Chez moi c’est le parapente qui a joué le rôle d’envahisseurs et qui a gagné la bataille… ou est-ce la guerre ? :taupe:
est-ce que ça vous a déjà fait ça ???
C’est clair, la même pour moi, la moto ne sort plus du tout les W-E depuis qu’on vole, je vais juste au boulot avec de temps en temps quand il fait beau pour compenser la frustration de ne pas pouvoir aller voler… 
Si tu gères bien tes objectifs, tu pourras associer le vol et la moto 
http://4everstatic.com/images/674xX/sport/motocross,-saut-a-moto-147226.jpg
Si tu gères bien tes objectifs, tu pourras associer le vol et la moto
Comme Werli par exemple 
Salut Chounier
et les autres bien sur
Je suis dans la même config que toi en se moment,couteau dans les dents a fond quoi… (sauf l’age 53 :roll: )
ses dernier temps j’avais l’impression de régresser!! de ne plus avancé dans ma progression.Alors que le début de saison était bien reparti
Je m’était fixer un but faire mes premier grand vol de pleine,Clécy, Pont D’Ouilly,ou les sites Breton ou l’ on peu partir… Bref les sites les plus proche de chez moi!! de changer de d’aile
Sauf que samedi j"ai pris un carton!!!
http://www.ouest-france.fr/pleneuf-val-andre-un-parapentiste-accidente-et-blesse-dans-la-falaise-3403820
Je n’ai pas écouter la petite “voie”
qui me disais stop!! tu ne te fait plus plaisir tu force
Après les trois dernier jours de réflexion dans le lit a l’hosto!!
Je pense qu’il faut accepter d’avoir une baisse “comme me la dit Manu de Ouest parapente la progression n’ai pas linéaire”
le boulot,la famille ,la fatigue mental et physique
Bref je m’en sort bien…deux cotes quelques bricole et contusion pulmonaire
Je suis rentrer a la maison hier soir
Voilà!!! désolé pour l’écriture j’ai encore la tète dans le c!!!
Yann
Sauf que samedi j"ai pris un carton!!!
http://www.ouest-france.fr/pleneuf-val-andre-un-parapentiste-accidente-et-blesse-dans-la-falaise-3403820
Aie ! Pas de séquelles ?
Qu’est-ce qu’on appelle la “falaise de la plage de la Ville-Berneuf” dans Ouest-France au juste ? Je ne connais pas beaucoup de falaises sur la plage de St Pabu…
Personnellement, je ne connais plus qu’un seul parapentistes (salut Yo, pourvu que ça dure !) dans la bonne centaine que j’ai pu croiser de plus près, qui n’ait pas eu de gros carton, moi y compris.
:grat:
c’est quoi “gros carton” ? parce que 1% de chanceux, ca fait une stat plutot radicale!?
Ne vole plus milieu de journée pdt qq temps. Va faire 10 décrochages et marche arrière en milieu sécurisé et encadré. Laisse voler et joue avec le réglage de ta ventrale. Règle cette sellette de m. Alimentation, sommeille, exercices ? 
Ouais, t’as raison, j’aimerais bien savoir combien de pilotes parmi les 15 000 (?) en activité ont déjà fait 10 décros avec marche arrière…
500 ?
pour moi pas de décro, juste des fermetures asymétriques en stage jusqu à 65 70% et maintien de cap
Va faire 10 décrochages et marche arrière
Rhooo la vache, la méthode de guerrier! Hou lala Ça rigole pas à Tenerife, c’est un remède spécial traumatisé, une cure spécialisée, mais attention, si ce programme psychologique fonctionne pas, il risque bien de te donner 10 bonnes raisons de raccrocher définitivement.
Tiens, ça m’donne des idées. Au ski, mon gamin est complètement flippé depuis qu’il s’est mis une grosse pelle sur une chtite bosse…je crois que je vais le forcer à faire du tremplin.
un peu de saut à ski tu allies les 2 :sors:
Ma petite histoire (longue mais dans le contexte du sujet!):
Le constat est arrivé en discutant avec des dizaines de pilotes ainsi qu’a des professionnels. Je suis persuadé qu’une trop grande partie des pilotes volent sans se faire réellement plaisir.
Quel que soit le niveau (même les plus grands !), je me suis rendu compte qu’ils avouent à demi-mot serrer les fesses très souvent en vol, ils se font parfois peur, craignent l’incident. En gros la performance est là, mais la sérénité pas toujours !
Pourquoi ? Pourquoi s’obstiner à se mettre dans des conditions fortes et vouloir à tout prix faire le plus grand cross ? Est-ce forcement une finalité quand on fait du parapente ?
