Féminiser l'activité : réflexions, idées, envies, énergies.

A remarque très généraliste :wink: , expérience particulière et personnelle. :prof:
Parapentiste du début des années 90, je partais voler et ma douce gardait souvent les enfants, elle ne volait pas, non partagions le ski (avec chacun un gamin sur le dos), mais pas le parapente.
Divorce, garde alternée, j’ai stoppé le parapente pendant des années afin d’être avec les marmots pendant la totalité de mes vacances.
20 ans plus tard, je vole avec eux
:trinq:

Je suis un peu surpris qu’avec du matériel XS ton sac pèse quand même 11 kg pour des marches d’approche !
Mais cela dépend bien sûr du matériel emporté : poids de la voile et de la sellette (cocon ou pas ?), secours ou pas…

Pour mes vols rando je porte au maximum 7 à 8 kg, vêtements et eau compris, mais j’ai du matériel ultraléger et pas de secours.
Pour les vols en haute montagne (avec matériel d’alpinisme) je dois avoir 10-12 kg maximum (mais je n’ai alors plus l’Airbag amovible).

Remarque : s’il y a “deux ou trois gros relous” dans ton club, tu dois peut-être avoir fini par les identifier !
Demande aux femmes pilotes qui sont plus anciennes que toi au club, elles doivent bien savoir de qui il s’agit ! :pouce:

:trinq:

Marc

Dans notre club il y avait un couple de parapentistes qui avaient de jeunes enfants.

Pour aller voler ils alternaient la garde : c’était l’un des deux qui les gardait quand l’autre allait voler.
C’était une solution sympa, mais je ne suis pas certain qu’elle soit fréquente.
Quand lui venait voler avec nous, les pilotes du club ne se posaient pas vraiment la question de savoir où étaient les enfants.
Quand c’est elle qui arrivait au décollage, il y avait régulièrement un des pilotes présents, ne les connaissant pas bien, pour poser la question : comment as-tu fait pour les enfants ? Qui les garde ?

Comme quoi la situation de père ou mère (pilotes tous les deux) avec jeunes enfants n’est pas vraiment symétrique.
C’est juste un constat…

Marc

d
Merci pour ton témoignage personnel. Mon constat était certes généraliste mais employait le verbe “semble” qui me permettait de ne pas trop généraliser justement :wink: et ça n’était peut-être pas si clair mais je parlais de la vie en général et pas du parapente en particulier. Il suffit de voir l’évolution de carrière des femmes chercheuses et des hommes chercheurs en biologie. Une minorité de mecs en thèse (le début) un Max de chefs mâles à l’arrivée. Bizarrement au moment des concours etc l’impact de la maternité se fait bien plus sentir que celui de la paternité. Bref, chaque situation est unique mais on ne m’enlèvera pas l’idée que la maternité a bien plus de conséquence sur la vie d’une femme que la paternité sur la vie d’un homme même si les choses évoluent petit à petit et heureusement

En fait c’est le serpent qui se mord la queue… Si je prends du matos light je suis en bas de ma fourchette de PTV, ce qui n’est pas agréable en vol. Si je me charge un peu pour voler plus sereine, je morfle en marche d’approche. :lol: Donc vive les compromis !

Et pour arriver à 11kg, c’est assez rapide en fait : j’ai une aile XS normale (4.2kg), un secours light (1.4 kg), une sellette moussebag Gingo 3 (4 kg), plus le vrac habituel (sac de portage, casque, téléphone, petite bouteille d’eau…).

:+1:
Labo de recherche instrumentale en radioastronomie: 45 personnes, 5 femmes (dont 2 ingénieurs…)

La vieille dame va encore la ramener.

Moi je m’en fous complètement qu’il y ait 10% ou 50% de licenciéEs à la FFVL et que passé le stage init la plupart des filles laissent tomber l’activité.
C’est leur liberté et je ne soutiendrai JAMAIS les “ayatollahs” du féminisme qui voudraient imposer 50% de pratiquantes.
Le parapente, comme l’alpinisme ou la moto, est un sport qui EXPOSE LA VIANDE et - si j’ai bien compris mes cours de sciences nat du lycée (bac en 1965) - les mâles sont généralement plus agressifs que les femelles, lesquelles ont pour premier soin la conservation de l’espèce.
Et vlan, un os à ronger pour les féministes EPDL.

Le féminisme n’est pas en odeur de sainteté à la FFVL ni en particulier à la LAURAVL, le challenge féminin en est mort de sa belle mort. Il y a sur ce forum un certain nombre de pilotes qui ont couru ce challenge et j’ai participé à toutes les organisations au volant de divers véhicules. Lasse de se battre contre les moulins à vent de l’immobilisme de “ces messieurs qui se cooptent”, lasse d’être prise pour une conne par des gens de peu bien installés sur leurs gros culs dans des fauteuils confortables, Bénédicte à fini par rendre son tablier.
Adieu le challenge féminin, grâce auquel beaucoup de femmes firent leurs grands débuts en compète, et une pensée pour Marie-Christine Labourdette, qui les anima et dont l’époux fit comme moi les récups au fil des épreuves.

Les “féministes” me font marrer, comme du temps de ma vie estudiantine les nanas du MLF avec qui je manifestais, collais des affiches ou distribuais des tracts.
Le féminisme ne se décrète pas, il se vit au même titre qu’une ascèse, c’est une forme d’éthique qui ne fait pas de concessions au machisme patriarcal de nos sociétés issues de la culture biblique qui donna ensuite leurs bases sociologiques et “culturelles” au christianisme et à l’islam.
Tous ces mecs “féministes” me font marrer en coin, le macho montre vite les dents quand on les asticote un peu.
Toutes ces nanas “féministes” me font grincer des dents, bien peu possèdent le bagage philosophique / éthique qui devrait mettre en harmonie leurs discours et leurs actes.

Nous n’y pouvons pas grand chose, le système social patriarcal est une aberration qui n’est pas près d’être mise au rebut et la domination des mâles restera encore pendant des siècles un des fléaux de l’humanité.
Ils ont tout inventé pour justifier leurs pratiques aberrantes : la violence, la guerre, la religion, l’économie, tout ce qui opprime les populations et les infantilise en truffant la tête des jeunes de billevesées destinées à faire perdurer le système patriarcal.
J’ai eu du mal à m’en libérer en partie, bien peu de féministes ont fait au moins le même chemin.
Rassurez-vous, messieurs, le “pouvoir” n’est pas au bout du fusil, comme le disait Mao, mais dans vos coucougnettes bien serrées et bien au chaud dans vos ignobles slips en tissu épais, le tout bien planqué dans vos jeans serrés, c’est là la meilleure façon de devenir à peu près stériles… et donc d’accuser vos compagnes de stérilité pour leur imposer des tas de mauvais traitements médicaux, avec la complicité des médecins en question.

Quant aux 50% de pratiquantes à la FFVL, quelle couillonnade !

Il y eut une civilisation machiste, dans l’Ancien Temps d’avant l’expansion de la bible, qui monta en légende les Amazones. C’était une couillonnade.

Il y a quelques civilisations matriarcales dans des coins très reculés du monde, par exemple chez des populations mélanésiennes en Nle Guinée ou chez des “Indiens” d’Amazonie. Ces populations ignorent la guerre et elles ne sont pas mieux armées pour résister à l’agressivité des patriarcaux que ne le furent les Sioux et les Cheyennes, ou plus près de nous les Tibétains.

L’espèce humaine est agressive et destructrice, c’est le pire des ravageurs. Parmi ces gens-là, combien prennent conscience de l’absolue et vitale nécessité de protéger la planète (notre mère à tous), et de ce que le féminisme bien compris en est une des composantes ?
Le jardin de Candide a parfois bien des attraits.
:trinq:

ouais c’est vrai, par exemple quand la mère Thatcher était au pouvoir c’était vachement plus apaisé quand même :mdr:

…(salut Vivi) …quel bin’s… étonnant quand même qu’il n’y ait pas plus de femmes dans le parapente et autres activités , l’emploi cela commence … … je pense que l’homme est fini : à mon époque l’école c’était garçons d’un côté et filles de l’autre… la maman s’occupait des frères et soeurs à la maison … donc moins de gamins qui trainaient dans les rues , le père était le Chef de famille , quand je sortais avec ma mobylette le Samedi soir c’est derrière que se trouvait ma nana , jamais un gars était assis derrière une fille , et puis les femmes ont voté , nous avons perdu nos colonies … plus le droit de mettre des tartes à nos “gonzesses” :prof: …même quand elles le méritaient…résultat l’Homme disparait petit à petit , c’est pour cela que je m’étonne…?..ou sont les Messieurs…ben disparu . enfin il me semble . C’est pour ça qu’il va y avoir plus de femmes dans le vol libre… et nous ben pftt elles nous éjecterons … :affraid: Camarades résistons . :sos:
Bon ceci n’est que mon avis hein .
Cordialement .Pierrot capt :trinq:

Et le pire c’est qu’elles ont le droit de conduire les automobiles, de ce fait elles en achètent et leur gout va plus vers des frigidaires à roulettes que vers des vraies bagnoles. Il restait l’Arabie Saoudite où le choix en matière de caisses ressemblait à quelque chose, parions que dans 5 ou 10 ans on y verra des monospaces et des SUV… :frowning: :twisted:
:smiley:

Oh mon Dieu ! C’est vrai que réflexion faite mon Kangoo ressemble à un frigo sur roulettes :mdr:
Pour ma défense je voulais une voiture pour pouvoir dormir dedans. Je suis tombée dans le piège de Florence Foresti “c’est moche mais c’est pratique” :smiley:

Bon, en tout cas merci pour ce témoignage.
C’est une bonne idée la journée découverte au féminin. Ça peut être mis en place au niveau club, CDVL, ou ligue, c’est assez souple, ça peut attirer les plus timides… Du coup on est plus dans la promotion que dans la fidélisation mais c’est une bonne idée.

