Des choix de conception initiaux
La “relative” accessibilité des ailes de performance actuelles doit beaucoup au calage très positif des profils en plume (d’autant que c’est aussi une des “soluces” des +valables pour corriger un comportement tendant vers la neutralité ou l’instabilité spirale - mais au détriment alors de la manoeuvrabilité -
Les Apco de la fin des années 90 ont été effectivement de ce point de vue des cas d’école
Apco avait beaucoup travaillé sur les profils et la réduction du suspentage avec ses 3 lignes et demi, ses joncs en bord d’attaque, ses valves dynamiques (et aussi des miniribs à foison en bord de fuite)
NB : ne m’en voulez pas de ne parler que des Apco - jeune papa, je n’avais plus beaucoup de temps pour essayer d’autres ailes et n’achetait que des invendus d’une à deux années AirBulle pour réduire mon budget parapente (spéciale dédicace pour 777) car je savais comment en faire de très bonnes voiles de cross avec un comportement plutôt plus sain que celui des guns contemporaines qu’elles égalaient (au moins) en perfo comme l’a démontré Eric Wyss lors de sa première saison inernationale… et cela avec le suspentage gainé renforcé que j’avais fait monter dessus ( pour pouboir réalisé des noeuds de réglage en phase de mise au point -suspentes refabriquées à longueur un fois ces réglages validés)
L’occasion de rappeler aussi que le comportement d’une voile de compétition s’optimise à plus au moins 8mm sur la hauteur totale du cône de suspentage (soit beaucoup moins que les tolérances générales de fab couramment admises)
Ceci a été vérifié ensuite par le chef pilote Apco Alex Louw et Aerotest à ma demande)
Aux faibles incidences associées au pilotage accéléré leurs bord d’attaque se comportaient de façon très similaire aux shark noses actuels, demandant très peu de contrôle en tangage, s’enfonçant plutôt que d’abattre en sortie de thermique
