Non ca vient de la FFVL
http://federation.ffvl.fr/sites/ffvl.fr/files/Statistiques%202014.pdf
Page 1 : On peut compter 5455 nouveaux licenciés pour environ 20 000 pratiquants parapente au total. En 2013 c’était 6450…
En 3 ans on renouvelle l’ensemble des pilotes.
est-ce que ça vous a déjà fait ça ???
Euh, non, petite erreur d’interprétation : ça ne veut pas dire que tout le monde abandonne l’activité au bout de 3 ans.
Ca peut vouloir dire aussi bien que 15000 pilotes restent ad-vitam, et 5000 nouveaux ne font qu’un an, chaque année.
Et toutes les variantes entre les deux.
Pas évident en effet les stats…
Ce qu’on en déduit c’est qu’il y’a plus de 5 000 personnes qui découvrent la parapente et 15 000 pilotes qui n’en sont pas à leur première année.
Ca nous fait donc 25 % de parapentistes qui découvrent l’activité chaque année (pour 2014 en tout cas).
Ce qui ne veut pas dire qu’ils remplacent forcément des gens qui arrêtent. D’ailleurs sur ces 5 000 seule une petite partie continue.
Donc on ne renouvelle pas tous les pilotes en 3 ans dieu merci parce qu’on est un paquet de dinosaures sur les sites :mrgreen:
Salut.
Je me retrouve aussi dans pas mal de récits sur ce post. Je vole aussi depuis 2009 avec aujourd’hui plus de 200 vols. Ce qui est finalement pas grand chose en 5 saisons de parapente. J’ai toujours voulu varier les pratiques sans but précis. J’ai donc fait autant de vol rando que de vol sur site en local ou en cross.
L’an passé par contre j’avais aussi une grosse envie de faire des bornes. J’étais remonté et je volais avec quelques collègues dans les bons de la cfd. Après pas mal d’échec, et surtout des moments où j’avais plus de plaisir car énervé de vacher trop vite.
Puis à Millau j’ai fait un joli crash avec poignet pété. La clairement j’ai compris que j’avais flirté avec les limites et potentiellement pris des risques.
Cette année j’ai acheté un appartement, déménagé au printemps et donc pas la tête au cross et même pas vraiment envie de voler.
Finalement l’envie revient naturellement avec une reprise cool dans le Vercors où j’habite désormais. J’ai donc fait pour le moment que 3 vols et pas mal d’heure de gonflage et wagga à l’aigle. C’est pratique à 5min de chez moi, c’est paisible et de toutes façons avec la météo de con cette année, sans poser de RTT c’est chaud de voler ! Et j’ai quand même pas mal de taf.
Aussi j’ai racheté un VTT qui marche fort donc gros plaisir de rouler en montagne en plus dans un terrain que je connais peu.
Bref cette saison, le parapente, je vais m’en servir UNIQUEMENT pour le plaisir. Pour faire ce que j’aime vraiment. Une rando en fin de journée, un vol local quand les conditions sont saines, faire du soaring sur mes sites fétiches de la Drôme…
Malheureusement je pense que quand on pense trop parapente, à moins d’être un pro ou très doué on perds un peu le discernement nécessaire. On veut aller voler coûte que coûte même quand les conditions sont moisies, on flirte avec des limites de vent sur des sites qui tolèrent tout juste, on pousse les limites du raisonnable en terme d’aérologie…
Clairement je pense que d’arriver à se forger son propre but et d’arriver à se couper du jugement des autres est pas évident surtout pour des gens qui débutent dans l’activité.
Mais ça c’est idem dans les activités comme le ski de rando par ex ou la poudreuse (ou la pente raide) est érigée en grall absolu, en escalade avec les cotations…
En tout cas, clairement je pense qu’il faut pas voler en voulant imiter qui que ce soit. Tout le monde a sa psychologie à lui. Personne n’est pareil et donc il est difficile de vouloir faire comme son voisin.
++
tout à fait !!!
Superbe argumentation pour le vol plaisir, Chamalot et JulienF.
JulienF, j’espère toujours que l’occasion nous sera donné de frotter les stabilos emsemble avec les vautours devant la Puncho d’Agast et plus loin. Si le coeur t’en disait, un peu comme avec remonter sur le cheval et refaire le même obstacle après une chute, nous sommes sur Millau pour la 2ème quinzaine de juin.
Sinon et dans tous les cas bon plaisir en selle ou sellette.
Bonne journée,
Salut wowo !
Malheureusement, pas de Millau pour moi cette année, car j’avais trop de truc à gérer coté perso, au niveau logement et travaux.
Mais l’an prochain j’espère bien y retourner ! Car même si c’est pas toujours évident pour crosser, en local ca reste super sympa. Justement je crois que mes copains y sont à peu près dans cette période ! Tu les croiseras peut-être les “GLLOQ trott’air” !
A bientôt !