Bof.
Comme d’autres “-ismes” ça consiste à mettre en avant une catégorie de population pour des raisons plus ou moins fumantes, et parfois ça se fait au détriment d’autres.

Dans les réunions à divers échelons où il est question de subventions spécifiques et autres “stages filles” il s’agit plutôt de sponsoriser des vacances à des groupes de copines pas forcément dans le besoin.
Pendant ce temps, “jeunes en difficulté” ou “ex taulards en réinsertion” ne sont pas des thèmes porteurs mais c’est normal, ce n’est pas dans le discours dominant, c’est pas tendance.

Petite expérience personnelle: avec ma femme, nous avons fait notre stage init en même temps, en décembre 2007. Au début elle était plus douée que moi, un toucher de voile beaucoup plus soyeux, moins de “bourrinage”.
Cela dit, assez vite, sa progression a été ralentie parce que, si elle prenait du plaisir à volé, c’était mêlé d’une certaine trouille. Alors que je prenais mon autonomie assez vite, elle a de façon récurrente refusé d’acheter son matériel pour voler seule. Elle a fait plusieurs stages perf et voyages encadrés, mais sans jamais s’affranchir d’un encadrement. Du coup, le serpent qui se mord la queue: en volant moins elle progressait moins, et du coup ne prenait pas confiance. Quand début 2011 nous avons appris qu’elle était encinte, elle a bien sûr arrêté, jurant de reprendre ensuite. Notre gamine a maintenant 6 ans et demi, et elle n’a toujours pas repris. Elle vole de temps en temps en biplace avec moi, et pour le coup ne manifeste aucune appréhension. Avec le recul, je pense que le parapente n’a jamais été sa passion, et qu’elle a essayé de continuer pour me faire plaisir. Voilà, hein, chacun ses goûts…
Par contre, ma gamine manifeste un intérêt certain pour le chiffon volant. Je l’emmène en biplace depuis qu’elle a 5 ans, et elle me fait remarquer assez fort quand elle n’a pas volé depuis un temps qu’elle juge excessif.

Ce qui n’est pas le cas pour les “actions fléchées” lors des demandes de subventions (lutte contre les discrimination, réduction des inégalités, etc.)

Je relance un peu le fil car pour le moment, l’image qui apparait c’est une absence de politique globale en faveur des femmes dans l’activité.
Hormis le soutien à quelques stages spécifiques (j’ai envie de dire “quelques malheureux stages”) au niveau national, qui sont plus du domaine de l’affichage qu’autre chose, et quelques efforts isolés comme ceux de la ligue Normande, on ne voit pas se dessiner un mouvement massif d’accueil des pilotes féminins.

Est-ce que les clubs dans lesquels sont inscrits les membres du forum, s’intéressent à ces questions ?

Je vois pas pourquoi il faudrait particulièrement " favoriser" les femmes dans l’activité je trouve ces réflexions assez sexistes et condescendantes dans l’ensemble, ça part d’une bonne intention je sais bien.
Les femmes que je connais et qui pratiquent régulièrement et souvent avec plus de talent que moi n’ont pas du tout besoin de traitement spécial, se forment, cross, marche et vole, et sont parfaitement intégrées naturellement dans les clubs et milieux locaux. Les femmes ne sont pas des personnes handicapées ou des enfants en bas âge pour info

haha , c’est l’écho que l’on entend souvent au AG.
Il y a un constat qui est que le taux de femme qui poursuivent l’activité après leur stage est plus faible que pour les hommes.
On peut soit ne rien faire (surtout que celles qui restent sont effectivement meilleurs que nous) ou réfléchir comment on peut mettre des actions en place pour qu’elles continuent de poursuivre régulièrement l’activité.

Si un constat est équivalent pour les chauves ou les jeunes ça ne me gêne pas qu’il y ait des actions particulières aussi pour eux.

:canape: Déjà que le conjoint s’occupe des mômes et des activités ménagères le w-e …

le plus simple ce serait peut-être de faire un sondage auprès des principales intéressées. Pour celles qui n’ont pas repris leur licence: pourquoi elles ont commencé? Pourquoi elles ont arrêté?