Plein de réflexions me viennent à la lecture du fil.
D’abord, quel est le contexte d’enroulage: c’est du petit teigneux à enrouler collé-serré ou du large mollasson? Dans le premier cas, c’est gros appui sellette, main intérieure basse, et je module la trajectoire avec les mains et les fesses.
Ce qui me dérange avec le tour de frein, outre la question de la circulation sanguine, c’est que je mentalise moins bien la tension de frein que je mets, parce que la position de ma main dans l’espace est changée pour une tension donnée.
Dans un contexte de survie dans du tout petit, c’est sellette à l’horizontale (limite contre-appui), je ramène la main intérieure vers l’épaule opposée (je gagne fortement en efficacité sur le lacet sans dégrader) et je module avec l’extérieure.
Entre ces deux cas, il y a toutes les nuances possibles!
enrouler en controlant main interieure ou exterieure
La voile et son débattement joue pour etre dans la bonne zone de pilotage, mais la sellette aussi !
Sur la Kuik2 on est finalement assez bas, et que ce soit sur la ion3 ou la rook2 j’ai pas eu besoin de faire des tours ou meme demi tour de frein mais juste etre en dragonne suffit. J’en connais meme un qui on du rallonger un peu les freins pour pas piloter trop haut…
Norbert
En enroulant tout à l’heure j’ai trouvé un argument qui me parait important.
Quand on pilote avec la main extérieur, on agit positivement sur la vitesse selon le contexte. Quand on est dans l’ascendance et que l’on souhaite desserrer le virage on freine l’aile extérieure et on ralenti l’aile ce qui est positif. Quand on arrive en bordure et que l’on souhaite resserrer le virage on relâche le frein extérieur et on accélère dans la partie moins performante ce qui est aussi positif.
Quand on agit que sur la main intérieure, on accélère sa voile quand on relâche le frein pour élargir le virage au cœur du thermique , ce n’est pas efficace !
Je n’arrive à enrouler à gauche qu’en ayant la main droite en haut et en modulant avec la gauche… Par contre pour enrouler à droite, c’est le mouvement classique d’avoir la main droite fixe et moduler avec la la main gauche. Je suis conscient de ces défauts, mais je ne me sens bien que comme ça… Peut-être que les ssangkes d’épaule de ma Kamasutra 2 sont mal réglées car avec la Karver 2, j’enroule classique (main intérieure fixe)
Pour moi je n’ai pas de regle, je m’adapte en fonction du ressenti, du vario, du thermique,des autres et de la voile. quand je suis sous la S8 j’essai d’enrouler plutot à faible inclinaison parceque je trouve qu’elle n’est pas faite pour enrouler sur la tranche et quand je reprends ma delta 2 j’hesite pas à serrer parceque avec elle il suffit d’appuyer pour tourner. Quant aux fesses , j’ai triangulé ma skypper alors les fesses…(par contre ça peut brasser, m’en fout). A chacun sa technique. A, pour la tenu des freins, j’enroule plus ou moins la suspente autour du gant et ça fini par des tours de doigt avec parfois des fourmis dans un ou 2 doigts pendant plusieurs jours ( ça c’est aprés 6, 7 h de vol). Pas essayé les boules mais quand on se sent bien avec une technique et que le rendement est correct pourquoi pas la garder.A+
Pfuiii, moi je n’enroule pas c’est du temps perdu, je pousse dans les conflus…
Bon après on peut quand même discuter, pousser oui mais avec les 2 pieds ou un seul? avec le barreau coincé par le talon ou en chaussures plates? avec un barreau en alu ou un câble souple?
ROTFL
Si y a une voile avec laquelle je devais plutôt relever la main extérieure c’était la bagherra de chez apco, sinon en appuyant trop sur le frein intérieur ça partait en négatif. Pas méchant, il suffisait de relever la main et tout rentrait dans l’ordre. Y a t’il encore des voiles comme ça?
bah tout dépend de l’ascendance en fait, et de ou on se situe dans celle-ci… non? 

Au Feeling, au Feeling !
Le fait de se poser la question est le principal !
Ha la bagherra j’ai adoré cette aile !!!
elle faisait jamais d’asymétrique mais quelques belles voir très belles frontales.
ca réveillait le pilote !! lol
guy
Citation patrick Samoens
"Quand on pilote avec la main extérieur, on agit positivement sur la vitesse selon le contexte. Quand on est dans l’ascendance et que l’on souhaite desserrer le virage on freine l’aile extérieure et on ralenti l’aile ce qui est positif. Quand on arrive en bordure et que l’on souhaite resserrer le virage on relâche le frein extérieur et on accélère dans la partie moins performante ce qui est aussi positif.