Encore un exemple borderline de samedi… Après une transition, un raccrochage hors cycle, je zone sur le relief, je trouve rien, alors qu’au dessus de moi un mec arrivé 5 minutes plus tôt a déjà pris au moins 500/800m de gain… Je commence à flipper, à bouffer les marges, à me demander où je vais vacher, quand je vois un mec arriver à sortir sur un avant relief de 250m au dessus du niveau de la vallée. Je m’y jette en suçant de la ligne THT, j’arrive hors cycle, je zone, je trouve rien, juste de quoi perdre que 80m en 10mins pendant que le second pilote se fait satelliser, le premier étant déjà hors de vue… Bref zéro plaisir, du stress à cause de la proximité de la THT, de la frustration par ce que les autres se font satelliser au dessus, de l’énervement par ce que moi j’y arrive pas et une impression de me faire achever à la vue du voile nuageux qui s’épaississait de plus en plus… Mais je ne sais pas pourquoi, je reste là à pester et à me battre dans mes pets de mouche, peut-être le célèbre adage qui dit que tant qu’on a pas les pieds au sol, le vol n’est pas fini…
Et en fait le plaisir était là, tapis dans les feuilles, il me regardait galérer sur mon petit relief avec la THT qui grésillait à coté et peut être qu’il s’est décidé à récompenser mon envie de voler… Il s’est matérialisé dans un nouveau cycle thermique, +1,5/+2 dans le même thermique pendant 1500m… Non seulement c’était juste bon comme il fallait, non seulement c’était inespéré, non seulement j’ai travaillé le centrage dans le décalage dû à la brise, mais en plus j’ai pu remonter à 2000m et boucler mon vol.
Autre exemple dimanche… Je monte au déco alors qu’il n’y a plus personne en l’air et que 30mins plus tôt une 10aine d’ailes suçaient le nuage à 800m au dessus du déco. En chemin, je croise plusieurs pilotes qui me disent que c’est trop tard, c’est passé en cul… Je sais pas pourquoi, je me dis qu’à être monté jusque là, autant aller jusqu’au bout voir ce qu’il se passe… Et puis en arrivant sur le déco, je vois deux pilotes qui venaient de finir de plier et qui regardaient d’un oeil un peu incrédule les 3 manches à air qui étaient repassé face… Je me prépare dans la précipitation, avec le stress d’oublier un truc, pour décoller avant que ça repasse en cul, tout ça pour faire un plouf sans saveur sur un site que je connais, juste pour pas être monté pour rien… Une fois en vol, plus rien, des pets de moustiques qui ne permettent même pas de zéroter mais pourtant j’étais bien, après avoir speedé tout était calme et je faisais un plouf contemplatif zen… Par contre, la réalité m’a vite rattrapé quand j’ai commencé à me faire secouer par la brise… Et au moment où j’ai cru que j’allais passer un moment pas sympa, j’arrive sur un bas relief (encore un) dans la brise… Et bien en fait le plaisir était aussi là tapis au pied de ce petit relief, j’ai joué une 10aine de minutes dans le dynamique de la brise, en avançant à moins de 10km/h et en faisant des virages un peu dynamiques au ras des arbres… Tout simple, mais tellement bon.
Bref je vous raconte ma vie, mais tout ça pour dire, que même dans des moments improbables au beau milieu d’un vol ou d’une partie de vol pourrie, il y a toujours la possibilité de se faire plaisir en restant attentif, en y croyant un peu et surtout en ayant ENVIE de se faire plaisir…
Peut-être que si tout simplement vous arriviez à changer le regard que vous portez sur votre pratique du parapente pour trouver ces petits trucs tout simples qui vous feront plaisir, même s’il sont tapis là où vous ne les attendez plus, là où vous ne les cherchez plus… Peut-être que vous retrouverez l’ENVIE.
Eyyyyhhhhhhh j’ai revolé ce samedi !!!
j’ai profité d’accompagner des passager bi-place pour remonter sur notre déco “comme à la maison” , vous savez celui où vous avez débuté, fait votre premier vrai grand vol en autonomie, celui où vous avez fait votre premier plaf…celui où êtes sorti pour la première fois du bocal…bref la “charentaise des décos…”…
j’ai assisté mes collègues bi-placeurs, fait tout plein de photos…j’avais même pas sorti la voile du sac…et puis une passagère qui a reposé au déco a pu redescendre ma voiture j’ai donc décollé et profité d’un petit vol de 25min a enrouler et à retrouver le plaisir de JUSTE VOLER
et bein ça fait du bien, je crois que le sourire et la banane des passagers bi-place m’a aussi bien aidé à retrouver du plaisir et à ne pas me jeter en l’air à la première brise favorable venue…
pas de stress du parcours à boucler, pas de pression pour monter au plafond…juste voler…
cooooooooooollllllllllllllllll c’etait Kro bon
seb 
