Ce n’est pas un procès d’intention que je souhaite faire aux “Pro” de tout bord mais il me parait quand même assez probable que pour de nombreux Pro qui vivent d’une activité (donc pas forcément et que du parapente) des produits commerciaux qui gênèrent de l’argent (donc pas forcément que la vente elle même des produits mais aussi tous les “à-cotés” tels par exemple, les magazines qu’ils soient papier ou informatique) Il existe des conflits d’intérêts plutôt évidents dès que l’avis public qu’ils expriment interfère avec leur gagne-pain.
Le fait que les magazines ne dénoncent pour ainsi dire jamais les défauts sur les voiles qu’ils “testent” parce que ; il ne veulent pas risquer de perdre leurs annonceurs ou de devoir acheter les ailes pour les tester (et faire du papier à vendre) me semble quand même communément admis et à l’avantage de n’attaquer personnes personnellement.
Maintenant et cela ici sur le Chant du Vario, en cherchant un peu, on peut trouver quelques exemples intéressants de la problématique “conflit d’intérêts” quand il est question d’essais de voiles et retour des avis pour la communauté. Pour en citer quelques uns dans le désordre ; les démêles d’un pilote reconnu à l’expérience indiscutable avec une marque très connu, des essais fait par un pilote reconnu à l’expérience indiscutable et “censurés” par le magazine auxquels ils étaient destinés, l’émergence de pilotes lambdas qui se réclament d’un “team”, Pour les plus anciens du fofo, les interventions de “Ligne bleue des Vosges”, plus récemment des interventions clairement dirigées négativement contre une nouvelle marque, de façon générale le parti-pris pas-désintéressé de pilotes qui ayant acheté leur aile et de fait ne pouvant pas raisonnablement avouer qu’ils se sont “trompés” et/ou pensant déjà à une revente future vont bien se garder de lui pourrir la réputation (et accessoirement leur image et la dite-future revente) etc.
Alors oui, Tous ce que l’on peut lire ou entendre peut nous permettre de faire du tri MAIS il me semble capital de ne rien prendre pour argent comptant car ici comme ailleurs, les conseilleurs sont rarement les payeurs et les promesses n’engagent que ceux qui les croient.




