Salut Laurent.
Ce que tu cites là c’est qd même un peu une querelle de clocher.
Normalement les sites ffvl devraient et sont généralement gérés et financés par des clubs. C’est cela qui permet à la fédé d’en éditer une charte, qui définit entre autre la libre circulation sur les dits sites. Perso, j’en suis assez fier. Cela effectivement induit un revers de médaille concernant les incivilités et certaines colères sont compréhensible. Néanmoins, c’est le contrat. Il me semble que lorsqu’une école investit lourdement sur un site c’est aussi parce qu’elle est la première à y trouver son intérêt, pour ne pas dire à y perdre lourdement en cas de fermeture du site.
Il existe de nombreux sites financés intégralement par les assos et mis à disposition de tous le monde, ecoles comprises…toutes les écoles, et ce sans que nous soyons dans une attente particulière d’un retour quelconque. L’intérêt des sites intégralement gérés par des assos réside aussi dans le fait de supprimer les éventuels conflits d’intérêts et comportements qui en découlent.
Si j’ai bien compris, c’est plutôt la FFVL qui a considéré il y a 2 ans que Verspieren le courtier de la FELA était plus performant que le sien (Air Courtage). :mdr:
Dans notre tout petit marché, 20 à 25.000 pratiquants vol libre non encadrés, les assureurs ne doivent pas se bousculer, les courtiers encore moins. Air Courtage qui a perdu le marché FFVL a sans doute considéré que pour 1000 a 5000 contrats possibles (FFCAM, FELA, Vieux Campeur…) qu’il n’était pas assez rentable de structurer un contrat RC “au détail” (contrairement à ce qu’avait choisi Verspieren quand il était en position de challenger sur ce marché).
Actuellement Verspieren se trouve en situation de monopole sur la RC vol libre et se voit “contraint” par contrat avec la FFVL d’augmenter son tarif sur l’assurance au détail. Pour être honnête, cette contrainte arrange bien Verspieren qui voit sa marge s’envoler sur ses assurances RC individuelle. Sans la contrainte contractuelle FFVL, il aurait probablement augmenté ses primes de RC au détail en profitant de sa nouvelle situation de monopole.
Que représente la part des sites dans l’assurance? Je ne suis pas certain qu’elle soit conséquente.
Dans d’autres fédés sportives, les assurances pour l’association, les salles,… sont séparés de l’assurance individuelle des licenciés, et est donc incluse dans le prix de la licence.
Pour + de clarté, il faudrait s’en inspirer.
Je vois que l’on boucle toujours et encore sur les mêmes affirmations.
Le problème s’est posé bien sûr lorsque Vespieren s’est retrouvé avec la double casquette de courtier de la FFVL et en même temps d’assureur vol libre en dehors de la fédération.
Tant que le courtier de la fédération était Air Courtage (qui ne proposait pas de contrats d’assurance vol libre), la FFVL ne s’est bien évidemment jamais intéressée particulièrement aux tarifs d’assurance proposés par Vespieren en tant qu’assureur vol libre de la FELA.
On ne voit pas avec quelle légitimité elle l’aurait fait et cela est tout à fait clair !
Vespieren pouvait bien sûr appliquer les tarifs qu’il voulait et la FFVL n’était pas concernée par sa politique tarifaire.
A partir du moment où Vespieren a répondu à l’appel d’offres fédéral à courtiers et qu’il a été retenu, il se retrouvait alors avec les droits et les devoirs liés à sa mission de courtier fédéral.
En particulier, en lien avec la commission fédérale des assurances, il devait trouver sur le marché des assurances la meilleure couverture possible pour les garanties demandées par la fédération, en particulier pour ses licenciés.
Dans ces conditions on ne voyait pas comment il était possible qu’avec sa casquette d’assureur vol libre, Vespieren aurait pu continuer, en concurrence directe avec la FFVL dont il devenait le courtier, à proposer aux pilotes (par le biais de la FELA ou en direct), des tarifs d’assurance vol libre plus intéressants que ceux qu’il avait négociés au nom de la FFVL !
