Eviter les accidents

:mdr: akira et moi comme un c… qui me répéte mentalement tous les jours de la semaine :grrr: :grrr:

comme le souligne van hulu il y a de nombreuses configurations de site qui font que sur une fourchette de vent, la seule donnée limite qui puisse être universelle est de ne pas décoller par un vent trop proche de la vitesse maximale de l’aile bras haut.
par contre un point essentiel a mon sens est la valeur entre le vent moyen et celle du vent maximum qui va donner une indication de la force des turbulences, mais qui malheureusement est aussi a corréler avec le site de pratique.

si on devais résumer sur des sites ouverts type plaine ou bord de mer la valeur limite de vent se situerais aux alentours de 27-29 km/h,
sachant que souvent sur ces sites avec moins de 18 km/h tu a peu de chances de tenir

pour des sites plus fermés avec des brises de pentes, des venturis et des accélérations en fond de vallée je conçoit que l’on déconseille de décoller par plus de 20 km/h

Y’a deux semaines à Courtet, on a pas trop mal volés avec 40/60 au Sénepy. ( 45 / 70 au Chpt de france jeunes )
Ça reste des sites bien bien protégés, mais ça prouve effectivement bien que la force du vent dépend beaucoup du site.

Je met encore à jour les différentes procédures ou avertissements sur la sécurité au fur et à mesure de vos idées nouvelles ou contributions :

Avant le décollage :
Je vais reconnaitre l’atterrissage avec ses particularités avant d’aller au décollage.
Je réalise méticuleusement ma pré vol. Si je suis interrompu, je la recommence au début.
Sur un nouveau site, je discute avec les locaux, pro ou non sur les particularités du site.

Il est déconseillé de décoller quand :
La biroute fait des changements de plus de 180°.
La direction du vent diverge de plus de 45° par rapport à l’orientation du décollage.
Le vent est annoncé à plus de 20km/h.
Quand on ne voit plus ou pas l’atterrissage.
Quand on voit la pluie, même au loin.
Quand plus personne n’est en l’air.
Je vois plusieurs voiles avoir des incidents de vol.

Une fois en vol.
Il faut redoubler de vigilance quand :
La météo annonce des sur-développements, même localisé.
Des risques de pluie, même localisés.
L’approche d’un front.
Je respecte et j’adapte une distance minimale horizontale de 30 m et verticale de 50 m par rapport au relief par conditions thermiques ou turbulentes.
J’arrête les wings-over et les exercices de manœuvres de descente rapide à 200 m du sol, sauf petites oreilles (50m/sol).
Je dois connaitre la direction et la force du vent et savoir à touts moments si je suis au ou sous le vent.

En compétition.
Je ne voue pas une confiance aveugle au DE.
Je décide d’atterrir si quelque chose ne va pas ou si je ne le sent pas.

J’essaye d’atterrir au plus vite quand:
Le lac moutonne.
Je vois la pluie.
J’entends l’orage.
Je vois les sapins plier de plus de 15°.
Je vois plusieurs voiles avoir des incidents de vol.

le problème des conseils des locaux c’est qu’ils ne connaissent pas forcement le niveau de l’interlocuteur.

ce serait pas mal d’avoir une échelle subjective du niveau d’accidentologie potentiel du jour , genre 10/10 plouf du soir et 1/10 gros thermique de 14h ou vent fort de travers, après à chacun de choisir d’y aller ou pas en fonction des réponses, de son niveau et de son mental.

Le débutant qui arrive pas à poser car atterro super tonique, merdique, thermique, il va se dire “chouette, j’ai lu qu’on pouvait faire les oreilles”. C’est pas une règle conservative, car dans certains cas, j’éviterais les oreilles, même à 50m/sol.

[quote]ce serait pas mal d’avoir une échelle subjective du niveau d’accidentologie potentiel du jour , genre 10/10 plouf du soir et 1/10 gros thermique de 14h ou vent fort de travers, après à chacun de choisir d’y aller ou pas en fonction des réponses, de son niveau et de son mental.
[/quote]
:roll: Je pense qu’on devrait aussi mettre au point une système de tourniquet au déco, avec une carte à puce qui contient ton niveau objectif ( ROTFL ) et qui s’ouvre pas si la machine juge que t’as pas le niveau.

Depuis la dernière mise à jour, il n’y a pas eu sur ce post de contributions intéressantes.
Sauf peut-être que c’est pas dangereux de voler à 40 de vent.
Tu m’excusera, mais cette dernière je la met pas.

Les ajouts récents proviennent d’autres post, dont un, d’un contributeur de ce fil.

Mais tu as raison, je m’autorise à jouer le “régulateur” des contributions. :ange:

pour être constructif, ca serait pas mal de s’entendre sur un préambule du genre :
"Cette liste est indicative et non exhaustive. Elle a pour but de récapituler de nombreuses sources de problemes possiblement rencontrés en parapente.
Il appartient à chacun de les adapter à son niveau et au site de pratique.
"
Avec un peu de remise en ordre et d’ajouts, ca serait en tout cas une bonne candidate pour mettre à jour
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parapente#Dangers

…et le problème de l’interlocuteur, c’est qu’il ne connaît pas le niveau (ou la compétence) du “local”.
A moins de savoir qu’on a affaire à un pro (moniteur), c’est pas forcément la plus grande gueule du déco qu’il faudrait écouter…

Il faut rester dans les généralités.
On bon conseil est un conseil simple que tout le monde comprends. :clown:
Si tu commences par dire que la vitesse du vent acceptables est < cos de la pente * vitesse en M/S * coef de rugosité du sol + vitesse vente meteo,
Personne va suivre.
Dire que au delà de 20km/h de biroute est dangereux n’est pas faux, même si dans certains cas particuliers ça ne l’est pas.

Je lis pratiquement tout les récits d’accidents. Je pense que beaucoup d’entre eux peuvent être évités ne serait-ce que par le respects de quelques procédures simples.
Mon problème est de savoir où je met le curseur par rapport à la simplicité. :grat:

Bonjour,

Je pense que cette “liste” afin d’éviter les accidents n’est pas exhaustive, le choix du décollage ou non est aussi personnel : condition physique et psychologique, niveau du pilote. Parfois on ne le sent pas! Il m’est arrivée de renoncer à voler car trop de pilotes en l’air et conditions stables (tous le monde dans le même thermique) en sachant que bien de pilotes ne connaissent pas ou se moque des règles de priorités en l’air! D’ailleur ce jour là un delta a percuté un parapente :affraid:
Je pense que tu as oublié le plus important : la pré vol, en effet j’ai vu décollé un pilote qui n’avait pas attaché ses cuissardes ! Et un autre qui a perdu son casque au déco!
Ne pas se laisser distraire au décollage .
Ne pas décoller si on est pas sure des conditions météorologique et aérologique, car parfois il y a des pilotes en l’air mais les conditions ne sont pas pour nous ( pas de notre niveau).
Il y a bien d’autres raisons … il faut voler pour soi et non pour les autres