(@) Laurent, loin de moi de souhaiter engager une discussion contradictoire sur qui fait quoi faux. Mais mon expérience professionnelle m’a démontré que l’on ne trouve que rarement (jamais) les bonnes solutions en posant les mauvais problème.
Ci après extrait de la page 18 “L’accidentalité en biplace Pro” de la présentation “Gestion des risques 2017” faite à l’occasion du Rasmo 2017. http://www.efvl.fr/node/160
L’accidentalité en Biplace « Pro » 76 déclarations à ce jour pour 67 en 2016 et 55 en 2015. Donc des chiffres en augmentation depuis deux ans. 40 au décollage (36 en 2016 / 24 en 2015), 3 en Vol (1 en 2016 / 5 en 2015) et 33 à l’atterrissage (30 en 2016 / 26 en 2015). Sur les 76 déclarations, 57 concernent les passagers (36 de niveau 1 pour 50 en 2016, 21 de niveau 2 pour 9 en 2016) et 35 les pilotes (12 de niveau 1 pour 16 en 2016 et 13 de niveau 2 pour 3 en 2016). En conclusion on peut dire que le nombre d’accidents en BI augmente mais surtout qu’ils sont plus graves. Sur ces accidents, 20 ont lieu dans des conditions aérologiques fortes à très fortes et 12 dans des conditions où il aurait mieux valu ne pas voler.
Alors quand tu soulève la question si maintenant la FFVL voudrait faire bouger les choses ce serait parce que le risques est que les primes augmentent dans un futur proche donc l’argent, je dis oui pourquoi pas mais dans quels mesures ces vols faits dans des conditions fortes à très fortes voire ou il aurait mieux valu ne pas voler ne sont pas aussi directement lié au même facteur… l’argent ?
Si c’est juste un problème d’organisation, de remplissage, de personne qui prend les réservations, alors cela ne devrait tout de même pas être impossible à revoir et meme si…
C’est le pilote qui reste quand même “commandant de bord”, non ?
Et le problème n’est pas différent si au lieu d’être pilote-biplaceur, on est accompagnateur, animateur ou moniteur. Le determinant est avant tout de faire le choix d’assumer ses responsabilités. Et sur le fond, cela ne change pas fondamentalement quelque chose que de prendre des risque pour l’argent ou la gloire (faire plaisir)
Quand il est question d’exercices trop engagés, il faut le remettre dans le contexte. Des exercices de tangages fait avec beaucoup de progressivité et haut dans le ciel n’ont rien de commun question de risques avec des exercices de tangages appuyés à 100 m sol juste avant de passer en branche vent arrière. Si le problème n’existait pas, la FFVL n’aurait pas à ce propos fait un rappel au bon sens aux ecoles (asso et pro) courant de l’été 2017 (la “lettre” peut sûrement encire se retrouver)
Ceci étant, moi aussi je pense que les exercices que tu décrit peuvent/doivent s’approcher en dehors du SIV mais avec comme impératif ; la progressivité. Qui elle seule permet à l’élève de s’habituer, à ne plus éventuellement paniquer dans les exercices et surtout au moniteur de prendre la mesure des possibilités de l’élève autant en termes de pilotage que de résistance au stress, de capacité à rester à l’écoute et d’exécuter en temps utiles les consignes nécessaires. Ce ne sont pas tant les exercices qui sont risqués (même s’ils présentent des dangers identifiés) mais bien les réactions ou absences de réaction (des élèves commes des moniteurs d’ailleurs) qui peuvent conduire à transformer ces dangers en risques et ces risques en accidents.
Et bien sûr qu’il n’y a pas de solution manichéenne telles que faire un tri des sites ou imposer de vitesses de zef maxi, etc. Les solutions ne peuvent que se trouver dans les raisonnements et réflexions/décisions des pilotes/encadrants à qui onà donner la qualification/le pouvoir de décider.
Moi je crois dans la solidarité associative et donc aussi dans la mutualisation mais en même temps je pense qu’il existe une limite à toute chose. La question est ; est-ce que les moins bons et/ou les plus mauvais (comme on voudra) Ceux qui mettent inconsciemment ou pire consciemment la vie d’autrui en danger (qu’importe si c’est pour espérer manger ou juste briller) Est-ce qu’il serait normal de les soutenir dans leur démarche sans avenir ou n’est-il pas plus normal de les empêcher en les privant d’assurance dans le futur de continuer à faire n’imp. à moins qu’ils y risquent leurs fonds propres ?
Je le répète cela ne concerne que ceux qui délibérément ne veulent pas s’inscrire dans une démarche de Bonnes Pratiques Sécuritaires à même de donner les meilleures garanties de terminer la journée en bonne sante à ceux qu’ils “encadrent” (en Bi, en école, en PE, en sortie-club, etc.)
Ceux qui sont dans une demarche de bien faire, pourquoi seraient ils inquiets/inquiétés ?


. Pour une cotisation annuelle, un calcul annuel me semble adéquat.