Soit Vespieren renonçait à son rôle de courtier fédéral et il pouvait évidemment continuer à proposer des contrats d’assurance vol libre au prix qu’il voulait et la FFVL n’avait bien sûr rien à dire à ce sujet.
Soit il acceptait la mission de courtier fédéral (ce qu’il a fait) et on ne voit pas comment il aurait pu, avec sa casquette d’assureur et non de courtier, concurrencer la fédération dont il était devenu le courtier…
Et, question naïve, on est obligé de passer par un courtier ?
D’ailleurs c’est quoi un courtier ? Que fait-il que la commission assurance ne soit en mesure de faire elle-même ?
Bien sur que si. Si les couvertures n’etaient pas equivalentes, il n’y avait pas de raison que les tarifs soient alignes. Fabrice l’a tres bien explique.
Si les couvertures sont differentes, les contrats sont differents. Tu ne peux pas exiger d’un courtier ou d’un assureur qu’il pratique les memes tarifs sur des contrats ayant des couvertures differentes.
Ou alors la FFLV a exige que le courtier cesse de proposer des contrats avec des couvertures differentes. C’est ce qui semble de facto s’etre protduit. ET je ne vois pas selon quelle prerogative la FFVL aurait pu demander cela.
Je n’ai pas suivi le dernier appel d’offres à assureurs qui a été lancé par la FFVL.
C’est la commission des assurances avec l’aide du courtier (Vespieren donc) qui s’en est chargée.
Mais j’ai cru comprendre ceci :
Le nombre d’assureurs prêts à couvrir le vol libre diminue régulièrement au fil des années.
Un certain nombre d’entre eux veulent bien proposer leurs services pour couvrir les garanties demandées par la fédération, à l’exception de la couverture RC biplace qui coûte extrêmement cher aux assureurs à cause de l’accidentologie de cette pratique.
Si cette accidentologie biplace continue à être aussi désastreuse dans les années à venir, la fédération finira par ne plus trouver personne pour assurer ce risque ou bien les primes d’assurance demandées pour le couvrir s’envoleront… :grat:
Ben oui, mais une querelle de clochers qui a lieu chez “moi”… Enfin qui me touche directement. Chez les autres, vu de loin, c’est toujours simple de prendre ça avec philosophie. Moi avec les années, je trouve ça pesant !
Marc, je ne comprends pas trop comment on peut être courtier et assureur en même temps :grat: car on ça favoriser sa propre compagnie d’assurance non ?
Par définition, un courtier en assurances est un commerçant indépendant, servant d’intermédiaire dans une opération commerciale entre une compagnie d’assurances et le consommateur final. (Wikipedia). N’a-t-il pas conflit d’intérêt ?
Parce que ce n’était PAS la même assurance.
L’assurance demandée par la FFVL couvrait des risques différents (dont, on l’a vu, des risques mutualisés de la pratique biplace, y compris pro).
Une assurance “vol libre” cantonnée à la pratique solo est, par construction, évidemment moins chère. Le fait qu’un acteur du marché propose cela est évidemment de nature à attirer ceux qui ne trouvent pas légitime de cotiser pour couvrir d’autres pratiques dont ils ne se sentent pas solidaires, mais ça n’a rien d’inconvenant en soi.
Je transpose:
Une fédération des sports à roue demande à un courtier de lui trouver la meilleure couverture d’assurance mutualisant tous les risques de ses adhérents (rollers, vélos, motos, voitures, y compris en compétition…)
Une autre fédération, de roller uniquement, demande à un assureur une assurance uniquement pour ses rollers, en loisir.
La première impose au courtier qui couvre tous les sports à roue (y compris les motos, les transports en commun et la Formule 1) d’aligner le tarif de la cotisation assurance des rollers ?
(je ne suis pas -du tout- anti-FFVL, mais cette histoire ne sent pas très bon…)
Mais justement Vespieren n’est pas l’assureur de la FFVL car il est son courtier.
Vespieren ne pouvait pas répondre à l’appel d’offres aux assureurs lancé par la fédération puisqu’il était là pour aider celle-ci à dépouiller l’appel d’offres et choisir le meilleur assureur pour la fédération !
Il ne pouvait pas se proposer pour être lui-même l’assureur de la fédération…
Mais il a continué son travail d’assureur vol libre par ailleurs (en dehors de la fédération).
