En fait pour ma part, je ne pense pas que ce soit la norme qui devrait forcément être modifiée.
Une norme a impérativement besoin de tests reproductible pour l’évaluation des produits et il est évident, il me semble en tous les cas, que l’on ne puisse pas encore provoquer des turbulences réelles pour tester la résistance de l’aile aux fermetures (par ex.) et que seul des exercices provoqués dans un cadre normalisé peuvent servir aux test d’évaluation.
D’évaluation de la capacité autonome de retour en vol de la voile dans un cadre normalisé et non pas de sa capacité à rester dans son domaine de vol dans le cadre réel de son utilisateur avec un pilote qui n’est pas non plus capable de se comporter comme le pilote-test.
Non, là ou pour moi les choses devraient changer, c’est sur l’information au public-pilote-consommateur/client sur le fait ne répond pas/plus à son objectif d’informer le pilote quand aux exigences qu’une voile fait à son pilote.
Bien sûr que cela devrait déjà être une obligation déshonnêteté faite aux constructeurs mais le marketing se conjugue mal avec une véritable sincérité. La publicité est le sera toujours avant tout fait pour faire rêver et… vendre.
Bien sûr que l’on pourrait se dire que les commerçants du secteur devraient se charger de cette mission. Seulement là aussi celui qui va refuser de vendre telle ou telle voile à tel ou tel pilote sous prétexte qu’il ne pense pas que celui-ci remplisse les conditions de compétences pour répondre aux exigences de la voile, au-delà que ce n’est sans doute déjà pas légal, verrait à coup sûr le même pilote le dimanche d’après au déco avec la voile convoitée achetée ailleurs.
Donc a y qui devrait revenir une telle mission d’utilité publique ?
Le DHV avec ses Saféty-tests ne règle pas le problème en soi car il ne teste pas forcément toutes les ailes du marché mais il attire l’attention sur le fait que la lettre d’homologation ne garantit en rien sur les exigences que la voile aura envers son pilote lambda dans des conditions réelles de vol.
Si au niveau européen, une mutualisation d’idées, d’expériences et de moyen (on peut toujours rêver) pouvait se faire entre nous et nos cousins germains cela pourrait être le début d’une démarche qui s’étendrait et obligerait le marché à informer, sans avoir à lire entre les lignes, sans qu’un pilote puisse juste lire ce qui lui plait, sur les vraies exigences que telle ou telle aile muni de telle ou telle sellette (on peut toujours rêver, bis) fait à son pilote.
Le minimum à souhaiter c’est que tout pilote aussi débutant soit-il ou confirmé qu’il se croit, soit convaincu que pour notre matos la règle est simple : Pour une même génération ou encore de générations très proches, tout pourcentage de gain en perf s’accompagne d’un pourcentage à minima égal d’augmentation d’exigences faites au pilote.
Comme pour ce qui est des placements financiers, pour espérer plus de perf il faut accepter et en être capable, plus de risques.
Et aussi comme pour les placement financiers, les promesses de très gros gains sans prise de risque ne sont que des mirages et des chants de sirènes (et là en toute sincérité, on devrait admettre que ces mirages et chants de sirènes sont autant du à nos capacités d’auto-persuasion que au travail de marketing du secteur qui à besoin que notre matériel se renouvèle encore plus vite qu’il ne s’use et/ou se démode.


si tu préféres à 

C’est dans les débats/chamailleries que naissent les idées… même si elles ne nous servent qu’à nous et que pour nous divertir. 
