@ Vincent,
Avec 3 smileys, il me semblait que le côté ironique de mon post serait évident.
Ironique avant tout (mais ironique gentil tout de même) envers Archaleon et ses incessantes tentatives de basching “tous ce qui n’est pas BGD” et du coup aussi ironie envers BGD dans la mesure ou les concepteurs les plus proches et aptent à lui faire des confidences sont ceux de son employeur.
Puis c’est vrai, ironique (mais toujours encore plutôt gentil) envers notre microcosme parapente ou l’on essaye à grand renfort de marketing de nous faire croire qu’il suffirait d’acheter le dernier modèle sorti pour voler mieux et plus sûr.
L’occasion m’avait été donné d’essayer assez longtemps (pour un essai, je m’entends) cette S10 dans des conditions thermiques établies (proche du max de ce que je m’autorise) et je n’ai pas eu de mauvaise surprise avec MAIS en lui faisant passer ma serie de manoeuvres-tests j’ai bien senti qu’elle pouvait se montrer plus radicale que ma S9 ou autres D2 par ex. ou même avec du recul car essayé après, une D3 qui est comparativement plutôt douce dans ses réactions. Il me semble personnellement que cette énergie qu’elle présente dans ces moments là n’est que le corollaires normal de son exeptionelle capacité a glisser dans une masse d’air animée tant qu’elle reste dans son domaine de vol.
Une autre aile m’avait d’ailleurs fait la même impression de façon moins marqué, moins radicale et du coup un chouia plus homogène/rassurante à mon goût, c’est la Queen 2.
Mais en relisant encore une fois ton post, il me semble que l’on dit peu ou prou la même chose. Moi avec l’ironie du pilote lambda, toi avec le serieux du Pro de la chose.
Je suis totalement d’accord avec toi que dans les faits, il n’y a absolument rien de nouveau là. Que nos ailes même les réputées les plus “gentilles” sont capable de montrer leur dark-side. J’ai le souvenir à ce propos d’une vidéo d’une B-low parmi les plus soft qui réagit avec une violence terrible sur une asy. Peut-être te souviens tu encore de nos échanges à propos à l’époque ?
Avec juste ma petite experience et mes ressentis de pilote très moyen, il me semble que ces phénomènes violent au moment de la sortie du domaine de vol et dans la suite de l’événement sont très liés à la capacité de la voile dans ces situations de résister à la fermeture. Comme si elle emmagasinée de l’énergie tel un barrage de l’eau avant de se rompre brutalement, déclenchant une/des vagues d’énergie à dissiper nécessairement.
Nos ailes sont avant tout des recherches de compromis optimums souhaités entre performances maximales en air agité, résistances maximales aux fermetures et aussi réactions maîtrisables une fois le seuil de la resitance maximale à la fermeture franchie.
Et cela ne fait aucun doute que la recherche vers ces objectis de conception se fait beaucoup de facon empirique sinon les constructeurs n’auraient pas à avancer dans leurs discours marketing, d’avoir user de 20 prototypes et plus pour aboutir au résultat final.
Quoique il me semble qu’à ce niveau, celui du marketing, ils ont pour la pluoart un côté marseillais a vouloir nous vendre des sardines pour des baleines.
(Je mets pas de smiley pour preciser ici ou la le second degré eventuel…)
