évolution des parapentes pour 2016 ?

Une évolution que j’aimerais.
Pour faire évoluer les perfs, les concepteurs ont rajouter des pièces rigide (jonc) dans les ailes et ça fait la job mais maintenant plus le droit de plier les ailes n’importe comment à la vas vite.

Ça serait super si maintenant en conservant les perfs déjà atteind, les parapentes retrouvaient lors facilités de pliage d’antan en travaillant sur les matériaux de rigidification a grande mémoire.

Et pourtant…
A part pour certaine voile, genre m6, où ils te filent une petite mousse pour la plier sur elle même et ne pas forcer sur les joncs du profil, les joncs du bord d’attaque ne craignent pas grand chose ! Encore moins les nouveaux joncs avec je ne sais plus quel alliage (titane?, sur les niviuks par exemple).
Les bords d’attaque en mylar par contre, eux, ont une mémoire de forme qui pose problème s’ils sont pliés.

J’ai souvenir d’une vidéo de nova pour la mentor 2 où il bourre la voile dans un sac…
Et Laurent des choucas a fait un tuto pliage assez explicites sur le sujet.
https://www.youtube.com/watch?v=lmcPDU40S0Y

Moi ce qui me surprend toujours, ce sont les pilotes qui plient leur voile en faisant une jolie corolle en partant du milieu, et en faisant frotter le tissu tout du long…

Effectivement les joncs semblent bien résister au vieillissement, je ne dirais pas la même chose du tissu qui les recouvre. Je n’ai eu que des voiles utilisant cette technologie neuves et revendues au bout de 2 à 3 ans mais je sais que le tissu semble déjà plus abimé sur les joncs au bout de cette période. Et pourtant, je bichonne mon matos. Donc je suis sûr que en inspectant des voiles plus âgées à ces endroits, le tissu doit mener une sacrée grise mine.
Maintenant que les voiles A et B ont des joncs, vu que ces voiles font beaucoup de pente école avec frotti-frotta en tout genre, je voudrai bien voir la gueule du tissu sur les joncs au bout de 2 à 3 ans.

Le tissu frotte lorsque la voile est étalée bien à plat. Si le gars met sa voile en corole sur le saucisse pack bien étalé au préalable, rien ne frotte. C’est d’ailleurs la technique préconisée par ozone dans le manuel de la mheu6.

Je suis bien d’accord avec toi sur l’usure du tissu le long du jonc, je ne parlai que de facilité de pliage suite au message de charognard.
Mais ce serait en effet intéressant de jeter un coup d’oeil sur des vieilles mentor 2 ou voiles (A et B) de la même époque avec joncs.
Maintenant pas sûr que ça aide au performance de renforcer cette partie du tissu, pour rester dans le sujet… :wink:
Pour ce qui est de faire une corolle en partant d’une voile en boule posée sur le saucisse bag, c’est forcément mieux, mais j’en ai pas vu bcp faire comme ça !

ROTFL et trouver des “sans joncs”, ça devient une tâche ardue. Pour moi le progrès, c’est la simplicité … à 10 de finesse… un bon taux de chute mini, une bonne polaire et des finitions à la Advance tout en restant à 5kg C’est déjà bien. :bravo:

Y a t’il déjà eu un constructeur parapente qui a incorporé un mousticaire grossier sur les ouvertures du bord d’attaque?
J’ai ça sur un kite à caisson (Blade 4 de 8.5 mètres) et ça fait en sorte que les cailloux, la neige et les insectes comme les sauterelles ne pénétre pas à l’intérieur.

J’avais ça sur mon premier biplace ITV en 1989 ! :lol:

Une vraie fausse bonne idée, la poussière, la poudreuse et toutes les merdouilles possibles rentre à travers les trous et ne ressortent plus. Je finissais les journées de bi avec 4 kilos de neige en boule dans la voile sans pouvoir la faire ressortir, une vraie galère. Et ça continuait en inondant mon minuscule appartement quand ça fondait le soir.

Plus jamais ça !

Ta raison, c’est de la merde.
Ta réponse me fait beaucoup rire car elle me rappelle une fois ou mon kite avait tomber sur le bord de la plage ou les vagues brassent le sable. Le sable en suspension dans l’eau avait remplit l’aile et quand je suis venu pour la vider, les masses de sable agglomérés ne voulaient plus passer au travers le moustiquaire. J’avais oublié.

La marque GypaAile (conception Demoury) a fait ça à une époque, sur 2 modèles : Alba et Aneto.
Le but de la moustiquaire était je crois d’éviter les déformations des entrées de caisson. Empêcher les sauterelles d’entrer était un effet collatéral.
J’ai possédé une Alba quelques semaines, mais ce n’était pas une voile très réussie, et j’ai changé pour une Aneto nettement plus perf (ça dépassait grave la finesse 5 !!).

Là je crois que tu t’égares un peu :grrr: : 35 ans c’est 1980!!!
qui avait entendu parler de “parapente” à cette époque?? quels constructeurs???
et quand le boom a commencé, fin années 80 début 90, les progrès en performance (et sécurité) étaient fulgurants

par contre tout à fait d’accord que l’élargissement de la plage de vitesse (par une modification en vol de la surface ??? j’ai entendu parler de tentatives très sommaires et peu concluantes ) serait un immense progrès : on peut rêver?

idem pour le pliage qui devient une cérémonie religieuse :clown: “gonflante” (pas pour moi, sans joncs)

Ces propos sur le pliage reviennent sans cesse, alors que justement c’était avec les Mylars qu’il aurait fallu plier méticuleusement pour préserver son bord d’attaque !
Personnellement, je plie toujours comme il y a 25 ans et s’il le faut je peux même plier mon aile en 2 minutes.

C’est que l’état d’esprit a changé. A l’époque, tout ce qui comptait c’était de voler et de se marrer. On fourrait tout l’équipement (basique) dans le sac, on enchainait les ploufs et on ne passait pas des dizaines d’heures par an en l’air.
De nos jours, on considère qu’on a des produits de haute technologie sur le dos et que chaque parapentiste est un expert d’une discipline exigeante, et que son expertise commence par la gestion pointue de son matériel !

tu me rassures.plus ou moins… car ça montre que je suis resté le branleur des années 90, qui considère que mon matos même non bichonné, vieillira moins vite que moi… et qu’après 5 à 10 ans il restera parfaitement utilisable à mon niveau d’activité (<40h/an) ce que confirment de rares révisions…
après je le laisse s’endormir au garage, pour ne pas avoir de pb de conscience à la revente et au cas où… j’exploserais l’actuel

Que veux tu, je ne suis pas meilleur en calcul mental qu’en orthographe quandroid j’écris avec mes moufles et oeillères.
:tomate:

Il fallait lire 25 ans puisque les revues auxquelles je fais référence datent de 1991. 1991 ou déjà ils aspiraient à des voiles qui seraient plus faciles et sûres à faire redescendre et souhaitaient que la recherche de performances ne soit pas la seule motivation de progrès, que les constructeurs gardent toujours dans leur programme des voiles simple, facile, capable de vol lent, etc… comme de descendre rapidement et facilement quand les conditions l’exigent.

Est-ce que l’évolution ces 25 dernières années à suivi ces voeux ? Sur certains points oui, sur d’autres non.

Moi je trouve que les progrès ont été immenses.
A l’époque où la mode était aux filets insectproof en entrée de caisson (il y avait aussi les storm :wink: ), les meilleures machines de compète atteignaient difficilement 5.5 de finesse avec des vitesses de limasses et étaient, pour certaines, des grosses vicieuses. ça se mettait en autorote pour un rien, ça partait en négatif où ça pouvait faire des parachutales interminables. Même l’écopage pouvait être pourri, j’ai eu une vts birdy niveau 1 dont les entrées de caisson se refermaient systématiquement si il n’y avait pas un petit souffle au déco pour les maintenir avant le gonflage et j’en ai vu quelques uns au tapi à cause de ce vilain défaut (la voile montait qd même avec un profil pas gonflé en forme d’accordéon). Je me souviens aussi des voiles lattées (cro magnon de nos joncs actuels), c’était novateur mais trop rigide : quand les lattes étaient dessous (voile fermée) ça coinçait et ne réouvrait plus avant une bonne prière (ces voiles aussi étaient homologuée : cf la corniche).
Les évolutions actuelles sont le fruit des essais, réussites et des loupés passés.
J’ai entendu dire que des voiles A actuelles approchent voir dépassent les 10 de finesse :shock: . Il y a de toute évidence une énooooorme progression du ratio perf/securit et pourtant on entend effectivement depuis longtemps le discours qui dit qu’on est au bout et qu’on ne progressera plus.
Moi, ils m’épatent, et j’espère qu’ils ont encore plein de bonnes idées en réserve dans leurs géniales boites craniennes.
:bravo:

J’ai introduit cette petite correction, car on confond trop souvent les 2. Si la sécurité avait autant évolué, il n’y aurait plus que quelques accidents/an.

La performance des voiles compétitions ne progressent plus…

Je te soutiens à fond Fabrice dans ta manière de présenter les choses.
On devrait parler de comportement des ailes, de leur facilité, éventuellement de leur “facilité passive”. Et en effet, pour leur “sécurité”, c’est autre chose et en tout cas une équation très complexe.

Pour ce qui est de la stagnation des perfs des ailes compétition, est-ce que ce n’est pas un phénomène induit par la réglementation ? (abandon de la catégorie “no limits”)

Je crois bien que c’est ce que Fabrice sous-entendait “à peine” :wink:

Faut bien lui donner l’occasion de s’exprimer :mrgreen:

J’ai même vu récemment un gars plier n’importe comment ca voile (une Aloa avec Mylars).
Je lui fait la remarque en disant que c’est normal que tu en chies a gonfler ta voile vu l’etat des tes mylars et comment tu plies l’aile. :affraid:
Et là il me dit “ben oui justement je m’en fous j’ai pas de joncs expres, du coup j’ai pas a m’embeter” ! :bang:

Bref…

Norbert

Bonne vieille caricature sur les mylars. Regarde ceux de l’Atis 4 (ou 3) (ou 2) (ou 1) et on en recause … mais ne regarde pas ceux des vieilles Advance :coucou: