oui, mais si tu rajoutes le cout de l’hôtel pour loger les ouvriers, même avec l’option étape avec le repas, le ptit dej et le 1/4 de vin au diner, elle te coute cher la main d’œuvre d’une autre région…
alors que les pollack, eux, ils ont dormi dans l’abri à bois à coté du chalet et en plus ils avaient même amené leur vodka avec eux. pas besoin de payer le 1/4 de vin avec le diner
:mdr:
c’est y pas beau L’Europe ?
tu l’as dit sur un de tes messages eddie, il y a un problème de charges.
j’ai beau être plutôt de gauche même si çà ne transparait pas forcément toujours et si on pourrait penser autrement en voyant mon parcours (j’ai été “patron”, mais je ne pense pas que ce soit incompatible avec ne pas être de droite) j’ai pu dans mes différentes fonctions constater ce problème.
la citation et la réflexion sur les cotisations “à perte” de celui qui débat pour défendre son régime est représentative. il demande quid des 72000 euros de cotisations supplémentaires que j’ai payé pour mon régime spécial à moi ? moi aujourd’hui, si je fais le calcul de ce que j’ai cotisé quand j’étais indépendant, des cotisations majorées pour les différents régimes de caisse de prévoyance de cadres, … il serait beaucoup plus rentable pour moi de cotiser à une caisse privée pour moi tout seul que pour un régime général
on est au bord d’une situation tendue : les salariés doivent cotiser plus et les retraités actuels doivent accepter une baisse de leur retraite (pas ceux qui sont au minimum, les autres).
aujourd’hui un vrai régime de solidarité/répartition voudrait qu’on ne verse en pension que ce que les cotisations permettent de verser…
on doit passer d’un modèle dans lequel on ne cotise pas pour SA retraite, mais pour la retraite des générations précédentes et dans lequel que ce sont nos descendants qui payeront (s’ils le veulent ?) notre retraite
vers un système où on cotisera pour SA retraite. avec lors des périodes d’accidents de la vie (chômage/maladie) une cotisation prise en charge par une caisse de solidarité alimentée par une taxe sur les cotisations au régime de prévoyance individuel de chacun ?
donc, le conflit de génération est bien là. et c’est ce qui fait peur.
cela signifie le sacrifice d’une génération… j’en ai longtemps “philosophé” avec une élue communiste. même là (et voire même plus à gauche encore) on est conscient de cette nécessité de sacrifice d’une génération.
on essaye en ce moment de sacrifier les 40/60 ans, mais ils se défendent les bougres.
ils faut les achever avant qu’on essaye de s’en prendre à nous les 20/40.
vive la guerre civile inter-génération.
si une génération arrête de payer pour les précédentes et commence à cotiser pour elle, quid de la transition entre les 2 systèmes…
la vraie question est là :
laisse-t’on sciemment un régime déficitaire à nos enfants ?
ou prend on des mesures douloureuses car la transition entre 2 modèles implique d’amputer fortement le niveau de retraite de 2 générations au moins.
voila posée la vraie question …