Eviter les fermetures

La voile y fait qqch, le pilotage aussi … et l’aérologie beaucoup … non ? Bien d’accord qu’il y a fermeture et fermeture. En vol, je ne regarde pas ma voile, bref, peut-être que parfois ça clignote. Il me semble que oui vu les petits bruits de chiffon que j’entends. Mais tant que je ne sens pas un tangage excessif ou la sellette qui s’énerve sous mes fesses, je laisse aller. Mais une aile qui ne ferme, j’ai des doutes :coucou:

j’ai rarement fermé et la dernière fois c’était clairement un pb de pilotage, je me suis mis sous le vent dans une combe bien thermique et sans être dans le pilotage, (de memoir j’avais même pas la commande coté fermé dans les main :canape: )

donc pour moi y a pas photo le pilotage y ai pour beaucoup mais surtout l’analyse pour etre conscient de quand on peu lâcher la commande ou non :mrgreen:

aller sous le vent ça n’est pas du manque de pilotage, mais du manque d’analyse de l’aérologie. Il est souvent là le problème. On ne pilote plus dans l’essoreuse … même les meilleurs :expressionless:

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Tu rigoles? C’est là qu’il y a les meilleurs thermiques! :smiley:

En gros si je comprends bien la majorité des pilotes de parapente sont contre les fermetures le dimanche en plus des autres jours… :grat:

Norbert

je ne t’ai pas dit de ne pas y aller :mrgreen:

C’est un peu ça apparemment.
Nous irons jusqu’à demander les jours fériés !

en meme temps sur certain cross y a des fois t’es bien obligé de passer leger sous le vent, apres sous le vent d’une coline avec 5Km/h c’est pas la meme que sous le vent d’une brise de 40 Km/ h ROTFL

ce jour la je savais que j’etait sous le vent mais je sais plus pourquoi j’ai quand meme laché les cde …

je suis contre les fermetures TOUS LES JOURS, sauf les WE … comprenne qui pourra :mdr:

http://www.paraglidingforum.com/viewtopic.php?t=68636&postdays=0&postorder=asc&start=50

Juste pour semer le doute :clown:

Moi je suis totalement pour la fermeture les soirs, week-end et jours fériés, surtout lorsque mon aile sort d’une phase parachutale et que j’ai loupé ma tempo… :vrac:

Plus (ou moins) sérieusement, j’ai aussi remarqué qu’avec le temps il m’arrive de fermer beaucoup plus rarementqu’à mes tout débuts. Je pense que des micros réflexes acquis par expériences y sont pour quelques choses.
Au bilan de cette année, en biplace avec ma femme j’ai fermé involontairement une demi voile en sortant d’un thermique (face au vent et tout et tout), dans des conditions pas si explosives que ce dont on a l’habitude. Pour le coup on ne s’y attendait pas du tout !
En pratique, un simple contre (réflex) à fait que rien ne s’est passé de particulier. On se souviens tout les deux d’un double “oups!”.

Plus tôt dans ma progression, lorsque j’attaquais mes premiers thermiques, il m’est arrivé de me sentir trimballé dans les cisaillements et là je fermais pour des raisons de manque de pilotage. j’étais simplement dépassé…

Aujourd’hui mon point de vue est identique à celui de laurentgdm, apprendre à ne plus fermer ce fait progressivement avec le temps et l’expérience du vol thermique. j’ai encore à progresser mais il est clair que je ne sais pas techniquement pourquoi je ferme moins aujourd’hui qu’il y a 3 ou 4 ans. Je constate que tantôt je vais aller au contact à la commande à l’amorce de fermeture, tantôt je vais me laisser glisser dans l’amorce… mais c’est pas mal de feeling tout ça. Le seul problème est lorsque je ne ressens pas l’amorce de fermeture… comme la fermeture en biplace de cette année.

Pour acquérir cette expérience il faut donc pratiquer de manière progressive. Mais malgrés toute la progressivité que l’on peut y mettre il me semble inévitable que dans l’apprentissage tout parapentiste va fermer un jour ou l’autre. Ainsi, il me parait tout aussi inévitable de savoir gérer une fermeture avant de progresser en thermique. Et pour ça, mon point de vue est que si on est pas surdoué, il y a rien de mieux qu’un SIV associé à des exercices post-SIV pendant les vols du soir.

