Sur des bulles de moins de 2 secondes de large et qui sont au maximum à 5 ou 7 mètres du relief peut importe de dégrader en virage… seul l’enchainement de virages en S hyper serrés permet de tenir…
Il s’agit d’un cas particulier dont je parle… mais ce cas est très fréquent sur du petit site de plaine en absence de vent météo.
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en fait, on ne parlait pas de la même chose. je faisais reference à des sites dynamiques faiblement alimentés, ou on n’enroule pas des “bulles” mais ou ca porte à +1.5m/s de manière uniforme le long du relief et à 1 m/s à 10 mètre du relief (diminution du venturi) , d’ou le dilemme:
-est ce que je fais du virage “pseudo-plat” quitte à m’éloigner du relief pendant quelques secondes?
-est ce que je fais du virage plus engagé pour tourner vite et rester près du relief quitte à dégrader plus à cause du virage en lui-même ?
sinon, pour la bubulle de site thermodynamique, totalement d’accord avec toi. 8)
Ce qui est primordial aussi c’est de jouer avec l’effet pendulaire en tangage pour déclencher son virage dans le bon timing, et l’action à la commande nécessaire ou suffisante va être à adapter en fonction du timing pendulaire.
C’est valable aussi dans une moindre mesure en roulis, se servir du pendule pour accompagner un virage.
En gros laisser glisser l’aile et être opportuniste sur les mouvements pendulaires et ascendances. Certains pilotes sont bluffant à ce petit jeu, ils n’enroulent pas vraiment ne tournent jamais franchement mais montent inexorablement plus vite que toi…
Ca me fait penser à un article d’un vieux Aérial sur le vol de gradient : ce que les albatros font pour traverser les mers sans battre des ailes. Il y était dit que ça s’appliquait aussi pour le parapente et que certains le faisaient. Idéalement : l’oiseau plonge vers la vague vent arrière, en traversant le gradient de haut en bas, gagne de l’énergie cinétique, puis une fois au raz de l’eau remonte brusquement vers le haut de la vague pour gagner un max d’énergie potentielle, en remontant dans le gradient. Il ressort ensuite face au vent un peu plus haut qu’il était partit et enchaîne.
Ainsi, en illustration de l’article, contre toute attente, le pilote tenait en envoyant des gros virages dans un pré en apparence peu pentu.
Mais bon c’est très particulier puisqu’il faut un très fort gradient.
Pourtant, j’ai un copain qui sait bien faire ça, et je l’ai déjà vu monter comme ça en wings…
Il fait ça sur un site à faible rendement (colline arrondie), prise de vitesse du wing bras hauts quasi-face à la pente (dans le gradient justement) et il renvoie tout de l’autre côté, et il enchaine, avec le bon timing bien sûr. Il remonte depuis mi-pente jusqu’au dessus du déco alors que les autres ailes, à plat, à basse vitesse, TC mini et tout, s’enfoncent inexorablement !
…
Ça marche. Mais faut maitriser.
Je confirme: j’ai deja vu qqun a St’hill en fin de saison comme ca: le gars “virvolté” dans les airs alors que tout le monde ploufé lamentablement. (Avec une Rush je crois). A la fin je lui est parlé et ma dit “je me suis bien amusé” et c’ etait ca: en le voyant il donner l’impression de jouer avec la masse d’air. :shock:
Un passant aurait plutot dit qu’il faisait n’importe quoi ROTFL
Et d’ailleurs ca avait l’air Hyper tripan.
Aller, je me lance, au risque de répondre un peu à côté ! :mrgreen:
Chez moi, il y a un beau site dynamique à la Sainte Baume, et le matin tôt en été, la brise de terre n’est pas trop forte pour débuter et apprendre.
Au début, je n’arrivais pas à tenir longtemps :grat:
J’ai essayé de travailler la qualité de mes virages … et c’était pareil.
Et ensuite, j’ai eu le “déclic” ! En fait il faut surtout faire son virage au bon moment (du mieux qu’on peut, ça va sans dire) ! Je m’explique :
Il suffit de tourner quand le taux de monté est le plus fort, c’est toujours au même endroit, cela dépend uniquement de la forme du relief qui génère un micro venturi. Cela permet de rester dans un bon taux de monté, le plus longtemps possible.
Voilà, ça parait peut-être évident pour certains pilotes. Mais maintenant je peux faire mon petit soaring du matin tranquillement !
D’accord avec Cathy, il y a toujours des petits endroits ou ça monte mieux, à moins de faire du soaring le long d’une digue ou un talus artificiel hyper rectiligne.
Ensuite tu parle de 1m/s à 10 m du relief c’est à dire l’envergure d’une aile ou tu as perdu déja 0.5m/s par rapport à quand tu colle. C’est en effet des petites conditions!
