Les femmes sont attirées par l’activité, je constate qu’elles s’y mettent en forte proportion, elles sont dans les écoles. On ne sait pas “fidéliser” et c’est dommage. Et ça ne s’améliore guère aussi parce qu’on ne sait pas ce qui peut se faire un peu partout en faveur de ce public. Et qu’une politique cohérente et volontaire n’arrive pas à se mettre en place.
Exemple de politique qui a été loupée.
J’ai passé un bon moment dans un club où il faisait bon vivre. Il se trouve que quelques femmes volantes ont aimé s’y inscrire. Et puis une “équipe” féminine bien dynamique s’est constituée et ça faisait boule de neige jusqu’à constituer 20 ou 25 % des effectifs (je ne sais plus très bien, c’est loin tout ça…).
Du coup, là a émergé l’idée de la garde d’enfants. Je crois qu’on a été le premier club à organiser la garde d’enfants sur nos compétitions pour les compétiteurs.trices qui s’y inscrivaient. Un truc pas forcément facile à organiser de manière officielle selon le degré de “dans les clous” dans lequel on veut être, mais on l’a fait avec enthousiasme. Et ça a marché, ça a permis de mettre quelques individualités féminines à la compétition ou d’en sécuriser d’autres. Puis il y a eu tentative de généralisation à l’ensemble de la ligue, et là ça a déjà été beaucoup plus difficile.
Pour moi, ce genre de choses ça devrait être clairement une politique fédérale nationale, avec budgets dédiés et de forts encouragements auprès des clubs (à mon sens ça devrait même être une obligation). Mais, bien des années plus tard, on est très loin d’en être là !

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