A ta question “Comment apprendre à ne pas fermer ?” je répondrais, tout d’abord en sachant piloter son aile fermée en air calme. Ensuite en allant progressivement dans des aérologies thermique pour se faire surprendre et fermer.

Enfin, si on questionne un pilote d’ailes très perf, contrairement à nous, il vaut mieux que lui ne ferme pas…

Alors en attendant le printemps, profitons des ploufs pour voler avec une seule demi-aile ouverte :lol:

Ha bon, vous fermez vous? :mrgreen:

http://drdays.free.fr/2002/jbt.jpg

Salut à tous,

Pour les fermetures, c’est vrai que certaines peuvent être violentes. Mais en débrifant on se rend compte soit c’était trop fort pour l niveau du pilote, soit ne pas être attentifs à ce qui se passe “dans les oreilles”. Le vent relatif est très instructif et peut prévenir une demi seconde avant de ce qui va se passer rapidement…Bref, depuis que je suis très à l’écoute, je me fais moins surprendre. Concernant voler sous le vent, c’est évident que lors de cross on va passer dans des endroits???quand on change de vallées etc…il faut donc savoir un peu voler dans l’essoreuse.
De beaux vols se font en confluence, mais les bords y sont souvent très agressifs, on sait qu’il faut être vigilants /exemple
bref, mon truc c’est le vent relatif, les pollens, les oiseaux, les fumées, les arbres etc…tout ce qui peu matérialiser une masse d’air différentes
Bons vols

Bonjour a tous
je me suis longtemps demandé pourquoi au fil des vols on ferme de moins en moins.
Il y a la part reflexe bien sur, qui permet au pilote d’agir sans avoir à réfléchir et donc être rapide sur l’action des commandes et d’agir ainsi à la naissance des sensations avant qu’il y ait eut un mouvement. Bien sur pour avoir ce pilotage “automatique” il faut quelques dizaines vols mais surtout avec suffisamment de décontraction pour ne pas asphyxier ces sensations. Pour être détendu, c’est avoir une voile à son niveau et des conditions pas trop fortes. Ne pas se formaliser sur les petites fermetures qu’il faut considérer comme des indications de la masse d’air et non pas un manque de pilotage, sinon le moral du pilote va baisser, il se tend, il ne sent plus, réagit mal, s’inquiète encore plus, surpilotage etc…
Sur de grosses fermetures et avec des voiles plus sensibles on peu être amené a agir avec des amplitudes plus grandes à condition de doser la durée de l’action.
L’expérience et le moral du pilote feront le tri à condition d’y aller progressivement.

Je n’aime pas trop l’association cross et voler sous le vent. Le cross est possible SANS voler sous le vent. Après … pour ceux qui veulent absolument voler vite quitte à voler bas, ne pas faire les plafonds, évidemment il faudra probablement accepter d’aller un peu dans l’essoreuse. Mais à quoi bon ?

tiens, je remets 5 euros dans le jukebox :
http://www.youtube.com/watch?v=fh_rSEP_dp4

quelqu’un peut dire comment il aurait pu éviter cette belle fermeture ?

merci de vous abstenir des “fallait pas voler”, “c’est une voile trop perf”, “il est allemand”, “la bande son est naze” etc. Merci d’essayer de rester constructif, il y a suffisamment de fil à flood en ce moment :slight_smile:

Allé du haut des mes quelques vols je me lance dans un début de réflexion… :slight_smile:

Ça se tord toujours autant dans tous les sens un gun quand on vole en aérologie printanière? Ou le mec n’a pas le niveau de voler sous cette aile?

Après c’est pareil, je n’ai aucune idée de ce que doit être un bon pilotage sur ce type d’aile en aérologie velue, mais il me semble qu’il cherche trop souvent le contact avec les élévateurs, lui faisant peut être perdre la sensibilité aux commandes. On ne voit pas bien où sont ses mains quand ça ferme, mais j’ai l’impression que c’est à un moment où il allait attraper les élévateurs.

il a freiné trop tôt, il a enlevé l’effet reflex!
sinon il aurait pu ouvrir en vallée pour chercher les cums un peu plus loin et un peu plus au vent…

c’est surtout ça le problème, c’est pas tellement une question d’aérologie printanière !