Moi je vole en soaring le long d’une paroie de 100m, mais en pente assez douce, les conditions ne sont pas géniale mais je peux m’éloigner raisonnablement du relief sans trop augmenter mon taux de chute, j’arrive à faire mes tournants pratiquement qu’à la sellette, mais je suis carrément accroché à ma suspente intérieur et la fesse extérieur vraiment soulevée. Malgrés cela si le rayon est trop large, ou si je me trouve dans une zone ou ça descend je n’hésite pas à mettre de la commande pour finir au plus vite le virage et aller voir ailleurs, dans ce cas je trouve que c’est toujours payant de se tirer vite fait que de vouloir limiter les dégats…
des petites conditions mais aussi et surtout des petits sites, sur ceux de plus de 100 mètres de dénivellé, la diminution des ascendances est bien moins franche, on peut bien souvent rester à 50 mètres du relief tout en continuant à grimper, ou du moins à tenir…, les trajectoires du vent sont bien plus parralèles.
Oui tu as raison, mais (petit site)* (vent moyen) = (moyen site)*(petit vent) non? et je suis donc confronté au même problème que si j’était sur un petit site dés que le vent est faible. Et il m’arrive souvent de voler et de gratter (et de ploufer!!) alors que ça ne tiens pas à 20m du relief, j’ai alors le même souci que toi pour mes virages…
je pense aussi que ca revient au même. sinon, j’ai refais des tentatives hier, suivant les différents conseils qui m’ont été donnés ici, à savoir:
sellette intérieure et commande extérieure, sellette extérieure et commande intérieure et enfin, virage rapide avec commande et sellette du même côté pour éviter de trop m’éloigner du relief.
bilan:
-le virage avec sellette extérieure et commande intérieure est assez bizarre, j’ai eu un peu de mal à m’y faire, et je tournait pas si bien que ca, même en mettant beaucoup de commande, en revanche, en transition en mode rase-sapin, c’est très interessant!
-le virage sellette intérieure et commande extérieure pour temporiser le virage est interessant, mais sous un bateau comme la bright, pas évident de tourner rapidement, la perte d’altitude est faible, mais le rayon de virage est grand, d’ou l’éloignement du relief, d’ou perte d’ascendance. mais je pense qu’avec une voile digne de ce nom, il y aurait plus de vivacité dans le virage -> un meilleur rayon de virage -> et une perte d’altitude moindre
-enfin, le virage rapide commande + sellette intérieures avec pas mal de taux de chute, mais un faible rayon qui me fait rester à proximité du relief… pas terrible, la bright dégrade considérablement et même en repartant gratter les cîmes après, j’ai facilement perdu 5 mètres ou plus, parfois ce sont ces 5 mètres qui m’envoient à l’attero.
-4eme option: le virage intelligent!
:mrgreen:
comme d’hab, gratter à fond, mais aborder le virage sur une zone d’ascendance légèrement supérieure, par exemple à la verticale d’un arbre imposant, ou bien au contraire une zone de venturi, et essayer tant que possible de rentrer vers le relief juste avant le virage… c’est pas miracle, mais ca permet dans les petites conditions de gagner mètres après mètres et de réussir à tenir :vrac:
:grat: :grat: :grat: tu fais beaucoup de soaring aurélien?
tu sais, tout le monde ne vole pas dans du +5 en montagne avec 500 mètres de gaz sous le cul !
ce genre de discussion axé “technique” est utile !!!
sans doute ton génie te permet de savoir que l’appui sellette extérieur te fait moins dégrader en virage, ce n’est pas le cas pour moi, d’ou l’interet de cette discussion…
je t’invite quand tu en auras l’occasion à venir faire du rase-cul pendant 2 heures en petite condition 1 mètre au dessus des arbres de nos sites, on verra si tu as la science infuse qui te permettra de tenir… :roll:
Ahh !
C’est beau le génie débordant d’un ardu pilote vexé nommé Makumba !
Ce que je voulais dire par là, c’est que tu peux enrouler du petit plus ou moins large… Les techniques sont alors différentes!
D’ailleurs, ce que je trouve petit aussi, c’est le thermique en hiver… C’est pas à +5 !
Ceci dis, moi, en soaring, j’enroule pas, je tourne.
Pour en revenir à ta frustration Alpine: oui oui j’en fais du soaring : ( Cf Parapente Mag Mars page 12).Puis pas que dans les Alpes.
Quand à la science infuse, je pense pas l’avoir … Je suis pas trop du genre à écrire sur 4 pages pour parler de : et la sonde vitesse sous Bright marche pas en soaring? ou alors la vitesse constructeur donnée est pas bonne?
