C’est pas une caricature… (je suis loin d’être un psycho rigide des mylars comme certains)
C’est juste un fait et une anecdote que j’ai pu voir (et pas avec une Advance.) et assez révélatrice de la pseudo phobie des joncs de BA qui circule
Norbert
C’est pas une caricature… (je suis loin d’être un psycho rigide des mylars comme certains)
C’est juste un fait et une anecdote que j’ai pu voir (et pas avec une Advance.) et assez révélatrice de la pseudo phobie des joncs de BA qui circule
Norbert
mauvaise foi :mrgreen: J’en ai une avec des mylars symboliques. Rien à voir avec ma vieille Sigma 6. Mais j’avoue aussi qu’il y a joncs et joncs.
Symbolique ou pas, un mylar marque plus à la pliure qu’un jonc. Je fais donc aussi parti des gens qui rigolent en voyant les pilotes actuels psychoter sur le pliage des voiles avec des joncs. Avec ma U6 je dois avoir une des voiles les plus lattée qui existe et je trouve le pliage simplissime.
[quote=“wowo,post:53,topic:57584”]
Les voiles performantes, simples, faciles d’emploi, capable de vol lent, etc existent bel et bien. Par exemple l’Alpha 5 est une superbe machine qui aurait comblé les meilleurs compétiteurs de 91 ! ;). Les pilotes actuels (moi le premier) ne se contentent plus de ces performances et en veulent toujours plus. J’ai de meilleures performances actuellement sous mon parapente que sous mon dernier delta (Rumour Solar Wings). Je n’aurais jamais cru cela possible.
Et surtout, comme déjà dit (pas par moi), le jonc reste sauf, un peux moins le tissu autour :mrgreen:
PS: if faut arrêter d’en vouloir toujours plus … le fameux principe de Peter … tu en fais quoi ?
On a dit à peu près tout sur les joncs en bord d’attaque et en extrados mais bien peu ont signalé ce que je vais évoquer.
Il y a belle lurette que je ne plie plus mes voiles en accordéon, comme on m’avait appris en init : je les roule.
Cette façon de faire ne présente - de mon point de vue - que des avantages :
J’ai oublié quelque chose ?
Ah oui : après la Coupe Icare, les dirigeants d’Aircross sont passés par Planfait pour voir Paul Amiell. Conrad n’avait pas de voile et son collègue avait envie de voler. Paul n’avait pas de voile à lui prêter, je lui ai prêté mon Artik. Il me l’a rendue pliée en accordéon avec les mylars pliés comme par un sagouin, moi qui y fais très attention depuis que je vole avec. J’étais assez amère mais le gars m’a offert une bière spéciale Aircross, cela apaisa un peu mon courroux.
A propos de la Goose :
J’ai plusieurs copains qui volent en cocons sous leurs Gooses et ils volent sacrément bien. Dans le thermique, on voit souvent la Goose bleue de Dav au-dessus de tout le monde et il n’est pas trop à la peine dans le petit, il se repose au déco aussi bien qu’avant avec sa Spiruline 18 ou son Antea S, et il n’est pas à la rue dans les transitions.
La Goose est tout à fait utilisable en cross aux mains d’un bon pilote, le cocon apporte un plus non négligeable et ce n’est pas du tout ridicule.
Il faudra que j’essaye la Goose, pour ma culture personnelle.
Quelque chose me dit que LC a fait faire un grand pas en avant avec la Goose, cela m’intéresserait beaucoup de voir ce que ce concept donnerait avec du tissu léger (du genre Skytex 27), un “nez de requin” (j’ai horreur du franglais) et des suspentes fines.
Advance a fait évoluer ses nervures de bouts d’ailes, Skywalk fait évoluer ses évents d’extrados, tous les constructeurs travaillent et Paul a plein d’idées pour faire évoluer ses voiles (il se les construit lui-même) et celles qu’il fait pour les autres. J’ai volé avec son dernier prototype, destiné à un pays “émergent” qui fabriquera cette voile sur place, je peux dire que ses idées et sa fabrication “maison” donnent des résultats prodigieux.
Il y a eu un gus “très compétent” pour dire, il y a déjà pas mal de temps, qu’on ne ferait jamais voler une voile avec plus de 9 caissons…
Aussi abouties que soient les voiles modernes, il y aura toujours des progrès à faire et des concepteurs qui imagineront des voiles encore plus performantes, plus agréables à piloter et plus sûres.
Ce sont là des raisons pour lesquelles je suis opposée aux critères d’homologation archaïques du DHV et de la norme EN, en général, et plus particulièrement en ce qui concerne les voiles de compète. La compétition est un banc d’essai et ne peut être régie par des normes nécessairement conservatrices.
Au contraire !
On a vu ces dernières années une formidable évolution dans les parachutes militaires, qui permettent de sauter d’un avion et se pilotent comme des parapentes pour amener les troupes à un point déterminé sans les disperser dans la nature. C’est ainsi que nos paras peuvent, lors de la cérémonie du 14 juillet, sauter d’un hélico et se poser devant la tribune officielle place de la Concorde. C’était impensable il y a quelques années.
