continue come ça, et le piaf va se transformer en… rapace (pour la qualité de vol hein! j’ai rien d’autre a sous-entendre)
Escape Gliders / S'Lide 14,16 et 18
J’ai vu jean-Vincent, boss de Spirit Parapente à Saint Vallier décoller avec la 14.0 dans pas d’air, eh bien, on peut dire qu’elle prend bien en charge, c’est sûr , et vu la banane qu’il avait en bas … 
Voila trois vols que je fais sous une s’lide 18 et franchement, quel pied !!
Mardi, montée a pied par le pal de fer (on sent la différence dans le sac et sur les épaules !), une demi heure de gonflage sur la pente école de l’office du tourisme pour apprivoiser la bête et c’est parti pour la moquette.
Le décollage est une formalité, je n’ai pas eu l’impression de devoir courir beaucoup plus que d’habitude. Il faut dire que je ne suis pas bien lourd (68kg) et équipé d’une sellette light. En l’air, c’est super ludique, très réactif en restant très sain. Pourtant ce matin là le nord ouest souffle et les parapentes sont brassés au passage sous le vent du pilier sud. En mini, ca passe crème.
J’ai trouvé l’accessibilité impressionnante et le plaisir de sentir les réactions rapides de la voile aux sollicitations du pilote. L’atterrissage m’a paru aussi simple que le déco. Une petite prise de vitesse avant une finale en flair et posé comme une fleur. J’ai trouvé l’arrondi bien plus efficace que sur une ultralite 19 essayée il n’y a pas longtemps.
Un deuxième vol a suivi dans des conditions très stables: j’en ai profité pour m’amuser et il a de quoi faire. Les wings sont une formalités et le machine répondant précisément à la commande permet vraiment de corriger les petites imprécisions. J’ai trouvé le plané aussi très bon, deux types ont décollé devant moi en spiruline 18 et m’ont paru descendre bcp plus vite que moi. Il est vrai que nous n’avions pas le même gabarit, mais par contre nous avions tous la même banane à l’attéro. Et tous les mêmes conclusions, la mini voile est vraiment super fun, on retrouve de vraies sensations de glisse et du coup on a très envie de s’amuser et on finit par faire des vols ou on ne reste pas beaucoup à plat !!
Et puis cerise sur le gâteau hier: un super soaring sur la face sud de la dent de crolles. Ça tient aussi bien que les parapentes, la précision a la commande est vraiment très agréable pour affiner son placement dans la masse d’air, bref un grand moment de plaisir…
Donc a tout ceux qui ont envie d’essayer les minis voiles, foncez c’est du plaisir assuré !!!
Moi maintenant j’ai hate d’essayer une 16
On s’est croisé hier, en l’air, je t’ai demandé la surface de ton aile… C’était vraiment sympa de voir ce petit chiffon tenir en soaring avec les parapentes, je regrettais de ne pas avoir pris la spiruline 18 mais à 68kg, je comprends mieux… Je te rends 15kg et je doute que j’aurai tenu…
Les deux dont tu parles dans ton message sont des copains et sont en effet de bons gabarits.
C’était vraiment dément hier ce soaring à 7 voiles sur la Dent, j’y suis resté trois heures!
Je peux te faire tester une 15 si tu veux skp… mais une bercut
Salut à tous. My two cents.
Je viens étaler ma prose. Pas pour ramener ma fraise ; mais au contraire pour donner l’avis d’un parapentiste moyen qui n’a jamais mis sa sellette sous des voiles de cette taille.
Je ne recherche pas spécialement à descendre de la montagne au taquet. Gros faignant que je suis, je trouve que monter est difficile, alors c’est pas mon genre :oops:
Mais toujours sur-toilé (parce que pas assez lourd), j’ai voulu essayer de fortement réduire la voilure pour pouvoir supporter des conditions un peu fortes qui me sont interdites en temps normal, sans pour autant taper dans des voiles demandant de grandes qualités de pilote. Dans mes meilleurs jours, je vole à 3,2kg/m². C’est mou, ça avance que vent dans le cul, ça ferme pour un rien. Sous la S’lide 16 , je suis à 4.7 (en projeté).
Sur les conseils de Nicolas Brenneur, du haut de mes 53 kg, je suis allé essayer une S’lide 16 à Millau où Fred Leccompte m’a très gentil accueilli et briefé sur l’utilisation de cette voile.
La semaine dernière, Puncho, déco nord, accroché à ma vielle sellette de paramoteur (mon matos est à 4500 km d’ici), je suis un peu inquiet du mou des conditions avant de m’élancer. J’aspire à essayer la voile ; pas juste faire un énorme plomb tout droit jusqu’à l’atterro. Je tire timidement sur les avants. La voile monte docile et marque un léger temps d’arrêt avant son apogée. Elle tient sur la tête sans sourciller. Demi tour face à la pente, et là, première surprise : juste en relevant la tête, on embrasse d’un seul regard toute la voile ! Peut être un effet d’optique du à sa corde, elle à l’air très en avant au dessus de moi.
Trimmé à fond, je commence à courir et me fait prendre en charge progressivement mais sensiblement pour une course de 4 bonnes foulées. Pour le peu de vent présent au moment du déco, je suis agréablement surpris.
Le temps de m’installer convenablement dans la sellette, je me fait cueillir par un thermique en sortie du déco et me voila en train de grimper doucement…
Pris au jeu, je gratouille ce que je peux pour finalement 30 minutes de vol bien sympathiques, loin du plouf envisagé.
Quand la masse d’air bouge (oui ça arrive, et c’est souvent souhaitable pour faire durer le plaisir) la voile bouge assez rapidement au-dessus de la tête avec de petites amplitude, mais se recentre d’elle même. Très amortie (et rassurante) en tangage, j’ai initialement tendance à sur-contrôler en roulis. Fred m’avait prévenu : " Si ça bouge plus que voulu, relève les mains, laisse voler la voile et elle stabilise". Dont acte. Et ça marche. Les inputs à la sellettes sont beaucoup plus efficace que ce que j’ai jamais connu (c’est à dire pas grand chose). La commande aussi est vive. Le bon en avant de charge alaire dont je fait l’expérience est jouissif. Néanmoins, les débattements ne sont finalement pas si loin de ce que je connais. En appuyant convenablement sur la seule commande intérieure, la voile plonge plus dans le virage qu’un PP classique. Le relâchement de la commande ramène tout le monde au calme sans besoin de contrer de quelque manière. Le virage standard se tient avec la main extérieure sans souci. Heureux de ce premier contact rassurant, je vais me poser à Millau plage. Vent quasi nul sur les 30 derniers mètres, je pose en deux appuis.
Ce premier vol m’a juste fait gouté aux possibilité de la machine. Et j’ai eut l’impression d’avoir beaucoup moins à me battre qu’avec mes 22m² habituels pour que ça reste là ou il faut au-dessus de ma tête.
Cet après midi, identiquement équipé, je suis allé à Valflaunès pour découvrir un peu plus la S’lide.
Préparation de l’équipage sur le petit déco. 8/8 de plafond 600 m au-dessus et pétole. Les 4 sites météo consultés ayant des avis divergeant sur ce qui allait se passer, j’avais choisi un site accessible. Mais le plouf est une option amère à Valflau car la circulation en cette saison est…faible (voire moins).
Donc prêt au départ, je m’offre une petite sieste en attendant un hypothétique sud-est… qui fini doucement par arriver. Quand il me parait convenable je monte la voile et reste là une dizaine de minute à jouer avec.
Ce qui est surprenant pour moi, c’est cette voile qui se ballade de droite à gauche au-dessus et revient seule. Mes actions correctives additionnées avec sa faculté à revenir son plus perturbatrices qu’autre chose. Je la laisse vivre et tout va mieux. Ca fait d’autant plus plaisir que quand elle prend de l’angle, elle ne me traine pas à plat ventre à travers les buissons comme j’ai l’habitude de faire. Finalement, le vent s’installe sur la crête à 20 km/h. Je me sens déjà pas mal sustenté. 2 pas dans les cailloux et me voila en l’air. La phase d’accélération est là aussi un poil plus longue (qu’à mon habitude) avant que ça commence à monter. Je pars vers la droite en longeant la crête direction l’Hortus. Tiens, le vent est moins sud-est que ce que je croyais. Ca avance bien ; je dois avoir une petite composante de cul. Je monte tranquillement rassuré sur le fait que je ne devrais pas avoir besoin de me vacher dans tous les champs préalablement repérés du déco. Demi tour avant d’arriver avant la fin de la falaise Est. Et je commence à jouer avec la voile. En deux francs appuis sellettes (sans commande), je passe à l’horizontale. Avec un chouille de commande, ça fait des wings sans effort et sans sueurs. Sans sellettes, juste à la commande franche, la voile vire sec en plongeant et restitue l’énergie en sortie sans pour autant créer de mouvement de tangage demandant au pilote de devoir agir pour éviter une chiffonnade intempestive suite à un plongeon de la voile après une ressource. Bref, je me sens bien. Me voila reparti dans l’autre sens le long de la crête. Tiens le vent à tourné ? Crétin, t’as pas le vent dans le cul ; tu voles juste vite ! Alors je détrime (gentillement) pour voir ce que ça donne.
Waow. Le long de la falaise, j’ai l’impression (surement fausse) d’avancer comme en planeur. C’est jouissif, grisant. Mais je me méfie de ma faible capacité à manier correctement l’engin et ne me rapproche pas trop du caillou, histoire de ne pas alimenter les statistiques. Je garde l’atelier botanique pour un autre jour.
40 minutes de soaring à découvrir un peu plus la voile et ses possibilités sans aucun moment de frayeur ou de doute. Je suis ravi.
Je repose sur le plateau derrière (légèrement sous le vent du relief) parce que j’ai froid. Je suis revenu les trims au neutre et me fait baisé avoir par le changement de direction de vent. Il m’en coute un joli flare de 20 m et 4 foulées.
Bilan personnel : ça vole bien, c’est précis et réactif, très amorti si on ne sur-contrôle pas, finalement peu exigeant pour ce que j’ai vu de enveloppe de vol. Pas un bruissement de stab, pas une amorce de fermeture, c’est solide.
Loin de moi de comparer ou de juger. Comme je l’ai dit plus haut, ce ne sont que les premières impressions d’un pilote lambda qui essaye ce genre de machine. Je n’ai aucune référence pour comparer avec des voiles du même type. C’était juste pour communiqué mon ressenti aux autres néophytes qui voudraient s’y essayer.
J’ai comme l’impression d’avoir trouvé l’outil qui va me permettre de voler quand la brise de mer méditerranéenne est trop forte pour déplier ma voile. C’est surement pas l’engin de cross du 3eme millénaire, mais c’est un jouet largement accessible qui me permet d’élargir mes fenêtres de vol de manière sensible.
Bons vols à tous
:boude: a c’est malin, je pensais que la cure de désintoxication était loin derrière, j’avais presque oublié ce qu’était une mini voile, et voilas que je lis ce post, et que j’ai envie de replonger…
Essai de l’Escape SKP S’Lide 16 :
Dans ce fil, je met juste mes impressions sur cette voile, dans le lien à la fin vous trouverez le récit de ma journée, qui est un complément.
Je récupère la voile ce matin à 09h à Saint Hilaire.
Revue matériel :
Le sac Escape :
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C’est le point faible. Il est de bonne facture mais pourrait être mieux.
Le tissu est costaud, les sangles de compression sont efficaces, mais la poche sur le dessus n’est pas pratique, si l’ouverture était différente on pourrait mettre le casque, Dommage.
Le volume est pour moi très bien. Il doit être difficile de mettre une sellette à planchette dedans. Mais bon, ça c’est pas grave
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Malgré des sangles d’épaules peu enthousiasmantes et une ventrale qui est trop large (ou j’ai la taille trop fine ?), il n’y a rien à redire sur le confort avec un tel poids (sellette radicale, voile, doudoune, casque, radio, 1.5L d’eau soit~7kg)
La voile :
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Ben c’est du mini, 16 m2 c’est pas grand. Je suis à peu de chose près à 85kg de PTV.
La construction est identique à celle d’un parapente, suspentes gainées, tissu épais, élévateurs sangles larges, bord d’attaque en milar.
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Malgré des pressions de frein faible, il y en a un qui a été arraché.
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Je plie la voile en accordéon sans m’appliquer particulièrement, comme je le ferai au quotidien et la rentre dans mon sac de montagne de 40L. Je rajoute, la sellette, le casque.