Quand on agit que sur la main intérieure, on accélère sa voile quand on relâche le frein pour élargir le virage au cœur du thermique , ce n’est pas efficace "
Tout à fait d’accord ,de plus, l’accélération de la demie aile extérieure en bordure du thermique nous permet de recentrer rapidement vers le noyau.
Autre argument pour enrouler avec le frein ext,c’est que la main intérieure plus basse est dans une zone d’effort plus important ,et on peut la garder bloquée sur les élévateur sans effort si on ne veut pas prendre de tour de frein.
De plus ce point fixe sur l’élévateur intérieur stabilise sur l’axe du roulis et entraine naturellement un appuis sellette coté intérieur.L’effort et la précision sur le frein ext est alors optimal .
Evidemment ce pilotage est efficace surtout pour exploiter des thermiques bien installés et de grandes amplitude en hauteur.Dans les petits thermiques péteux et désorganisés, pour moi il vaut mieux enrouler au feeling avec les deux commandes.
Dominique B,
Très bonne synthèse, je te rejoint totalement.

Hello, en y réfléchissant, j’y l’impression d’enrouler à l’oreille plutôt (et non d’enrouler l’oreille de Pluto hein). Du coup j’avoue que je n’ai pas fait beaucoup de test sur mon taux de chute. Mais parfois je lis que les ailes modernes sont faites pour enrouler avec quasi pas de frein, juste ce qu’il faut pour tourner quoi, et parfois, comme l’a remarqué Patrick il serait mieux de voler lentement dans le thermique (assez large), histoire de rester le plus longtemps possible dans l’ascendant j’imagine.
Alors comment ?
Sur la sigma 8 j’avais fait un système qui accelerait la demi aile extérieure pour essayer de la rendre plus “nerveuse”. C’était un vrai bordel dans ma skipper mais j’ai essayé. Après 2 vols comme je ne montais pas plus vite que les copains, j’ai tout enlevé mais j’ai essayé. En gros c’était un 2 ème accélérateur en 2 parties indépendant de l’accélérateur normale.
Je pilote mes virages avec les deux freins… Au feeling j’ai développé ca comme ca.
Après, je pense que ca vient bc de la nécessité de gérer aussi le tangage !
J ai l impression qu il existe tout un tat d effets bizarre qui nécessitent/generent des choses :
Mise en roulis
Une fois en roulis si on tire l extérieur on peut vraiment resserrer le virage
Y a tout les tangages a gérer par demi aile…
Des fois on “perd” le bout d aile intérieur. Il faut relacher 1/2s pour la laisser raccrocher avant de la reprendre.
Bref pour moi c’est une soupe complexe ! Je suis le seul ?
voici la reponse dans Mastering Paragliding (thermique light)
on centre avec la main interieure (ouvre ou ferme le 360)
on maintien l assiette de sa voile au dessus du pilote avec la main exterieure(eviter que la voile parte devant ou derriere)
y a 20 pages je peux preciser si vs voulez…
Yes ca me parait pas mal comme explication !
En effet “impossible” de gérer le tangage avec la main intérieure. Si on freine, ca fait pas tempo, au contraire, ca emplifie le virage
Pareil… je pilote aussi des 2 mains dans le thermique… a la demande.
Par contre j’essaie de mettre le moins de mouvements de commande possible, ce qu’il faut quand il faut.
Je suis toujours surpris par les gars qui arrêtent pas de donner des coups de commande !!
Apres y en a qui montent pourtant pas mal meme comme ca ! :mrgreen:
Norbert
Au sujet du ressenti des commandes en virage, je propose mon analyse de ce qu’est en fait le “virage à plat”
http://www.parapentiste.info/forum/sites-de-vols/sites-du-mourtis-faces-sud-en-versant-nord-des-pyrenees-t33522.0.html;msg569793#msg569793
Il semble bien qu’il n’y ait pas de “recette”
Le témoignage sur la Bagherra que j’ai bien connue est intéressant
D’autant plus que la Samba a noirci encore plus ce trait de comportement
Il suggère que cela tienne aussi à des choix de conception initiaux
Et c’est bien le cas
Contrairement à ce que l’on tendrait à penser en lisant de trop asceptisés essais de presse, il n’y a pas uniformité d’architecture ni de profils aérodynamique… et c’est heureux quand on a connu des années hégémoniques (Athlete et ses clones dans les années 80)
Pour comprendre ces différences réelles de comportement, il faut en fait observer comment travaillent les profils en extrêmités d’ailes lorsqu’elles sont soumises à des variations rapides d’incidence