Non, on ne peut pas prendre comme exemple représentatif des extraterrestres. Ce serait comparer les passagers d’un vol en Airbus/Boeing avec ceux de la station spatiale.
Fort heureusement, comme dit précédemment, la liberté de chacun est un atout à condition d’assumer ses décisions (et non d’attendre que les autres les prennent pour vous).
Ah ah ahahhh, Choucas qui donne des leçons sur les noms d’oiseaux. C’est la poussière qui se fout du balais
T’as oublié la 3ème catégorie: ceux qui parfois prennent un secours en rando parce que peut-être qu’ils vont pouvoir exploiter quelques thermiques et prolonger fort agréablement l’inadéquation utopique, et parfois n’en prennent pas parce qu’ils jugent le rapport bénéfice/contrainte de l’emport pas très favorable. Je ne vais pas fustiger ceux qui jugent absolument nécessaire de classer ces pratiques dans plusieurs catégories distinctes. A mes yeux, c’est un continuum sans limite vraiment claire. Et je ne suis pas Normand.
Je n’ai même qu’un seul secours, qui passe une grande partie de l’année dans ma sellette Delight 2 et qui fait de temps à autre une excursion dans un container ventral. Selon moi, remonter un secours dans une sellette, c’est un peu comme pour le pliage du secours (en moins long): une fois un petit investissement intellectuel pour comprendre le pourquoi du comment consenti, c’est assez évident à réaliser et tu gardes la main en le répétant quelques fois par an. Ce n’est pas l’amer à boire.
Non je ne donne pas de leçon
Mais je ne pense pas avoir été aussi irrespectueux que certains dans ce post. Sur certains sujets polémique, je peux comprendre. Mais sur l’emport ou non du secours, je ne vois pas en quoi on peut juger les autres sous prétexte que leur décision soit différente de la nôtre ?
non non non, il faut pas oublier de traiter le secours en rando-vol biplace que la foudre de la fédé s’abatte sur les inconscients qui ne l’emportent :canape:
Ouaip, ne pas oublier la polémique godasses de trail vs grosses pompes à la cafiste années 60 ni ces fous qui partent en montagne sans radio ni téléphone ni carte ni GPS et avec une sellette string sans aucune protection, ces mecs là devraient être interdits de vol par la fédé!
Et en plus Laurent (comme beaucoup d’autres) appelle à tort “choucas” le petit oiseau qui virevolte en montagne, mais qui s’appelle en fait le “chocard à bec jaune” qui a d’ailleurs les pattes rouges (un peu d’ornithologie ne fait pas de mal !).
Beaucoup de randonneurs (et d’autres) appellent à tort cet oiseau “choucas” alors que le choucas est un oiseau des plaines qui vit dans les vieilles ruines et les clochers et qui ne va jamais en altitude (il n’existe aucun choucas au-dessus de 1500 m d’altitude) !
Certes le mot “choucas” est passé dans le langage commun, mais son usage est erroné !
Même Samivel s’était trompé avec son célèbre livre : “Sous l’œil des choucas”. :grat:
On avait déjà évoqué cette confusion de langage sur le forum et je suis hors-sujet.
Alors non, je sais très bien que l’oiseau qu’on peut voir à l’aiguille du midi ou sur l’ensemble des crêtes hautes de notre belle région est bien le chocard.
Mais quand on reprend la première école (club-école à l’époque) de parapente, on maintient le nom. On a même maintenu le logo pendant quasi 10 ans.
Et puis le choucas est un oiseau “opportuniste”. Et il définit bien les parapentistes je trouve.
Ne sommes-nous pas des opportunistes ?
Oui nous sommes opportunistes et surtout c’est du vol libre. On a plein de contraintes et de règles qui nous conditionnennt au quotidien dont certaines ont un sens, d’autres moins.
En parapente, on a tout un tas de règles à connaitre et respecter à la lettre. En revanche c’est une discipline où on a des libertés sur certains points, notamment l’emport ou non d’un secours. Et pour une fois ne tentons pas d’établir des règles où il n’y en a pas. S’il nous faut des règles pour le secours, le short, les pompes, la radio… c’est qu’on est pas dignes de faire une pratique où il y a des libertés.
Et on a ici la chance de choisir de soi même si on prend un secours ou pas. Il n’y a pas de règle établie par l’État ni la fédé alors ne faisons pas les enfants en étant tout à coup perdus au moment de se préparer et de pas savoir si on prend ou pas son secours. Donc Mathilde la réponse à ta question la seule personne qui puisse y répondre c’est toi-même.
Si on arrive pas à se décider sur un truc où on a l’occasion de faire un choix libre et montrer qu’on est responsables, c’est qu’on a un problème avec la notion de liberté et qu’il nous faut grandir un peu.
Ici, ils ont réglementé le parachute de secours. Ils ont également réglementé les chaussures. Pas le droit de voler pied nu ou en sandales. Ils ont également réglementé que le casque ne doit pas recouvrir les oreilles et les sites s’adressent à des niveaux de pilotes. Ont doit avoir dans la sellette de quoi boire et manger. C’est écrit!
je ne tente pas d’imposer quoi que ce soit, ou d’oter la liberté à qui que ce soit, je m’interroge sur ma pratique (ça me semble plutot adulte comme démarche mais apparemment non, mais c’est pas grave) et je viens sur ce forum pour connaitre le ressenti et la pratique des uns et des autres, et ce, sans les juger ni entraver leur liberté ou que sais-je encore. Et non, je ne vais pas obéir à matthieu974 (et donc TOUJOURS prendre mon parachute) ou à Sagarmartha (et donc ne JAMAIS prendre mon parachute), à la fin je choisis moi toute seule comme une grande (enfant) que je suis,
Chacun prend ses responsabilités, et décide s’il vole avec ou sans secours.
Pour les deux types de vol rando, il m’arrive de monter avec sellette string et skin sans secours et de voler 1h en thermique à midi alors que j’avais prévu un plouf, et inversement de monter le cocon, secours et faire un plomb en passant à travers les ascendance alors que j’étais monté en pensant profiter des thermiques d’altitude pour crosser.
Bon be’ dans les deux cas, j’étais seul responsable de mon choix que j’ai assumé…
Un peu pénible les extrémistes qui veulent imposer leur point de vue !