[quote=“Patrick Samoens,post:146,topic:38943”]
J’ajoute qu’en ayant vendu des voiles de “ses” fournisseurs il en aura au passage repris quelques unes, d’autres constructeurs, avec l’intention de les revendre.
Le marché de l’occasion concerne aussi les professionnels, qui connaissent les clients à qui ils ont racheté des voiles aussi bien que ceux à qui ils en vendent. C’est finalement la relation privilégiée entre le professionnel et le client qui va être déterminante, surtout quand le client a appris à voler avec cette école.
Il y a parfois des pilotes qui refilent des nanars à des pilotes immatures, ce qui confine à l’abus de confiance. Aucune école ne pourrait se permettre une telle folie, c’est un point important quand on achète une voile.
Il ne faut pas non plus perdre de vue que certaines voiles sont difficiles à “placer” en occasion, donc bien réfléchir avant si la voile a un nom exotique d’un constructeur dont on n’a jamais entendu parler.
L’intérêt des écoles, c’est qu’elles prêtent facilement les voiles pour faire des essais. Elles utilisent aussi pour leurs stages des voiles d’occasion non encore vendues (si le vendeur a donné la permission), c’est la meilleure façon de les revendre aux stagiaires qui ont eu le loisir de les apprécier ou non, auquel cas on leur en aura proposé d’autres.
Il y a aussi à prendre en compte un autre facteur : une école aime fidéliser ses élèves, qui reviendront naturellement y faire des stages de perfectionnement, de cross, de SIV, reprendre d’autres voiles, bref c’est tout un tissu relationnel qui va se mettre en place, bien au-delà du simple aspect commercial. Les conseils qu’elles peuvent donner n’en ont que plus de pertinence.
Salut et fraternité*