Il reste un peu de place mais pas grand chose. Un sac de 50L ferait parfaitement l’affaire pour les grosses randonnées.
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Direction la pente école pour 2 gonflages sans vent, sur le déco sud c’est très légèrement alimenté, je fais aussi 2 gonflages. Rien à redire à ce moment-là
Sans vent, en 3 pas la voile est sur la tête il faut ensuite bien courir pour la prise en charge.
Même sans action volontaire de ma part elle n’a pas tendance à passer devant (détrimé de 1-2 cm).
Si la voile n’est pas bien mise en corolle, le bord d’attaque s’affaisse pendant la montée, mais ne gène pas le décollage.
Vent de travers la voile se met toute seule dans le vent et au-dessus du pilote.
Avec une très légère brise la voile monte toute seule.
En vol, la voile travaille sur la longueur mais pas autant qu’une Spiruline.
Le tangage est très raisonnable, la voile doit être tenue mais dans la majorité des cas, une action du pilote pour le contrer devient du sur-pilotage. Par contre en roulis la voile est vive, en créant du roulis on s’aperçoit que la voile ne le dissipe pas ou très peu.
La neutralité spirale est vite atteinte mais facilement gérable.
Le virage m’a beaucoup plu, c’est plus tendu que la spiruline et la Bip-bip. Ça se pilote plus aussi. Par contre arriver à enrouler plus de 2 tours est très difficile, la voile à vraiment envie de plonger, mieux vaut faire des 8.
Trimée la voile est un petit vélo avec lequel on peut enrouler, détrimée elle se froisse un peu, prend vraiment de la vitesse et devient une aile rapide. Les effets des trims sont conséquents et permettent de réellement adapter le régime de vol.
A l’atterissage rien de bien sorcier, faut s’y faire et ne pas refuser le sol. En s’y prenant bien on dissipe la quasi-totalité de la vitesse.
Bref une très bonne petite voile qui m’a convaincue. Elle n’est pas vraiment dans le même registre que les spirulines & co et c’est ce qui me convient, elle est plus tendu, plus joueuse, peut-être un peu plus perfo mais nécessite aussi plus de compétences de la part du pilote.
Je vous invite à lire à le fil suivant qui est plus subjectif : c’est le récit de ma journée.
the speed day
Des petites remarques:
Ils vont faire évoluer le sac, en effet, la sangle ventrale est trop large 
Pour ce qui est du comportement, je suis assez d’accord à un détail pré: Les spirulines et les S’lides ont exactement les mêmes perfos… Mais la S’lide est plus tendue en effet, ce qui donne un gonflage plus rapide et un virage qui plonge plus loin. Le virage est plus en 2 parties sur la S’lide, si l’on ne tire pas trop, il reste plat, si l’on enfonce rapidement, la voile donne un vrai “coup de cul” pour jouer. La spiru est plus linéaire, plus “féminine” (en rondeur, ou plus souple quoi).
Donc la différence entre les 2 est de l’ordre de l’appréciation personnelle de ce que l’on cherche en vol, les perfos, nous n’avons rien vu sur de longue transitions qui laissent à penser que l’une vol mieux que l’autre.
Pour les nouvelles s’lides, (rien de nouveau juste une nouvelle production!) est faite en europe et non plus en Asie, ce qui rend les finitions un poil au-dessus de ce qui était le standard chinois.
Voilà
jv
bonjour
quelqu’un pourrais me renseigner sur le poids et le prix de la 18 ?
Bonjour,
Je viens d’acheter un S’lide 16. J’en suis ravis. Habitant en bord de mer, ca me permet de voler plus souvent et c’est plus amusant. Je vous joint une vidéo prise il y a 15jours en Normandie. Avec un vent de 30km/h régulier, deux parapentiste n’ont pas osé sortir, et moi je volait. C’est top!
http://vimeo.com/33111838
Bon vols!
Pfff, j’y ai passé l’après midi pour réussir à intégrer cette vidéo.
Non seulement je suis mauvais en mini-voile et nul en vidéo, mais en plus je suis une brèle en informatique… :affraid:
Merci au Tuto vidéo 
Bref, quelques images sans prétention pour montrer un peu ce petit jouet facile qu’on ne voit pas beaucoup sur le net…
les caracteristique des minis ne sont pas du qu a leur taille