Fermeture à l'atterrissage et crash

c’est pourtant ce qui est marrant en cross :clown:
:sors:

Quel con je fais… et dire que je l’appliquais même là-bas!

:+1:

Normal: c’est tellement habité que ça pose PARTOUT!

Il faudrait qu’“over-auteur4-sigma et j’en passe”, nous fasse le total de crash à l’atterro cet été : il y en a encore eu un sur la compet de moustiers ce week-end.

Donc, quelle est la meilleure façon de faire un final en étant contré … ?

[quote]La meilleure solution est toujours de ne pas être se mettre en situation pourrie. …
Chercher des solutions pour mieux gérer la merdouille me semble être une mauvaise voie
[/quote]

[quote]Ce qui peut fonctionner pour l’un sous tel matériel dans telles circonstances ne vaut pas pour un autre et à fortiori sous un autre matériel dans d’autres circonstances.
[/quote]

[quote]30 ans de vols ne renforce pas les vertèbres
[/quote]

[quote]Je pense que le plus simple c’est de rester au sol
[/quote]
:prof:
Eh ben, c’est un vrai festival aujourd’hui.
Allez, cette fois je craque, je joue avec vous :

Aller se faire chablater la tronche, c’est mal !

:clown: désolé

Tant que t’es haut et que ça tient, y’a pas de danger immédiat (sauf sur-développements). Et en fin de journée ça finit toujours par se calmer. Vu les (trop) nombreux accidents ces jours-ci, je crois qu’on peut dire avec certitude qu’il est plus raisonnable de rester en l’air que d’aller s’exploser les vertèbres en allant poser en milieu de journée. Le danger c’est le sol, ne l’oublions pas !

Ben oui mais en même temps ce que veulent dire ces intervenants, c’est que la réponse à cette question n’est pas technique.
“La meilleure” façon de faire une finale en étant contré sous le vent fort n’existe pas. C’est comme “la meilleure” aile de cross, ça n’existe pas.
Dans des cas pareils, tu gères avec ce que tu sais faire et il n’y a pas de recette miracle.
Je me souviens d’avoir eu à gérer une fin de vol “sous le vent” en conditions fortes, j’ai mis 1/2 heure à poser en pilotant constamment. Le copain qui était avec moi en approche a passé 1/2 aux oreilles à rebondir dans les turbulences. Nous avons tous les deux posé sains et saufs.
Pas de technique miracle à maîtriser *, mais le “bon” choix à faire dans sa panoplie personnelle pour les conditions et l’environnement du moment. Celui qui s’accidente n’a pas fait le choix qui convenait.
Et comme d’autres l’ont dit, garder en tête l’excellent conseil de M. Bérod : considérer l’option d’aller volontairement se mettre aux arbres.

(* sinon, des techniques miracle à maîtriser, je peux te balancer n’importe quoi, comme : suffit de faire un bon posé 360 touché de stabilo, c’est le mieux.)
Les réponses des intervenants soulignent les deux attitudes possibles et la plupart du temps antagonistes :
-comment faire la prochaine fois ?
ou
-on ne m’y reprendra pas !

Et puis, je soupçonne plus que fortement une volonté provocatrice dans la question de départ. Celui qui l’a posée devait avoir envie de se marrer en lisant les réponses qu’il a déclenchées. Car poser ce genre de question alors qu’on a 30 ans de vol n’est pas innocent.

merci pour vos infos, malgré les années de pratique, ce qui me fait encore rêver c’est le cross, la découverte, les atterros improvisés. Je remarque les humbles qui ont ce même goût de la découverte et les bons élèves qui attendent que des pilotes soient en l’air, évaluer et critiquer leur technique puis se lancer en restant bien dans le bocal (merci Alane) c’est pas tout faux, les ploufs du matin sont également très beaux et moins aléatoires. je comprend ceux qui s’en contentent mais pour progresser c’est top de regarder la ligne d’horizon.
J’ai eu un petit TCC après l’atterro avec amnésie de qques minutes, mais je me souviens d’être sorti de mon cocon, environ 5m sol, fortement contré, freins au contact et une grosse rafale m’a sûrement declenché un décro asymétrique car j’ai tapé à plat du dos et un peu les côtes.
Dans mon vol je venais d’une transition sur une vallée encaissée avec aucun terrain atterro et un venturi important, j’ai raccroché une barre de falaise ou je ne suis pas arrivé à me refaire, gros cisaillement et beaux vracs qui m’ont amené à un terrain dégagé mais venté dans un flux irrégulier.
Je vole dans les alpes, en Valais, beau coin exigeant. On apprend à chaque vol.

Merci Triple Seven, tu as donné la réponse qui va retaper mon trauma dorsal et booster mon envie de progresser. 10/10 je crois que j’aime bien les forums…

:bang:

C’est vrai Benoît que j’aurais pas dû partir en transition ou revenir avant le point de non retour, sûrement le début de mon erreur. il y avait des paras sur les 2 sites ce qui m’a influencé. J’ai remarqué ma finesse limite pour raccrocher la falaise et ma décision était mauvaise de continuer.

Mouaip, dans ces cas là, je fais de l’eau :frowning:
La seule chose restante (sachant que l’on ne peu plus aller ailleurs), et de gérer au mieux l’incidence de la voile et du cap. Trop de commande (grande incidence) on va direct au sol, pas assez (faible incidence) c’est la fermeture assurée (comme dans certain décos venteux). Trouver la juste mesure dépend aussi du matériel utilisé. Il est préférable de gérer cette situation comme en cas de gradient fort (donc pas d’oreilles) et de ne plus être allongé dans son cocon tout en gardant un maximum de vitesse sans “pomper” avec les commandes … pas toujours évident avec la situation de stress.

Ce qui est fou, est que chaque post qui ne va pas dans le sens de l’auto congratulation est considéré par certains comme négatif.

Pour progresser il est important de reconnaitre ses erreurs. Quand on en est à gérer comme on peut une approche dans de l’air impilotable, c’est que l’erreur est en amont.

Peut être qu’une action de pilotage plus mesurée aurait évitée le décro près du sol, peut être qu’une approche aux oreilles aurait évité l’accident, mais il est sur que si il avait gardé une marge de sécurité plus grande il n’aurait pas eu à gérer une situation aussi difficile.

Si tu regardes un peu plus attentivement les posts, je n’y vois aucun lynchage. Personne n’a dit “tu es un âne et ce qui t’es arrivé est normal”. Décrire ce qui me (nous ?) semble être l’erreur principale n’est pas un jugement de valeur.

Pas de réponse à ta question mais je te souhaite un prompt rétablissement. Volant souvent dans le coin, ce serait possible d’avoir plus d’info sur le lieu/heure du déco, de ta transition, de ton atterro ? merci et “tout de bon”

meme question posée au tout debut :wink:

Décollage Anzere, vendredi 15h30 atterrissage Montana, Chetzeron 1820m, passage sur la gare de cry d’Er environ 300m, brassé, contré, tendance NW que j’avais mal évalué, impossible de retraverser sur Ayent.

Je me suis déjà retrouvé à atterrir dans ces conditions dont une fois à l’attéro officiel de St André.
Ces conditions arrivent fréquemment à partir de 25km/h de brise.
A cette vitesse de vent nous n’agissons plus beaucoup sur notre environnement de vol et les thermiques, passages de thermiques, gradients, dust ont une énorme influence sur notre trajectoire de vol.
Pour ce qui me concerne à partir du moment ou j’ai la sensation de perdre ma casquette de commandant de bord, je passe n mode survie qui consiste à :

Ne pas atterrir au point le plus bas.
Choisir une vallée large.
Choisir un point de final loin de tout relief en amont.
Compter les temps des cycles.
Piloter coute que coute trajectoire et incidence.

Une fois que’ j’ai l’impression de connaitre l’environnement en 3D, je choisi d’atterrir en :
Enroulant une dégueulante en amont du point atterrissage, puis, dans les 300 dernier mètres, je me met debout dans mon cocon, un pieds sur l’accélérateur pour casser mon taux de chute (en augmentant la trainée).
Je n’hésite pas à faire des S voire des 8, cela permet également de radariser la zone.
J’utilise 3 à 5 cm (donc 3 à 5 km/h) d’accélérateur pour continuer à avancer quand je me fait reculer.
Piloter coute que coute trajectoire et incidence reste indispensable et j’attends de pouvoir atterrir même si il me faut 20 minutes (c’est très long dans ces conditions).

Ca arrive quand même assez souvent de devoir gérer des conditions fortes à l’atterro, y compris en compet, tous ceux qui ont déjà posé à St Béat vers 15h ou certains jours à Accous ou Castejon peuvent en témoigner. si c’est juste fort genre ça recule un peu bras hauts mais pas turbulent il “suffit” de faire l’approche au vent du terrain choisi, on peut même se laisser reculer dans le terrain en faisant des petits S et poser en marche arrière, mon record c’est 9 km/h en marche arrière au MLR. c’est parfois chaud une fois les pieds au sol, c’est pas une mauvaise idée de choisir un pré au vent d’une haie qui arrêtera la voile en cas de glissade…
Par contre si c’est à la fois fort et turbulent c’est pas la même mayonnaise, là encore approche au vent du terrain et comme le dit Limonade gérer l’incidence est la priorité.

Une autre question, quel est le meilleur système pour lancer une alarme avec position sans compter sur le réseau mobile? Un système simple à actionner si tu es pas en top forme.