce qui se fait dans l aero? pourquoi toujours tout réinventer?

je crois que le vrai problème dans l évolution a petite vitesse du parapente, vient en partie de la méconnaissance du milieu aero autre que le parapente.

Pour se retrouver avec des ailes à 20 000 €, où chaque réparation par un professionnel “patenté” couterait un bras et où un chef de site te permettrait de décoller si les conditions lui paraissent favorables ?

Il faut être totalement passionné pour supporter le cout et le poids des règlementations aéronautiques. Le parapente évolue dans un fragile équilibre entre liberté et besoin de sécurité, l’exemple du monde aéronautique n’est vraiment pas celui qui me fait envie. De plus la sécurité en aviation légère n’est pas ce que l’on croit, 71 morts en 2013 pas de quoi donner des leçons !

est ce que ce n’est pas aussi une méconnaissance de l’existant du parapente…
à ressasser au bar de l’atterro, ou sur les forums, des vieilles legendes et anciennes approximations, alors qu’on a qd meme des évolutions bien reelles.
les constructeurs sont qd meme pas que des truffes qui jetent 3 ficelles dans une machine à coudre en esperant de ca vole ?!? :grat:

les tests de charge ne datent pas d’hier …
par contre les tumblings sous des voiles chargées à bloc, et pas forcément révisées périodiquement, c’est clairement hors norme.

apres on peut tj rêver d’avoir + d’info sur le vieillissement des materiaux … les décalages et recalages …
mais qui participe concretement plutot que de répéter qu’on ne sait rien ?
en attendant, on espere tous revendre notre voile “comme neuve” “safe et perf” apres 4 ou 5 ans et 100 ou 200h de vol :wink:

http://www.youtube.com/watch?v=_e0hyludCRg

http://www.parapentiste.info/forum/videos-de-vol-libre/tests-de-resistance-sur-une-voile-t26815.0.html

http://www.parapentiste.info/forum/autres-questions-techniques/debat-sur-lhomologation-t33443.0.html;msg437155#msg437155

http://www.horizon-reparation.com/Joomla/index.php?option=com_content&view=article&id=135%3Asuspentes-non-gainees-votre-calage-en-danger&catid=41%3Anews&Itemid=59&lang=fr

Pour répondre à Tommy,

D’abord avant de s’engager dans une voie similaire aussi lourde que celle de l’aéronautique, il faut se poser des questions sur les raisons de leur choix.

Quand un avion tombe du ciel, c’est en général plusieurs morts, de + il y a des risques bien + importants pour les personnes au sol.

Ensuite, y-a-t-il un problème de fiabilité des parapentes? A ma connaissance, non. Le cas de ce bi accro est un épiphénomène pour lequel à cet instant nous n’avons aucun élément. Peut-être présentait-il un défaut, même si je n’y crois pas.

Il y a peu de temps est sorti le rapport HAWK sur la sécurité aéronautique pour l’aviation légère, dont la principale recommandation est l’allégement des normes qui sont devenues inefficaces.

La question que je me pose c est est ce vraiment un biplace d acro ?
Si oui ça aurait pas du péter sauf aile abîmée ou usée…
Sinon ça me choque moins sur une telle figure dans cette configuration pour une aile “classique”

En aviation légère on a des avions ou planeurs pour la voltige, ça veut pas dire qu avec les autres tu peux faire des figures de base, mais pas des figures extrême … Comme un tumbling en parapente

Le pb c est que c est bien stipulé pour les planeurs avion, alors qu en parapente y a rien… A prioris tous les parapentes passent la voltige.
Pourtant entre une ultralite 3 et une freestyle 3 je pense pas que ça soit la même !

Norbert

Tous les parapentes passent la voltige mais pour envoyer des infinites il faut forcément une aile acro.

Il y a plein de manuels de vol, pour les ailes de cross, qui stipulent “cette voile n’est pas faite pour faire de la voltige”.

Dans ce cas-ci c’est l’inverse: ce bi est fait pour. Mais qui sait dans quel état il est?
Pas mal de pilotes volent en acro avec du ripstop ou des loops de partout, et ça passe presque toujours.
Ca peut aussi être un sous-dimensionnement de la part du concepteur, ou une sur-utilisation (évidente vu la gabarit du passager).

… ou tout ceci combiné.

Vu qu’on voit plusieurs passagers sur la vidéo ça serait pas un pro qui fait des bi acro ?
Parce-qu’à raison même d’un ou 2 run(s) par jour avec des passagers de poids différents ça doit vite lui faire mal à la titine même si elle est faite pour ça…

Personnellement je sais que si on commence à avoir des réglementations similaires au vol motorisé, même sans en avoir autant, j’arrête le parapente et je me met au cheval à bascule… J’ai vraiment pas envie de devoir me prendre la tête pour faire un plouf le week-end

Salut Norby, si je dis pas de connerie le Bi est le AirG Marlon… 32 ou 38…? il est vendu comme un Bi d’accro, mais de la à envoyer avec un gars qui doit faire ses bon 120 kil c’est un peu joueur :lol:

http://store.airgproducts.com/product/marlon-tandem/

Nan mais c’est juste pas possible de faire l’infinit avec autre chose qu’une aile d’acro. Solo ou biplace…

Oui c’est bien un Marlon, mais rien ne dit que c’est un vol commercial. Perso si je maîtrisais l’infinit et si j’avais des thunes (ou des bons plans), j’aurais aussi envie d’emmener des potes dans l’axe… sans les faire payer, comme je le fais déjà avec un bi classique et des wing-over.

Donc c’est bien un Bi accro ?? :grat:

Si c’est le cas va falloir revoir le PTV max pour l’infinit ! (si le Bi etait pas usé)

Norbert