Désolé que tu ai pris ces quelques lignes avec tant de coeur, alors que je parlais juste de " feeling ", qui est loin, contrairement à ce que tu penses, de la science …
arrete ton char, mon vieux,
tu loupes pas une occasion quelque soit le sujet de me faire passer pour un c**. t’en es même arrivé à un point ou, tu me reprochais il y a un mois d’étendre mon savoir comme un gars qui aurait essayé 15 voiles alors que je ne suis que “débutant” et hier, sans que je ne comprenne pourquoi, tu me reproches exactement le contraire: essayer de comprendre une technique dont toi, tu n’as manifestement pas besoin.
faudrait savoir, revois d’abord ton jugement en ce qui me concerne…
ensuite, il se trouve que gratter 1 mètre au dessus des arbres, oui, ca fait se poser des questions, sans doute plus que de voler avec du gaz sous le cul.
Je pense sincèrement que si, comme moi, tu ne volais que sur des sites de soaring boisés sous-toilé de 10 kilo sous une voile qui a d’ors et deja un gros Tx, tu te poserais sans doute plus de question. voila ce que j’avais à dire…
sinon, rien à voir, mais je profite de ce topic pour lancer une autre question:
“l’exploitation des thermiques en site thermodynamique”.
j’ai remarqué que les meilleures exploitations de thermiques étaient obtenues à une certaine vitesse de vent.
en effet, avec 5 km/h de vent météo, il est impossible de tenir avant de choper le thermique, en outre, la bulle ne se détache pas très facilement,; même si elle est plus puissante que lorsqu’il y a plus de vent.
avec 30/35 kilo il est très difficile d’exploiter la bulle, en monte sans problème plusieurs centaines de mètres au dessus du déco en thermodyn, mais comment alors exploiter idéalement une ascendance? j’ai l’impression non pas d’une bulle nette et propre, mais d’un truc haché qui secoue plus dans tous les sens qu’autre chose.
enfin, avec 15/20, ca tient tout juste en dynamique, mais l’activité thermique est alors la plus exploitable, et c’est à ce point de compromis que l’on a, du moins j’en ai l’impression, le plus de facilité pour enrouler…
etes vous d’accord?
sinon, autre question:
comment justement “enrouler” quand il y a du vent?
genre par vent faible, on peut se permettre de faire des cercles complets, mais par vent fort, faire un cercle, c’est se retrouver vent de cul à 60km/h face à la pente et sortir immédiatement du thermique. que faire alors?
et surtout comment réagit une bulle par vent fort?
avance - t elle à la vitesse du vent? si oui, notre vitesse relative devrait nous permettre de rester dans la bulle en faisant uniquement des cercles -> ce qui n’est pas le cas.
sinon, quelle technique utiliser ? avancer 5 secondes et tourner en une seconde puis ré-avancer 5 secondes et retourner en 1 seconde?
faire des touts petits 8 à basse vitesse?
j’arrive à faire le plaf régulièrement avec mon “feeling”, mais je souhaiterais connaitre des “techniques” qui me permettraient de le faire encore plus souvent et plus rapidement
[quote]j’ai remarqué que les meilleures exploitations de thermiques étaient obtenues à une certaine vitesse de vent.
en effet, avec 5 km/h de vent météo, il est impossible de tenir avant de choper le thermique, en outre, la bulle ne se détache pas très facilement,; même si elle est plus puissante que lorsqu’il y a plus de vent.
avec 30/35 kilo il est très difficile d’exploiter la bulle, en monte sans problème plusieurs centaines de mètres au dessus du déco en thermodyn, mais comment alors exploiter idéalement une ascendance? j’ai l’impression non pas d’une bulle nette et propre, mais d’un truc haché qui secoue plus dans tous les sens qu’autre chose.
enfin, avec 15/20, ca tient tout juste en dynamique, mais l’activité thermique est alors la plus exploitable, et c’est à ce point de compromis que l’on a, du moins j’en ai l’impression, le plus de facilité pour enrouler…
etes vous d’accord?
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oui… du moins grosso-modo
[quote]comment justement “enrouler” quand il y a du vent?
genre par vent faible, on peut se permettre de faire des cercles complets, mais par vent fort, faire un cercle, c’est se retrouver vent de cul à 60km/h face à la pente et sortir immédiatement du thermique. que faire alors?
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ne JAMAIS enrouler face à une pente (sauf si elle est TRES loin) par vent fort (et même par vent faible d’ailleurs si la pente est proche), faire des “S/8” cela permet de monter aussi bien qu’en enroulant si l’ascendance est large.
[quote]et surtout comment réagit une bulle par vent fort?
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elle se couche et s’étire et n’est plus exploitable à partir d’une certaine force du vent (je dirais àhma 35 km/h)