Finale trop longue...

Je pense que tu dois progresser pour entrer plus bas sur ton terrain en faisant ta perte d’altitude sur un endroit dégagé. Et faire ensuite SI NECESSAIRE des 8 plutot que des S si tu as le défaut (à corriger) de commencer ton final un peu haut. Tout cela pour ne pas manger ton terrain.

Un des conseils du célèbre Gérald consiste à travailler la perte d’altitude sur un des cotés du terrain sans jamais dépasser les limites amont et aval, puis d’entrer en L uniquement pour sa finale : un très bon exercice !

D’accord avec la ligne ‘‘Piwaille, patrick, …’’ (pardon à celles et ceux que j’oublie :mrgreen: )

Quelques remarques:
‘‘sur l’epsilon il faut descendre beaucoup les mains pour arriver au décrochage’’
Je me permets de corriger; ‘’‘sur l’epsilon En vol stabilisé et en air calme il faut descendre beaucoup les mains pour arriver au décrochage’’
En approche, avec de la brise (probablement des déclenchements), etc… ça peut jouer des tours.

Les oreilles en approche (même remarque que précédemment sur l’instabilité des conditions), en plus de tout ce qui a été dit, il y a une remarque de patrick qui est peut être passée inaperçu, il a parlé de ‘‘situation d’urgence’’. Ben même avec une grosse expérience, en situation d’urgence faut être sûr de chopper les bonnes suspentes (j’ai bourriné un jour, pas en situation d’urgence, avec la B extérieure d’un côté :mrgreen: ).

Pour finir, si tu as encore été long et si c’est une récurent. Si habituellement tu vises le plein milieu du terrain, tu peux mettre ton point d’aboutissement un peu plus près (seule réserve qu’il n’y ait pas d’obstacle trop craignos en entrée de terrain).

Tu sais, faire les B extérieures peuvent être une alternative aux oreilles. Bon, des 2 côtés évidemment

C’est peut être pas idiot, en effet :wink: (je mets du conditionnel, faut essayer avec plusieurs ailes et différentes conditions si ce n’est pas ‘‘préconisé’’ par le constructeur. J’ai aussi mis des guillemets pour pas prendre de risques)
Mais je soulignai surtout que j’avais fais une connerie ‘‘basique’’, et on est pas l’abri. Par contre si la connerie survient lors de la dernière chance, pour rattraper un coup foireux :bang:

Bonjour à tous , je reprends ce fils car j’ai Une copine qui a 40 vols et qui est arrivée assez haute au dessus du terrain d’atterrissage et pour qu’elle ne soit pas trop longue , le moniteur a parler de faire des 8 pour perdre de l’altitude ( ça ok ) et éventuellement de faire 1 oreille … JE n’ai jamais entendu parler de faire 1 oreille a 20m sol a seulement 40 vols … je suis perplexe … JE n’ai pas trouvé de réponse dans le forum alors j’aimerai avoir vos avis . Merci

:coucou:

Je ne pense pas qu’à 20m/sol on prenne la décision de faire des huits non plus … du coup y a un truc qui cloche.
J’aurais tendance à dire que si le mono a proposé la chose c’est que c’était faisable.

il y a oreille et oreille !!!

prendre dans l’urgence les 2 a extérieurs et tirer massivement vers soi est loin d’être un bonne idée surtout si on ne connais pas la réaction de la voile.

prendre la suspente oreille et lui imprimer juste une traction de 10 cm suffisante pour replier le bout du stabilo peut être une solution intéressante
je m’explique ce faisant on augmente sa trainée et on diminue son coefficient de pénétration dans l’air sans franchement impacter les capacités de vol du parapente.
!!!attention !!!

  • cette manœuvre ne doit pas être envisagée comme une manœuvre banale et routinière mais comme manœuvre de la dernière chance
  • elle ne doit pas être testée la premiére fois dans l’urgence mais avec suffisamment de hauteur afin de découvrir le comportement de l’aile et de pouvoir rattraper les éventuelles réaction indésirables
  • en aucun cas elle ne doit remplacer une approche et un positionnement adapté et sécurisé.

Salut

Bon les S, ça reste à mon avis la meilleure solution.
Mais une oreille et pas 2, ça s’explique aussi. On a toujours un côté de prédilection pour faire les oreilles. Et de ce côté là, on arrive même souvent à la faire sans concentrer son regard sur les suspente ou en tous cas pas trop longtemps. La seconde oreille, c’est souvent plus complexe. Et puis une oreille ça se rouvre vite et facilement.
Donc on a une méthode qui descend (un peu) plus et qui n’accapare pas trop de concentration

Perso, je préfère dégrader la finesse aux freins. Même pour mes élèves. Mais c’est vrai qu’une oreille c’est une solution parmi d’autres.

A+
L

Une école de Samoëns nous a fait faire en stage, des atterrissages avec (petites) oreilles et lâcher avant atterrissage. Je crois qu’on en a déjà parlé, old school, mais ça marche, pour casser le plan de descente trop long. Evidemment, tout dépend des conditions (c’était un des exercices du matin). Mais vaut mieux des oreilles (voire accélérées) que se prendre un mur, un arbre, un fil électrique, ou même que faire des 8, des S, provoquer trop de roulis dans un air instable.
Ne pas faire ce que je dis, mais j’utilise parfois les oreilles pour être sûr de ne pas être trop long. Testé avec l’Artik et la M6 (oreilles accélérées) dans quelques endroits… :wink:
Si on doit faire des oreilles, c’est déjà qu’on a trop avancé sur le terrain et qu’on a fait une erreur d’appréciation en amont.
Une seule oreille, jamais essayé par contre.

Merci pour vos réponses que je vais lui transmettre , je lui avait conseillée de faire des S aussi afin de rallonger sa finale en regardant toujours son point d’aboutissement sans lui tourner le dos et d’évaluer sa hauteur … j’ai dis 20 mètres mais c’était même 15m ( c’est environ la taille des arbres qui bordent l’entrée du terrain ) Je ne connaissais pas du tout l’option 1 oreille . Merci à tous :wink: