Tiens en parlant de délocaliser, du travailleur local et de sellettes, si on regarde un peu en arrière notre histoire est intéressante et vous en tirerez les conclusions que vous voudrez…
Il fut un temps où la première marque de sellettes en France était… Airbulle. Airbulle était plus important que Sup’air, vendait plus, faisait plus de chiffre d’affaire et avait tout simplement la meilleure sellette du marché (en termes de confort, pilotage et fonctionnalités) avec sa série des PowerTop. Airbulle avait aussi la première protection à peu près efficace avec son concept de tuiles articulées et boudins mousse, alors que nous sortions encore des coques rigides casse-vertèbres.
Airbulle employait alors tout plein de couturières.
Le reste de l’histoire m’a été raconté par une seule source, donc il faudrait éventuellement mettre tout ça au conditionnel mais il y a de bonnes chances pour que le propos soit crédible.
Donc alors que tout tournait bien, la possibilité de délocaliser la production s’est présentée, comme ça se faisait désormais pour les parapentes. C’est la voie choisie par Sup’air à l’époque. Airbulle s’y serait refusé pour de nobles raisons et le handicap concurrentiel serait devenu tel que la marque a simplement été rayée de la carte. Il ne reste à Lumbin qu’une couturière de ce temps là, qui travaille sur les réparations de parapentes.