C’est l’évolution technique qui doit faire évoluer les normes, pas les normes qui doivent la freiner.

@ Patrick, oui tu as totalement raison et à double titre ;
-) Les compétiteurs de 1991 et même d’après, auraient été fous de bonheur de disposer alors d’une Alpha 5, c’est vraiment une réussite.
-) Aujourd’hui comme hier (avant-hier) on veut tous (la plupart au moins) le beurre et l’argent du beurre voire aussi la petite cuillère de la crémière.
@ Viviane, qu’entends tu par rouler la voile en mettant les mylars à plat ? Quelle est l’adaptation dont tu parles ?
Avec mon Artik 2 munie de joncs, courts et limités au bord d’attaque, je n’ai pour ainsi dire jamais pris de précautions particulières au moment de plier. Après plus de 400 heures de vol, les seules traces d’usure de la toile se situent sur l’extrado au niveau du bord de fuite, quelques trous minuscules (entre 1 et 3 mm de diamètre) probablement liés aux frottements plus accentués dé cette partie de la voile aux moment du gonflage et peut-être aussi aux petits objets (grains de sable, cailloux, bouts de bois) qui peuvent s’y retrouver entre deux vidages.
Sur la Sigma 9, les joncs sont aussi minimalistes et même si je me suis mis depuis ce printemps au saucisse-bag, je ne psychotes pas sur la façon de plier.
Sagarmatha, je suis aussi intéressé de savoir comment tu roules ta voile. D’un bout à l’autre ou les oreilles vers le centre?
Puisqu’on me le demande :
La voile bien étalée au sol, je mets les suspentes dessus en ne laissant dépasser que les élévateurs au centre du bord de fuite.
Jusque là c’est habituel.
Je solidarise ensuite les deux faisceaux ensemble.
Certaines boucles d’élévateurs peuvent entrer l’une dans l’autre, d’autres non. Dans ce cas, je les solidarise avec un élastique récupéré sur une botte de radis. Il existe des mini-mousquetons en zicral sans doigt d’accrochage, très pratiques pour cet usage.
Dans tous les cas, j’accroche ensemble les crocs fendus. Je ne veux pas avoir de paquet de nouilles au décollage suivant.
Je roule ensuite chaque demi-voile de la plume vers la corde, ce qui fait deux boudins d’environ 40cm de large avec entre eux un espace qui va permettre de placer un boudin au-dessus de l’autre.
Je mets les élévateurs liés ensemble sur le boudin obtenu, après quoi je plie en deux, puis à nouveau en deux.
Je n’utilise pas de sangle de compression pour… ne pas comprimer la voile ni surtout lui causer une moindre usure inutile. Elle entre dans son sac très à l’aise, jamais comprimée.
Ma façon de faire convient parfaitement pour la Diamir et la U-Turn, qui ont des joncs d’extrados courts. Avec une Artik 3 le pliage final en 4 n’est pas possible, cela “fait” bien en pliant en 3.
J’ai très peu eu l’occasion de plier une Artik 3.
Pour ma “vieille” Artik de 2006, avec laquelle je vole encore assez souvent, la manière de faire est la même mais en faisant attention à toujours placer les mylars bien à plat les uns sur les autres. C’est un coup à prendre et c’est un peu moins rapide que pour plier une voile moderne.
Je prends grand soin de ma bonne vieille Artik, d’où ma colère rentrée quand le type d’Aircross la plia comme un cochon.
L’Ultralite 1 a des mylars très étroits et cela simplifie le pliage.
Une autre façon de rouler une voile consiste à mettre une main dans le 1er caisson extérieur puis d’enrouler dynamiquement la voile jusqu’à la corde. C’est très rapide et spectaculaire, mais les rotations de la main usent l’intérieur du caisson et dans le boudin les suspentes ont tout loisir de s’emmêler. Je ne fais jamais comme ça.
Ce n’est pas un hasard si, quand je dispose une voile au déco, les suspentes sont toujours parfaitement en ordre.
Avec ma manière de faire, il n’y a pas de problème pour plier une voile dans ma caravane, et pour être exigu c’est exigu ! J’ai dit une fois en rigolant que j’essaierais un jour de plier dans mes WC (moins de 1m²) mais c’était une fanfaronnade, je n’ai jamais essayé.
Quand je prête une voile à un copain, je lui dis comment j’entends qu’il la plie à l’atterro tout en le laissant libre de faire à son habitude. Il est très rare qu’on m’ait rendu une voile mal pliée ou compactée. De même, quand je plie la voile d’un autre, je la lui rends impeccablement pliée, à ma manière. Nul ne m’a jamais fait la moindre critique.
Je n’ai jamais plié une EN D moderne et j’ignore si ma façon serait pertinente.

Tes explications sont exhaustives et précises , merci
Alors vas jusqu’au bout de tes explications,
Radis ronds ou radis longs? :canape:
Dit-il, toujours le denier aux récup, et en plus il compte le nombre de caisson ( sait-on jamais qu’il en ait perdu un en vol
) 
je plaisante je suis pire, surtout depuis que j’ai 101 caissons :canape: