Finale trop longue...

Ouais peut-etre un poil plus haut, j me rends pas compte, ça dépend de la dose de frein qui est utilisée avant aussi

Rohhh … si on n’a plus le droit de s’amuser avec les nouveaux !!! :sors:

Après si le terrain de morzine dont on parle est considéré comme technique, il y en a un autre au SE de la ville qui (en tout cas d’après mon feeling) pose peu de difficulté hormis un léger devers… on peut se permettre d’être long , y’a de la place devant…

Après c’est sur qu’il est peut être un peu plus à l’écart, un peu moins commode… il faut savoir ce que l’on veut.

Tout à fait, c’est le terrain des Putheys en dévers mais très long et bien alimenté. Seul inconvénient comment expliquer à madame qu’on est pas à l’atterrissage officiel car on est allé aux putes !

Je confirme mes posts, les oreilles sont un outil efficace très utile quand il faut descendre sur trajectoire et pour traverser une couche turbulente.

Par contre ce n’est absolument pas adapté pour rattraper une situation mal emmanchée avec une urgence près du sol. Dans cas je conseille comme Piwaile de rester pilotable avec les freins en main.

Eeeeeeh!!! J’étais preums!!! :boude: :boude:

Et bien j’ai mis en application les conseils dès ce matin; à Chamonix, après un magnifique vol, la brise de vallée se mettait en place et l’attero du Bouchet commençait à être turbulent. Finale déclenchée un peu trop haute (on ne se refait pas), je voit le lac se rapprocher, du coup je freine (au niveau des maillons), et bien ça l’a fait pil-poil…

Et bien il faut se refaire … en travaillant. Qu’est ce que j’ai pu enchainer les ploufs pour améliorer la précision.

Patrick est un fayot!

C’est clair, je fais un peu de lèche auprès du taulier pour pouvoir continuer à raconter mes âneries sur le forum ! :wink:

Comme dit laurent avec les freins dans les mains la voile reste pilotable.
Ce n’est pas un argument pour ou contre les oreilles en phase atterrissage, mais plutôt un argument d’adapter la technique suivant les conditions et le terrain.

il y a oreille et oreille!!!
si on parle de tout tirer pour emmener la moitié de la voile vers le sol, effectivement a 2 - 3 m sol c’est loin d’être l’idée du siècle.

par contre, il m’est arrivé un certain nombre de fois, lors d’atterrissages qui trainent trop en longueur,
de prendre les suspentes de oreilles juste au dessus des maillons et de juste faire une torsion avec la main soit tirer 15 a 20 cm de celles ci.
dans les faits, il n’y a que les stabilo de la voile qui s’effacent sur une dizaine de cm,
les effets sur la voile sont faible et c’est principalement une petite perte de vitesse due a une augmentation de la trainée, elle est suffisante pour gagner 5 a 10 m sur trajectoire.

autre avantage il suffit juste de lâcher la suspente pour pouvoir utiliser les freins,
de plus au vu de la faible quantité de voile plié, l’effet d’une réouverture asymétrique est quasi nul.

:prof:
chaque aile a sa spécificité, et chaque pilote ses habitude de pilotage,
dans tous les cas une technique de rattrapage in extremis ne s’apprend pas en situation d’urgence,
et pour toutes les techniques faisant appel a une modification de la surface de l’aile, il vaut mieux les découvrir avec suffisamment de hauteur sous les pieds pour pouvoir réouvrir l’aile

C’est intéressant, je vais essayé en vol avec une bonne hauteur avant de le faire près du sol; le jour venu je saurais quoi faire pour ne pas finir hors terrain…

Ouais mais le meilleur moyen reste quand meme de faire une bonne approche et de finir au frein sans micmac

De faire quelques vols avec un instructeur sur ce site?
Je pense que ça serait plus prudent.

Avec certaines ailes, les oreilles tiennent en place ce qui ne fatigue pas les mains et on peut s’occuper des freins :wink:
Après avantages, inconvénients, avec du gradient, de la brise de face ou de travers, terrain plat ou en pente, dégagé ou obstacles, il faut s’adapter et essayer de prévoir le “pire” sachant que selon l’heure de posé les conditions peuvent complètement changer un terrain.
Pascalou05, si le futur atterro est nouveau et présente des particularités, regarde les autres voiles, demande aux biplaceurs ou pros et fais toi un plan de perte d’altitude en ne prenant les oreilles que pour des cas de turbulences sachant que tu vas perdre de la finesse et de la vitesse.
Sinon il apparait une constante, tu le dis “finale déclenchée un peu haute”. A toi de travailler la bonne perte d’altitude. Fixe toi une cible milieu de terrain (ou premier tiers si pas de danger, genre arbres ou maisons) et tu ne seras jamais longue. Tu seras étonnée même de devoir marcher ou courir avec la voile au-dessus de la tête pour rejoindre la zone de pliage :wink:
J’ai atterri une fois avec les oreilles et accélérateur, c’était à Organya vers 19h en un beau mois de juin avec une Hook 3. Pas pu faire autrement…

en lisant tous ces conseils de forumeurs, je ne peux m’empêcher de penser à un de mes potes : il vole depuis 15 ans, est maçon depuis 20 et a des mains comme des enclumes… l’expression “mettre du frein” doit tout de suite être nuancée avec lui ! :marteau:

Bonjour

Pour ma part, avec ma hook, je faisais très souvent mon approche haute et pour adapter la hauteur, je faisait les oreilles. Il va de soit que je n’ai jamais gardé les oreilles jusqu’au sol.

Après la hook rouvre toute seule. Avec la voile suivante ce n’est plus le cas. Avec l’Elan il faut pomper pour réouvrir… je n’utilise plus régulièrement cette technique mais des copains le font régulièrement avec l’Elan.

La théorie semble dire que faire les oreilles nous éloigne des fermetures mais nous rapproche du décrochage (d’ou l’usage conseillé de mettre de l’accélérateur, ce que je ne faisais pas en finale)…

Ce qui me gène vraiment c’est qu’une personne en Alpha 6 (une A non?) donc avec peu d’expérience retienne qu’il faille freiner pour être moins long et que la dose de freinage qu’il applique c’est de mettre les freins aux niveaux des maillons. Pour le coup le jour ou il aura du gradian et que sa voile va vouloir reprendre de la vitesse, cela va se terminer par un rappel pendulaire et un beau cratère.

La sécurité c’est la vitesse. Cette technique est à réserver aux très expérimentés.

A+
Eric

Personne ne propose de se lever pour casser sa finesse ?

Même démarche, avec de la hauteur et air calme on compare le vario avec et sans jambes et ensuite on fait un bilan.
On peut raisonnablement imaginer que l’impact sera plus fort (cocon + grandes pattes) que (sellette classique + petites pattes)
mais bon comme en final on est censé être debout …