Personnellement, je me suis peu à peu rendu compte que la satisfaction d’un vol cross arrivait quand j’avais retrouvé le plancher des vaches. J’étais fier de ma performance, mais je n’éprouvais pas ce que j’étais réellement venu chercher dans le parapente : la douceur, le calme, le point de vue, le plaisir tout simplement ! Mais je continuais, car mes amis, les récits, l’effet de groupe m’entrainait indéniablement dans le cross et les grosses conditions, cela me semblait incontournable et être la progression logique dans l’apprentissage.
Aujourd’hui avec le recul je me rends compte que c’est ultra faux et que j’ai failli arrêter après une frayeur comme certainement beaucoup car je me demandais si c’était vraiment fait pour moi. Combien de pilotes arrêtent après un vrac ou un secours qu’ils n’auraient jamais eu dans des conditions calmes ? Les stats parlent d’elles même, 30% des pilotes arrêtent chaque année et sont remplacés par des nouveaux pilotes… On devrait ptet se poser des questions non ? Les débutants qui arrivent en stage initiation viennent-ils dans l’optique de faire un triangle FAI de 100km ou découvrir le plaisir de voler en parapente ?
Certains cherche à dépasser leurs limites psychologiques et ils y arrivent très bien, est-ce vraiment ce que vous cherchez sous votre voile ?
Voici comment je pratique le parapente après 10 ans de pratique :
le matin très tôt quand il n’y a encore personne je décolle sans aucune pression d’objectif, j’enlève mon casque et je lâche les commandes, je respire le grand air, je regarde le paysage prend pleinement conscience que je vole comme un oiseau, je vois la ville se réveiller, la lumière est magnifique, l’air et limpide. Je vais voir de très près les 2 chamois qui ont l’habitude de se mettre au même endroit chaque matin. Je me sens vivre et je suis heureux d’être en l’air, je savoure chaque instant. La journée est toujours bonne quand je commence par voler !
Le midi il m’arrive d’aller voir les pilotes décoller. C’est instructif, on se rend compte que plus de la moitié n’ont rien à faire là et qu’ils ont peur avant même de décoller. On sent une tension, un stress très fort dans les visages et les comportements (j’en ai vu un pisser 3 fois !!)… Au début j’avais envie d’aller voler avec eux, mais avec le temps je me dis que je suis très bien ou je suis.
Le soir je fais du vol rando. Un excellent moyen d’avoir la récompense d’un vol après du sport que je ne ferai certainement pas. Il y a parfois la bonne surprise de tenir un peu en restitution, c’est doux, agréable et je ne m’attends pas à prendre la voile sur la tête. Les couleurs sont aussi magnifiques et toujours différentes, je m’amuse à faire du waga entre les cimes des arbres, c’est technique et jouisif d’être si près du sol. Je retrouve l’aspect pilotage que me plait beaucoup. J’ai la banane pendant tout le vol, je savoure chaque mètre que j’ai monté avec la voile sur le dos. Bref, je prends mon pied !
Aujourd’hui je pratique le parapente sans pression ni objectif, plus de boule au ventre de stress, d’analyse qu’on refait 10 fois avant de voler, et je vous assure que j’ai jamais pris autant mon pied!
La priorité absolue est de se faire vraiment plaisir en vol. Ne cherchez pas à faire comme les autres car ils font rêver tout le monde au bar de l’atterro. Posez-vous les bonnes questions et apprenez que les bons pilotes sont ceux qui volent le plus longtemps et non le plus loin. On assimile trop facilement un bon pilote à un pilote qui fait des bornes, je vous garantit que c’est absolument faux il suffit de les regarder décoller.
Hélas, quand on se rend compte de tout cela il est bien souvent trop tard.

La priorité absolue est de se faire vraiment plaisir en vol.
karma+
Une évidence mais qu’il est toujours bon de rappeler!
Ca fait plaisir de vous lire les gars…chacun avec votre style, avec votre vécu et votre expérience…mais vous me forcez à me rappeler mon biplace offert par ma femme et mes enfants pour la fête des père où j’ai découvert la nature vue du dessus où j’en suis resté ébahi… tellement c’était déconcertant…nouveau, renversant…et qui m’a fait dire “un jour j’y retournerais”
après c’est très certainement la lecture de la presse spécialisée, les échanges avec d’autre pilote, un fait surement sociétal, doublé de mon caractère intrinsèque qui m’a poussé à chercher ces performances inutiles, j’ai oublié le plaisir de croiser mes trois milans sur mon petit site local même dans un vol de 4 minutes après 45 minutes de marches à pieds…j’ai oublié l’odeur des arbres dans une colonne de thermiques…j’ai seulement cherché cette saison à optimiser les transitions, a assurer les plafs, a augmenter la vitesse moyenne sur le saint heynard/granier…) à passer cette foutue savoyarde…surement pour me faire croire a moi même que je faisais partie des grands…j’en ai oublié ce troupeau de chamois magnifique dans le cirque de saint même (merci THONYX)…
certains évoquent le stress au déco, et le fameux pipi de la peur, c’est tout a fait ça, au point de s’isoler des potes avant de décoller, de ne plus avoir cette fameuse banane juste pour ce dire qu’en quand ca va partir va falloir bagarrer…
vous me rappelez aussi mon tout premier gros plaf…avec ma voile école, et le miracle de monter dans l’air…de voir les maison comme des jouets, de voir la vie d’en haut…
vous me rappeler aussi que sans plaisir on risque le carton !!!
bon rétablissement à toi YANSOLO…et désolé que tu ais du en passer par là
vous me rappeler aussi que le parapente est une belle grande communauté où chacun prend soin de l’autre, et que j’ai même perdu ça, au risque parfois de m’être foutu de la tronche de mes potes du club car ils ont “QUE” plouffé alors que c’était la journée à mettre des bornes…et de ronger mon frein toute une soirée quand ils en ont mis plus que moi !!! bref comment devenir con sous sa voile juste parce que c’était sensé être une voile qui faisait 100 bornes facile…et quand je dis la voile…elle y est pour rien elle…
en tout cas j’essaye de réagir et d’interroger ma pratique…oui je retournerais me mettre des fermetures et des décros au dessus du lac…et surtout je vais retrouver la convivialité de mon petit club du forez en me rendant dispo pour assister nos pilotes bi…en assurant des navette plutôt qu’en faisant chier les collègue pour venir me récupérer à 30 bornes du déco…et retrouver un peu de bonheur même dans un plouf…en attendant je vais aller enrouler du câble !!!
Merci à tous…c’était le SOS d’une terrien en détresse…lol
Je te remercie chounier 
Mais j aurais du faire comme toi en parler avant!!! mais je pense repartir quand même, après mon rétablissement
Et surtout me refaire plaisir
Courage a toi aussi et a tout ceux qui on un cou de moue :dent: :dent:
Courage a toi aussi et a tout ceux qui on un cou de moue :dent: :dent:
on dit
un cou de morue
ou
un coup de mou
mais pas un cou de moue :lol:
Attention, il ne faut pas confondre “se faire plaisir” et “ne pas se faire peur”… Cela n’est pas forcément en relation… Deja par ce qu’il y a parfois des gens qui se font plaisir en se faisant peur. Et puis par ce que pour le mortel un peu plus commun il me semble que ce n’est pas completement en opposition de se faire plaisir en se faisant malgré tout peur de temps en temps.
Pour ma part, je vole toujours avec le but de me faire plaisir, je fais du cross non pas pour la performance (cela serait prétentieux de parler de performance quand la majorité de mes vols tournent autour de 30/40 bornes), mais avant tout par ce que j’aime ça… Ce que j’aime c’est de me faire un sommet en montant en vol pour aller voir ce qu’il y a derrière, et j’y vois un autre sommet au-delà duquel j’ai envi d’aller voir… Pour moi le cross c’est de la rando en vol. J’adore enrouler avec les rapaces, surprendre des marmottes en passant un relief ou causer aux chamois le long d’une falaise ou encore découvrir la vue derrière un sommet. Du coup forcément j’ai envie d’aller voir plus loin, souvent c’est le plus loin qui m’amène à voler plus longtemps plus loin… J’adorerais faire 300 bornes et poser en Suisse tout simplement pour voir comment sont les montagnes le long du chemin…
Après, c’est pas par ce que je vole toujours pour me faire plaisir et qu’au quotidien j’ai toujours le nez tourné vers le ciel en train de rêver de vol qu’il ne m’arrive pas des fois de me faire déboiter en l’air, d’avoir un passage du vol où je passe à la machine à laver par ce que comme un con je me suis foutu sous le vent et que je regrette d’y être, ou encore de m’engueuler moi même par ce que je n’arrive pas à me sortir de mon point bas où je me suis mis en allant trop vite sans assurer le plaf au thermique précédent, voir même de poser avec la gerbe tellement je me suis fais brasser sur un vol… Mais au final j’aime toujours autant voler et même après un vol pourri j’ai encore ce regard vers le ciel et cette envie irrépressible d’y retourner… Tout de suite ou plus tard. Peut être que mon regard changera si un jour je me fais un gros sketch, mais le plaisir de voler est toujours autant présent malgré qu’il m’arrive de ne pas apprécier certains passages d’un vol, donc ces deux sentiments ne sont pas forcément en opposition… En tout cas tant que cette peur ne devient pas trop présente car là il n’y a plus de plaisir et je comprends tout à fait que la question de voler encore se pose.
Les stats parlent d’elles même, 30% des pilotes arrêtent chaque année et sont remplacés par des nouveaux pilotes…
Très intéressant, je me suis toujours posé cette question sur le renouvellement du vivier de pilotes.
30 % c’est énorme. C’est une étude sérieuse ou juste une déduction suite à discussions avec des moniteurs ?