Formation au parachutisme (chute libre, roulé-boulé, pliage parachute, gestion)

Bonjour,

J’ai fait 4 sauts parachute lors de ma première année de parapente. La raison première était que j’avais fait une unique crise d’épilepsie étant ado et je voulais connaitre mon comportement en situation d’ altitude élevée (je ne volais qu’en soaring à cette époque et je voulais progresser vers le cross) et surtout je voulais connaitre ma réaction psychique en situation de stress -forte adrénaline-

Concluant, et ça m’a aussi apporté un croisement des cultures. autant les types expérimentés sont déchaînés à faire les cons une fois en libre ou en vol relatif, autant à l’embarquement, dans l’avion et au pliage, les consignes sont respectées à la lettre. D"ailleurs, c’était en 2006 et à Vannes/Meucon on pliait soi-même sont parachute sous le contrôle d’un moniteur qui venait validé 4 ou 5 étapes (tu pliais pour toi mais aussi pour le futur sauteur), je ne sais pas si c’est toujours pareil.

La formation du débutant m’a semblé cadrée. On est assez dérivé d’une culture militaire.
Par contre, pas question du roulé-boulé, dans le civil on pose sur une “drop zone”, pas de vachage en pleine nature et les ailles style Drakkar ont beaux être des ailes qui plombent on peut quand même faire un vrai arrondi.

oui le pliage de la principale est toujours à faire si déclaré autonome sur cette manip ( mais pas bien long a valider apres 10/15 sauts tu dois savoir plier bien sur au début tu y passes plus de 45 minutes apres en moins de 10 minutes la chose est pliée )
pour le roulé boulé il n’est plus actuel en parachutisme avec les ailes à caissons , à la rigueur le sur le cul oui !!!
je confirme le coté délire une fois dans l’avion la porte ouverte :pouce:

J’allais moi aussi proposer d’ouvrir le débat au delà du roulé boulé (ou “roulez boulet” ? :clown: je dis ça mais j’ai eu mon lot de roulé boulé dont des atterrissages en marche arrière)
C’est vrai que cela fait quelque années que je m’interroge sur le pliage du secours pour lequel la seule méthode de vérification que je connaisse et de l’ouvrir et espérer le replier tel qu’il s’est ouvert …ou bien au contraire espérer ne pas reproduire ce qui a empêché son ouverture. Les deux options relèvent -pour moi- d’une démarche très peu scientifique :sos:

Il y a effectivement 2 types de parachutisme: le loisir civil, plutôt axé sur des disciplines de vol relatif, et le parachutisme militaire opérationnel, axé sur … le temps le plus court entre la sortie de l’avion à basse altitude et l’arrivée au sol. C’est plutôt les techniques de prise de sol de cette activité qui me semblent utile. Savoir tomber et se libérer si on est trainé…

Un petit guide que j’ai trouvé intéressant issu du monde du planneur (chapitre D) http://www.planeur.net/_download/pdf-zip/Procedure-evacuation-parachutes.pdf. Pour l’arrivée au sol, on est un peu dans la même situation. :banane:

Après le judo a du me servir 2 ou 3 fois mais pas à l’atterro, au déco, genre déco rando léger cul pas si léger en fait je galope comme un taré, ça prend pas en charge, je m’entrave dans un brouchous et c’est parti en chute avant instinctivement. Même pas mal… Normal n’importe quel judoka est capable de plonger par dessus un obstacle et d’enrouler la chute derrière sans problème…
http://www.dailymotion.com/video/x2ee0r_gala-de-judo-chute-avant_sport
Alors bon le roulé-boulé…
Le judo m’a plus servi à ski qu’en parapente!

Effectivement Wowo

Cela tient à ma culture mili et surtout à ma participation à quelques projets visant à imaginer et concevoir des systèmes de test originaux pour des matériels de parachutage (personnels) et de largage (matériel) en collaboration avec le CEV et l’ex-CEVAP dont les ressources ont été depuis intégrées à DGA Techniques Aéronautiques à Balma (31)

Je participe encore de temps en temps à des séminaires DGA sur ces thématiques, séminaire où il n’est pas rare de croisée le staff de conception de Nervures ou des légendes du parachutisme comme Eric Fradet

Si vous avez une idée rétrograde de l’Armée, sachez que les gens que croisent dans ces manifestations auraient vitecfait de vous prouver le contraire : c’est du haut niveau en matière d’ingénierie, de recherche et de techniques d’essai

Aussi ai-je eu le temps de compulser quelques documents édifiants que je vous invite à lire à votre pour, peut-être ( et je l’espère pour vos os ! ) réviser vos jugements :slight_smile:

Mais d’abord une petite parenthèse : y a-t-il des possesseurs de sellette ou de parachute Gin dans la salle… Oui ?