Un courtier est le représentant de son client. Il connait le droit relatif à son domaine de courtage. Il connait les techniques du métier. Enfin il a établi des relations avec des fournisseurs du domaine pour lesquels il a des informations et/ou outils qui permettent de chercher rapidement et efficacement les meilleurs outils pour son client.
(zap d’un trop long passage où j’expliquais toutes les taches du courtier - Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis moi-même -entre autres habilitations- courtier en assurance et courtier en financement)
non … et personne n’est obligé de passer par un courtier.
De la même façon que tu peux très bien monter ta maison toi-même en empilant des parpaings puis en faisant l’électricité, la plomberie etc …
Et puis si tu refais ta maison régulièrement, il faudra aussi voir à faire évoluer tes connaissances parce que l’électricité qu’on faisait il y a quelques années ne se fait plus de la même façon maintenant (mais les parpaings non plus maintenant qu’on veut faire des bâtiments le plus passif possible)
PS pour répondre à m@tthieu : on ne peut juste pas être courtier et assureur (ou mandataire d’assurance). Ce sont deux métiers différents et l’ORIAS refuse qu’on puisse porter les deux casquettes sur une même structure.
Quand on négocie un risque en gros pour le saucissonner ensuite au détail pour chaque licencié (aux profils de risques très différents), cela nécessite une vraie expertise financière pour ne pas (trop) se faire mener en bateau par l’assureur et payer le juste prix pour chaque risque couvert. C’est justement l’expertise du courtier.
J’imagine que Verspieren joue un énorme rôle de conseil (comme un avocat) auprès de la commission d’assurance lors de la négociation du contrat avec l’assureur. Je crois que la politique de la fédération est la bonne pour optimiser le coût global de la RC.
La part de la RC solo dans notre prime globale est sans doute bien plus faible que la prime que payaient les adhérents de la FELA il y a 2 ans.
Là où je ne suis pas d’accord avec Marc, c’est que la FFVL impose à son fournisseur Verspieren de ne pas vendre au détail à son juste prix une assurance individuelle. C’est un comportement de “Grande Distribution” qui impose à ses fournisseurs sous peine de déréferencement de vendre leurs produits aux petits commerçants 50% plus cher que le prix que sa centrale d’achat a négocié! (plus cher que son prix de détail en hyper)
Tu veux travailler avec moi et mon gros volume, alors pénalise mes concurrents! Ca s’appelle abus de position dominante et c’est illégal mais courant. Sur l’aspect assurance RC, la FFVL se comporte exactement comme un Carrefour ou un Leclerc.
Avec, semble-t-il, l’ingérence dont il est question ici, de la FFVL sur les tarifs qu’il pouvait pratiquer sur des contrats d’assurance différents pour d’autres clients…
Dans ce cas-là pourquoi la FFVL a-t-elle exigé de Verspieren d’augmenter ses tarifs pour la FELA ? D’où l’utilisation du mot “probité”, honnêteté intellectuelle si voys préférez, lié à des histoires de sous…
Je transpose à un maçon courtier. Il travaille avec un entrepreneur qui lui dit “ok mais tu augmentes tes tarifs pour les autres”, quelque chose m’échappe…
Merci de ce message, ça répond à mes interrogations et ça me parle. C’est synthétique et clair.
Bienvenue dans l’économie réelle. Ça fonctionne comme ça partout.
Comme l’ont expliqué Piwaille et Marc, Vespieren n’est qu’un courtier et non un assureur.
C’est comme mélanger licence et assurance. Trop souvent on mélange les deux en un pour en trier des conclusions erronées.
Question: c’est qui l’assureur de la FELA ?
Sauf, que le rôle d’une association fédéral subventionné par l’état, et qui a pour conséquence l’intérêt public, n’est pas l’économie réel…!
D’ailleurs, les “petites-arrangement” avec les assurances ou les courtiers en assurance, est-ce que c’est d’intérêt public…?
Parce que tu crois que l’état ne participe pas, avec exactement les mêmes comportements, à l’économie réelle ?
Les promesses et les concepts généreux n’engagent que ceux qui y croient.