Je suis alors étonné que vous ne soyez pas intervenus - ou bien jetez vous les notices avec les emballages, en bon consommateurs 2.0 ?

Je cite :

http://gingliders.com/assets/manuals/gingo-3/Gingo-3ManualFR.pdf

[Gin - Manuel de la sellette Gingo 3]

« En cas d’urgence, il faut très rapidement évaluer sa hauteur/sol et le degré de gravité de l’incident.

L’hésitation à utiliser le secours peut être très dommageable . A l’inverse une utilisation inutile, trop

hâtive du secours peut aussi causer des dommages évitables.

· Chercher et attraper fermement la poignée de secours.

· Tirer sur le côté puis vers le haut afin de sortir le secours du compartiment.

· Repérer une zone dégagée ( hors des élévateurs ou des suspentes ) jeter et lâcher le secours grâce à un geste ample, énergique et précis.

· Une fois pendu sous le parachute, empêcher l’aile de se regonfler et réduire les mouvements de pendule en tirant au mieux la ligne de B ou de C.

· Se redresser et se préparer à un mouvement de roulé-boulé avant l’atterrissage pour minimiser les risques de blessure »

http://www.leschoucas.com/theorie/Parachutes-sellettes/notices-sellettes/Gin-Gingo-Airlite.pdf

Extrait du manuel du secours Gin Airlite

[Gin - Déploiement du secours]

« En cas d’urgence, il faut très rapidement évaluer sa hauteur/sol et le degré de gravité de l’incident. L’hésitation à utiliser le secours peut être très dommageable . A l’inverse une utilisation inutile, trop hâtive du secours peut aussi causer des dommages « évitables ».

· Chercher et attraper fermement la poignée de secours.

· Tirer sur le côté puis vers le haut afin de sortir le secours du compartiment.

· Repérer une zone dégagée ( hors des élévateurs ou des suspentes ) jeter et lâcher le secours grâce à un geste ample, énergique et précis.

· Une fois pendu sous le parachute, empêcher l’aile de se regonfler et réduire les mouvements de pendule en tirant au mieux la ligne de B ou de C.

· Se redresser et se préparer à un mouvement de roulé-boulé avant l’atterrissage pour minimiser les risques de blessure.

Extrait de la communication DGA

http://www.defense.gouv.fr/dga/equipement/aeronautique/l-epc-ensemble-de-parachutage-du-combattant

L’EPC (AERAZUR ZODIAC France – FABRICATION AIRBORNE SYSTEMS EUROPE

« Les livraisons des EPC ont débuté en 2010 et devraient se poursuivre jusqu’en 2019 pour atteindre une cible fixée à 13500 pour les 3 armées.

L’EPC dispose de deux commandes de manœuvre permettant d’orienter la voilure (rotation dans la masse d’air) pour autoriser un poser dans le sens du vent [vent de dos] quelle que soit l’intensité et direction de la masse d’air. Le parachutiste peut ainsi effectuer un « roulé-boulé » systématiquement vers l’avant (instruction simplifiée et risque de blessures diminué )

http://fr.1001mags.com/parution/operations-speciales/numero-12-mar-avr-2015/page-22-23-texte-integral

[Extrait du magazine « Opérations Spéciales » n°12 mar/avr 2015]

« l’EPC est un programme interarmées. Il concerne l’équipement des parachutistes des trois armées. Un marché global a donc été passé, et c’est Airborne Systems Europe qui est chargé de la production en série (13 500 au total). L’EPC se compose de trois éléments : -un parachute dorsal TAP EPC, d’une surface de 115 m², d’un poids de 15 kg, autorisant une masse totale équipée (MTE) de 165 kg ; -un parachute ventral TAP EPC VS, de 60 m² et d’un poids de 7 kg ; -Une gaine individuelle EL-110 permettant l’emport d’un sac de 80 litres (50 kg maximum).

L’EPC, orientable pour un poser dans le sens de la dérive, permet d’effectuer des sauts d’entraînement jusqu’à 9m/s de vent au sol. La hauteur de largage peut se faire à 125 men opération et à 200 m à l’entraînement de jour comme de nuit.

Il a l’avantage d’être orienté pour permettre un roulé-boulé avant qui diminue le risque de blessures, tout en contrant jusqu’à 3m/s de vent. Il a également la capacité de se poser à une vitesse verticale stabilisée inférieure à 6m/s. Enfin, le parachute est totalement compatible avec le FELIN. »

http://docnum.univ-lorraine.fr/public/SCDMED_T_2009_BERTRAND_LAETITIA.pdf

« Accidents traumatiques du membre supérieur chez le parachutisme militaire » [thèse]

« La grande vitesse d’atterrissage de la voile (au moins 6 mls) nécessite un roulé boulé (pieds joints parallèles au sol, genoux serrés légèrement fléchis et déverrouillés, hanches légèrement fléchies, dos rond, coudes rentrés serrés le long du corps) pour amortir la chute mais autorise peu de manœuvres. En parachutisme conventionnel, les membres supérieurs sont théoriquement peu exposés si la position de sécurité à l’atterrissage est respectée : membres supérieurs exerçant une traction sur les élévateurs, coudes fléchis au maximum et collés au corps, épaules en antépulsion, tête fléchie. »

« En Ouverture Automatique, contrairement à l’idée reçue, les sauts de brevet militaire ne sont pas les plus pourvoyeurs de blessures aux membres supérieurs: le risque de se blesser au membre supérieur est 5,6 fois plus élevé quand le saut n’est pas un saut de brevet. En prenant en compte tous les sites de blessures ou uniquement le membre supérieur, les hypothèses restent les mêmes."

"[Ces sauts de brevet] n’ont eu lieu qu’après une préparation physique et après l’apprentissage des gestes au sol dont 8 heures dédiées uniquement au roulé-boulé »

« Une partie des atterrissages délétères se faisant en atterrissant en arrière sur le dos, les Hollandais ont mis en place un parachute qui se met dans le sens du vent : l’atterrissage est donc systématique en vent arrière et le roulé boulé en avant est plus facile, avec moins de traumatisme pour le rachis, en particulier cervical. »

CQFD

Donc en conclusion tu préconise de poser systématiquement vent de cul et de faire un roulé-boulé?
:affraid:

MDR

Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître au départ, dans des situations mal engagées, cela est le plus souvent la moins mauvaise solution

Et je pense (et ai expérimenté) comme Luc Armand qui l’a mentionné dans son traité sur le cross paru dans Parapente Mag qu’à l’approche vent de dos d’une vache où l’on prévoit un gradient important (e.g. une clairiére coiffée par une forte brise de vallée) il est bien préférable de ne pas se préoccuper de l’orientationdu vent pour -plutôt que de se replacer face au vent- ce concentrer sur la “porte d’entrée” la mieux dégagée vers la plus longue diagonale, fusse-t-elle en contrepente en préparant un roulé-boulé avant… Oui… Parfaitement.

Et aussi sur terrain plat baigné par des turbulences anarchiques qu’il est beaucoup moins dangereux de décrocher vent arrière, dexse faire dépasser par la voile et toucher le sol en roulé boulé avant, que de décrocher face au vent avec une immanquable bascule arrière causée par l’effondrement de la voile et sa dérive dans le vent, bascule arrière qui entraine tout aussi immanquablement à une chute du pilote sur les dos, avec des conséquences qui peuvent être dévastatrices pour la colonne vertébrale, au niveau du thorax ou -pire- des cervicales.

Ajoutez à cela que les protections dorsales homologuées, qui ne le sont que pour une chute verticale, ne protégent pas ces régions vitales

Et aussi que les cocons ne favorisent pas le redressement rapide du pilote

D’où la recrudescence des lésions hautes constatée par mon voisin neurochrir au CHU de Touloyse qu’il m’esr arrivé de vour cetains mois plus souvent dans les couloirs du CHU que dans notre rue

Il faut dire qu’entre les mauvaises habitudes du parapentiste lamda et les potes motards…

N’écoutez pas ce que vous souffke la banalité du spectacle quotidien des aterros des sites très fréquentés

Pour ma part, ici à propos du sujet de ce fil comme dans la très grande majorité des discussion sur quelle est la bonne attitude ou façon de faire en parapente dans telle ou telles situation, est ; ça dépend !

Adapter notre action à la situation plutôt que d’espérer que la situation corresponde à l’action envisagée, me semble définitivement la meilleure solution.

Bonne nuit,

Deux points m’interpellent dans ce sujet :

  • Les élèves venant du parachutisme sont souvent des apprentis pilotes dont je me méfie particulièrement. Les ailes de saut avec leur énorme débattement aux commandes et leur capacité à voler dans la plage parachutale sont de bien mauvais exemple à suivre sous nos voile. Un parachutiste expérimenté a souvent un avantage au niveau du mental et de la gestion de la trouille, MAIS il peut retrouver des automatismes dangereux au niveau du pilotage.

  • Le roulé boulé pour être réussi doit être préparé en amont ce qui implique un ‘abandon’ du pilotage pour passer en mode ‘écrabouillage’. Autant sous un parachute rond qui impacte à 5m/s sur une trajectoire quasi verticale le roulé boulé s’impose, autant sous une voile qui vole l’idée de rouler à l’attéro ne me vient pas. A part pour préparer un retour au sol après avoir fait secours je ne vois pas l’utilité du roulé boulé dans notre activité.

Une belle proportion des crashs à l’attéro sont dus à des approches mal construites (manque d’anticipation) et à des refus de sol (psychologie et regard mal placé). Il serait à mon avis plus efficace pour améliorer l’accidentologie de travailler ces points.

Ils sont forts ces hollandais, ils arrivent même à mettre à mal les principes aérodynamique de base ! :stuck_out_tongue:

A moins d’utiliser un système de commande automatisé couplé à un GPS, il me semble impossible de concevoir une aile qui par simple système aérodynamique tourne pour se mettre dans le sens du vent.

-Citation patrick
Le roulé boulé pour être réussi doit être préparé en amont ce qui implique un ‘abandon’ du pilotage pour passer en mode ‘écrabouillage’. Autant sous un parachute rond qui impacte à 5m/s sur une trajectoire quasi verticale le roulé boulé s’impose, autant sous une voile qui vole l’idée de rouler à l’attéro ne me vient pas. A part pour préparer un retour au sol après avoir fait secours je ne vois pas l’utilité du roulé boulé dans notre activité .
Le" roulé boulé ou" la “chute avant” du judoka n’est effectivement efficace qu’en dernier recours et que quand c’est un réflexe . Seuls des gens ayant pratiqué ces gestes abondamment l’exécutent instinctivement quand la situation se présente.C’est plus alors la mémoire du corps que l’anticipation qui détermine sa réussite.
Ancien judoka, c’est toujours avec surprise que j’ai constaté après coup (chute vélo, scooter ,et même jogging )que des réflexes dus à cette pratique m’avaient protégé de dégâts plus importants.
Jamais l’anticipation avant coup de ces gestes n’avait déterminé leur réussite.

Je conteste fermement [ mais amicalement :slight_smile: ] ces dernières assertions, comme celle de Patrick concernant une prétendue incompatibilité entre la préparation mentale à un roulé-boulé et le pilotage de l’aile jusqu’au sol, technique à laquelle je me suis entrainé depuis 1988 où je me suis cassé une fidule en virant dans le gradient sous le vent d’une haie de hauts peupliers

Le conditionnement consiste en premier lieu à penser à joindre chevilles et genoux légérement fléchis juste avant l’impact, alors que le réflexe est de tendre un membre vers le sol

Puis à ramener ses bras contre la poitrine (ils sont normalement abaissés auparavant) à l’impact ou juste avant celui-ci

Je n’ai jamais pratiqué le judo et n’ai pas d’aptitude particulière

Seulement pas mal de parcours de franchissement où j’ai appris à amortir ma chute ainsi en sautant de haut

Pour avoir été instructeur sur parcours militaire, je peux aussi témoigner qu’il suffit de quelques heures de pratique pour acquérir les bases suffisantes pour apprendre à contenir ses mauvais réflexes

D’autant que le pilote de parapente voit clairement qu’il va cartonner

Dédramatiser ces évenements lors d’un entrainement convivial et ludique n’est pas le moindre bénéfice

Ceux qui ont gamellé à moto sur piste ou sur terrain de MX, vtt le savent : apprendre à s’éjecter vient vite quand on s’est pris une fois l’engin sur la gueule !

Je dois avoir un cerveau mono-tache !

Perso soit je pilote, soit je prépare l’impact. Tant que je suis en mesure de piloter l’aile je reste focalisé sur le pilotage et je ne passe en mode ‘impact’ que quand je ne peu plus faire autrement (un secours sous un delta détruit en vol :affraid: ).

Je ne dis pas que c’est une bonne solution, juste que mes réflexes sont ainsi programmés.

Faut pas déconner : on est tous cablés pareil ! Faut juste apprendre à activer les deux ou trois bons neurones

Patrick, sort une aile et une sellette de l’école, tes fringues de jardinage et entraine toi un peu ( en commençant dans la feuille morte si tu veux :lol: )
Puis la prochaine fois que tu sais que tu as un bon gradient, tu tentes la totale des " trucs à Paulo " :

Finale trois quart vent arrière (gradient) et roulé-boulé (ta dérive t’aidera à pivoter sur l’épaule en tombant)

Attention à ne rien sortir, pas même un petit doigt, avant arrêt complet du véhicule !

Puis tu nous racontes depuis la salle d’attente… ou pas :wink:

Celui qui n’a jamais rejoint le sol qu’en l’effleurant gracieusement de la pointe de ses pieds, ceux qui sont -ou se rêvent- maîtres de l’air, de l’eau, de la terre et de la slackline, passez votre chemin…

Ici, on se parle entre gens ordinaires, des qui comme moi s’assument perfectibles dans la compréhension de l’aérologie, des parapentistes qui volent hors site, souvent en cross et dans des zones escarpées où il n’est pas question d’approcher un atterro comme un Boeing, ni de se fier au jugement ou à la démonstration des essais/erreurs des autres pilotes en vol au même moment ou de leur traces GPS.

Que nous soyons déjà cassé ou futur cassé en devenir, notre jeune histoire doit nous convaincre que rien ne relève plus de la sécurité active que d’apprendre à limiter la casse lors d’un retour au sol mal engagé –que ce soit sous aile ou sous parachute-

Passez outre le dogme commun : entrainez-vous à piloter debout dans votre harnais (changez-en s’il ne vous le permet pas !), à pratiquer le roulé-boulé avant à l’atterrissage et préparez-vous y mentalement à chaque fois que les choses se présenteront mal

Cela vous évitera un jour ou l’autre d’émarger dans la statistique des « accidents domestiques » à la case traumatismes des membres inférieurs ou supérieurs, ou de la colonne vertébrale (*)

PS : le fait que le « roulé-boulé avant » ne soit pas encore intégré au cursus de base de la formation des pilotes de parapente interpelle et ne tient –à mon avis personnel- qu’en quelques écueils psychologiques récurrents dans notre sympathique communauté :

1- le refoulement de l’acceptation des risques irréductibles qui sont associées à nos activités,

2- le mirage de la « conscience statistique » [ http://imagesia.com/la-conscience-statistique-nous-trompe-page-1_b25f ],

3- notre résistance à tout changement qui altèrerait l’image idéalisée que nous avons de nous-mêmes en tant que volants, « sachants », fiables et… élégants dans nos panoplies d’avatar J

Ces résistances seront un jour dépassées

Mais il est probable que cela nécessite encore des années –et la démonstration de nombreux accidents- comme c’est le cas pour la compréhension des risques associés aux 360 ou vis-à-vis de la remarquable invention qu’est le système Cygnus de Freddy Keller [ http://www.parapentiste.info/forum/autres-questions-techniques/airbag-family-cocons-t46498.0.html ]

(*) : les statistiques fédérales font apparaître un pourcentage élevé d’accidents en formation et en biplace, là où le cadre est pourtant le plus propice à éviter ceux-ci, par rapport aux chiffres des accidents touchant des pilotes autonomes
La question est en fait : quelle part des accidents de parapente ayant conduit à des consultations médicales et/ou à des hospitalisations ne sont en fait jamais déclarés en tant que tels à la FFVL ?

la vache, ça a quand même l’air d’être de la bonne ! :bu:

:grat: (encore une fois, je suis largué …)
on parle de secours ? de parachute ? de coupole ? de dirigeable ? de voile de parapente ? autre ?

… le secours non plus n’est pas integré :init:
(il est juste mentionné dans les connaissances théoriques du niveau bleu)

bonne question.
et combien de miracles sans dommages du tout … ?
un petit exemple : http://www.parapentiste.info/forum/meteo-aerologie/dimanche-jai-rate-un-truc-quoi-t39899.0.html

si deja on avait une vue claire des accidents déclarés ca serait une étape importante :wink: