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Macron est le président le plus mal élu de notre Histoire, il n’a aucune légitimité…
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Macron 24% au premier tour en 2017
Chirac MOINS de 20% en 1995 ET en 2002… Jamais entendu parler d’illégitimité, :bien/mal: malgré les valises de billets, emplois fictifs etc…
A mon avis tu fais comme tous ces cons qui parle d’un truc sans savoir de quoi ils parlent.
C’est impossible qu’en seulement 20mn tu ais pu consulter toutes les propositions pour n’en trouver aucune qui te plaise.
Je confirme je dois être éffectivement con car j’en avait trouvé aucune , mais le problème de maintenance en était surement la cause.
Quelle différence avec le site officiel , à part le fait que le site soit initié par des gilets jaunes :grat:
Si ça peut faire quelques propositions de bon sens en plus comme ceux que j’ai lu pourquoi pas.
Mais j’ai trouvé les même ici https://granddebat.fr/pages/partagez-vos-propositions
Je doute que ceux qui se disent “vrai Gj” comme la France en colère y participe.
Moi je l’aime bien le Grand Débat à la Macron: “on parle de tout ce que vous voulez tant que c’est moi qui choisit le sujet et que je suis d’accord avec le contenu”.
Autre époque…entre les deux il y a eu un bouleversement majeur…internet et les réseaux sociaux. Avant le pékin moyen n’était informé que par les médias traditionnels, maintenant même les iconoclastes peuvent atteindre une large audience, et la population a les moyens de penser collectivement, communiquer et s’organiser hors de tout contrôle. Toute proportions gardées on peut faire un parallèle avec les printemps arabes.
Il y a bien des dérives, complotisme et compagnie, mais dans l’ensemble c’est surtout un grand moment de démocratie qui montre à quel point nos institutions et ses respirations démocratiques toutes les quelques années sont en décalage avec l’instantanéité des nouvelles technologies numériques.
l’idée que le monde était plus con avant ne m’avait pas effleuré… mais je vais l’adopter, optimiste forcené :ange: (mais si le progrès c’est dire 20% > 24% -Sagar- ça se discute :clown: )
…sinon OK que, tout bien (?) pesé, le moment est démocratiquement “intéressant”
PS je continue à m’informer surtout par les médias traditionnels, que je trouve plus fiables que les rezosocios, :forum: y compris
[quote=“rafalpsud,post:1,topic:68760”]
Cela me fait bien marrer d’entendre les gens qui parlent de l’Etat de droit pour justifier que le gouvernement a le droit de faire n’importe quoi sous prétexte qu’il a, à un moment, remporté un scrutin.
C’est d’ailleurs une expression galvaudée dans tous les sens par ces membres du gouvernement.
Est-ce que vous savez ce qu’est l’Etat de droit ?
Et bien, allez vérifier un coup la définition sur Wikipédia : " prééminence du droit sur le pouvoir politique dans un État et que tous, gouvernants et gouvernés, doivent obéir à la loi."
Franchement, je ne vois pas le rapport, parce que depuis le début de cette crise, on a surtout l’impression que c’est le contraire : que le pouvoir politique prévaut sur le droit.
Et ce n’est pas les exemples de voir un boxeur jugé en comparution immédiate pour s’en être pris à mains nues à trois policiers en armure et armés, alors que le même week-end, un officier de gendarmerie se défoulait sur des personnes seules, non-armées et non-armurées, ne représentant pas de menaces et n’être pas inquiété pour cela, qui va aller me faire penser que nous sommes dans un “Etat de droit”.
Et si je peux me permettre un rappel historique de base : les révolutionnaires français comme les résistants de la 2è guerre mondiale étaient absolument hors-la-loi (et pour ces derniers, qualifiées de terroristes par le gouvernement en place). Malgré la multiplication des formules destinées à usurper des idéaux (Justice = " les actions humaines doivent être sanctionnées ou récompensées en fonction de leur mérite" ; Loi = “règle qui s’applique de manière homogène à tous” ; etc …), le “Droit” dans ce pays est bien loin d’être droit, justement, et ressemble plus à un ensemble qu’un pouvoir arbitraire arrange à sa convenance.
Je viens de lire quelques conneries consécutives à mon post, non que leurs auteurs soient des cons mais du fait d’une culture historique pas très bien structurée.
Excusez-moi, mais l’Histoire est ma grande passion, plus grande encore que la musique de JS Bach.
A propos de Robespierre.
Ayant été membre de la Constituante, il était inéligible à la Législative (comme tous ses collègues) et les partis n’existant pas encore à l’époque on le vit - et surtout on l’écouta - dans les “clubs”, et c’est aux Jacobins qu’il se fixa.
S’il avait été à la Législative, il aurait certainement combattu avec encore plus de vigueur les Girondins qui mirent la france en guerre contre l’Europe.
Il fut donc élu à la Convention, avec un maximum de voix vu le mode de scrutin de l’époque.
Un homme de la trempe de Robespierre ne pouvait pas grenouiller avec les mous et les ripoux, on le retrouva donc régulièrement au Comité de Salut Public qui - mais qui le sait ? - était renouvelé chaque mois. Il serait absurde d’imaginer Robespierre établissant une dictature, cela ne tient pas debout mais c’est ce que les ripoux qui l’assassinèrent en thermidor an II firent croire à tout le monde, pour mieux se disculper de leurs crimes, un abruti intégral qui s’appelait Michelet avala le python et des historiens aussi sérieux que Guizot et Thiers ajoutèrent une bonne couche à la chape de béton pourri qui ensevelissait Robespierre dans l’opprobre.
Pour en savoir plus :
une conférence de Henri Guillemin sur YouTube ;
l’ouvrage de Jean Massin, la meilleure biographie connue de Robespierre. Il est évidemment dans ma bibliothèque.
Robespierre était opposé à la peine de mort et ce fut pour lui un arrachement de devoir voter la mort de Louis XVI. Il avait bien argumenté, en juriste qu’il était, que la Convention était une assemblée législative chargée de préparer une constitution meilleure que celle de 1791 et qu’elle n’avait aucun pouvoir judiciaire. Louis XVI, quand il fut arrêté à Varennes, était tout simplement en train d’émigrer, c’est à dire de passer à l’ennemi en temps de guerre, désertion d’autant plus criminelle qu’il était juridiquement chef suprême des armées.
Bref il relevait d’une cour martiale et il fallait le fusiller - selon les lois de l’époque - mais certainement pas le guillotiner.
Là était le problème de Robespierre mais il vota quand même, parmi les derniers. Condorcet, qui était lui aussi opposé à toute peine de mort, s’arrangea pour se faire porter malade mais cela ne lui porta pas chance et ce fut pour lui un drame terrible.
Lire sa biographie par Robert Badinter, un monument d’érudition qui se lit très bien.
Il fallait guillotiner Danton et là aussi Robespierre fut à la peine parce que Danton était une grande figure, un formidable tribun comme purent l’être dans des genres très différents Mitterrand et… hitler. Mais Danton puisait dans la caisse et détournait le fric destiné aux armées, il répandait une démagogie infâme pour manipuler les Parisiens, c’était vraiment un nuisible dangereux.
Le film de Andrej Wajda, avec Depardieu dans le rôle de Danton, est intéressant à voir mais assez nul sur le plan historique.
Fabre d’Eglantine, comme cul et chemise avec Danton, était un simple escroc, sans grande influence politique. Il y a pourtant à Paris une rue qui porte son nom, un vrai scandale. Il y a aussi une rue Danton, de même qu’il y aura une rue Chirac quand le droite aura repris Paris.
Tous les ripoux sont de droite et ne s’épanouissent qu’avec la droite.
Il n’y a pas de rue Robespierre à Paris (une honte) mais il y en a une à Montreuil (à la porte est de Paris) et il y a une rue Saint-Just… enfin un tout petit bout de rue de quelques mètres en impasse, au nord de l’entrée du cimetière des Batignolles, tout près de mon lycée (je m’y garais souvent).
Robespierre s’était opposé à la loi du 22 prairial an II mais il n’avait pas la majorité au Comité de Salut Public, puis il le quitta pour se soigner (on pense à une tuberculose) et on ne l’y vit plus. On ne le voyait plus non plus à la Convention mais Saint-Just y siégeait et c’était lui aussi un orateur de talent.
Quand plusieurs députés furent mis en accusation pour les crimes qu’ils avaient commis en mission (Carrier à Nantes, Fouché à Lyon, Tallien, Fréron et quelques autres) ils sentirent que le “rasoir national” allait être pour eux. Ils fomentèrent une “journée révolutionnaire” parmi ses sections de la Commune de Paris, avec la complicité très active du maire (un certain Pétion) de Henriot (commandant de la garde nationale) et de plusieurs conseillers, et cette foule en furie déboula à la Convention pour arrêter le groupe de Robespierre. Un garde lui tira un coup de pistolet qui lui fracassa la mâchoire et le lendemain ils furent tous guillotinés.
La bande de Danton avait eu sa vengeance.
Après ce coup d’état des 9 et 10 thermidor An II, l’extrême droite de l’époque, qu’on appela “les thermidoriens”, se dépêcha de bâcler une constitution pour se débarrasser de la convention, dont tant de députés avaient disparu qu’elle n’avait plus de légitimité.
On retrouva tous les bandits avec le Directoire, régime ripou de gugusses incompétents, cela traça un boulevard pour Bonaparte.
Beaucoup de gens croient encore que Robespierre était un dictateur sanguinaire, comme un vulgaire Caracalla ou un sinistre Commode (lisez leurs exploits sur le site “empereurs-romains.net”). Rien n’est plus contraire et éloigné de l’Histoire, c’est le résultat de plus de deux siècles de désinformation.
Des horreurs du même genre furent longtemps colportées au sujet de Louis XI, un de nos plus grands rois. Des historiens sérieux comme Jean Favier et Paul Murray-Kendall ont heureusement rétabli la vérité.
Je n’ai pas voulu étaler une quelconque érudition mais rendre justice à Robespierre. Une association d’Arras, nommée ARBR, se démène pour que la maison natale de Robespierre soit convertie en musée et que sa statue soit déplacée depuis le parc du Gouverneur sur la place de l’Hôtel de Ville. Ces gens ne sont pas des guillotineurs sanguinaires, évidemment, et j’espère qu’ils réussiront de mon vivant.
Pendant la Révolution, il y avait d’infinies discussions au sujet du Droit parce qu’à l’époque le droit n’était pas unifié, chaque province avait ses lois et ses coutumes, héritage des temps d’avant leur réunion au royaume de France. C’est Cambacérès, 2ème consul et juriste-expert de Montpellier, puis archi-chancelier de l’Empire qui impulsa la synthèse de toutes les législations locales en un Code Civil et un Code Pénal, et il y avait de quoi s’occuper.
Lire sa biographie par Jean-Louis Bory (les 5 girouettes), très agréable à lire et souvent marrante : Bory était homo et Cambacérès (que Napoléon surnommait “tante Turlurette”) avait lui aussi “le petit défaut”.
La constitution de 1958 a été rédigée par une équipe de larbins de De Gaulle, dirigée par Michel Debré, afin de légitimer la dictature de ce colonel factieux que tout le monde croit en France avoir été général, mais il était colonel et il touchait une retraite de colonel, sans les avantages des généraux (voiture de fonction avec chauffeur et plaque portant un drapeau tricolore avec étoiles, et autres avantages). Avec cette ignoble constitution, la République était morte, remplacée par une monarchie élective. La “représentation” populaire était revenue à celle mise en place par Thiers en 1875 et les Français, qui croyaient que “De Gaulle avait sauvé la France” et qui en avaient marre de la guerre d’Algérie, votèrent comme des moutons ce texte qui les dépouillait de leurs droits.
L’insurrection de Mai-Juin 1968 fut en grande part le résultat d’un énorme ras le bol de la population, excédée par l’écrasement des libertés et le pouvoir abusif de ripoux qui pillaient le pays sans la moindre vergogne.
Les démagogues reprirent bien vite leurs esprits après avoir été bien échaudés et pour se concilier les Français ils poussèrent le Vieux sur la touche. La droite la plus réactionnaire n’avait jamais pu vraiment contrôler le Vieux, avec son successeur une chape de plomb nous tomba dessus.
Mitterrand portait ostensiblement un chapeau noir (comme Bruant) et un foulard rouge, Catherine Nay en fit le titre de son ouvrage sur Mitterrand : “le Noir et le Rouge”. Non pas noir comme le drapeau de Louise Michel ni rouge comme celui d’Auguste Blanqui, évidemment, Mitterrand était un homme de droite qui avait fondé avec le peuple de gauche un parti se disant “de gauche” destiné à le faire monter à l’Elysée.
Lui aussi couillonna bien ceux qui crurent en lui.
Maintenant nous avons Macron, certainement moins toxique que son homonyme d’il y a 2000ans qui aida Caligula (qui couchait avec sa femme) à le débarrasser de Tibère, et qui en fut remercié à la manière romaine : par le poignard.
Je n’incite évidemment personne à aller trucider Macron : lui ou un autre c’est kif kif, c’est une oligarchie d’incapables prétentieux et ripoux qui a le pouvoir politique, manipulée par une autre oligarchie de financiers cupides et plus ou moins véreux.
Comme partout, quand ils ont réussi à détruire l’état de droit… avec la complicité aveugle des foules décérébrées par la propagande, la télé, la presse et tous les démagogues qui mentent plus vite que leurs ombres.
Ce n’est pas demain qu’on verra tous ces enfoirés derrière les barreaux.
Certaines gens qui ne savent pas lire et qui en appellent à tonton Georges doivent faire rigoler son fantôme au moins autant qu’ils me font rigoler.
Ou “quand l’insuffisance suffisante se prend à qualifier de suffisance ce qui la révèle au grand jour”.
Et réciproquement.
Voltaire ironisait : “rien n’est plus plaisant que d’être injurié par les sots”. On devrait plus souvent relire Voltaire. Bien que sa prose soit de bien meilleure qualité que la mienne, elle n’est pourtant pas plus facile à lire parce qu’on n’écrit plus à notre époque comme au 18e siècle.
Moi je préfère Olympe de Gouges à Robespierre , Em.Macron à Trump ou Poutine , l 'état de droit ici et maintenant , que dans le reste du monde quel qu’en soit l ‘époque , libre à chacun et chacune de penser autrement !Et merci en argumentant d’ éviter insultes , mépris , certitudes et autres nécessités de guillotiner qui que se soit !
On peut encenser Olympe de Gouges - initiatrice du féminisme en France pour ceux qui l’ignoreraient - et en même temps Robespierre, dont les exigences de vertu et de droiture en politique restent une référence pour ceux qui ne s’accommodent pas des tares des politiciens ripoux.
On peut préférer Macron à trump (un ignoble taré) et à poutine (slurp, c’est bon la poutine - plat traditionnel canadien)… mais je préfère poutine à trump parce qu’il est beaucoup plus intelligent et donc moins dangereux… tout en préférant trump à poutine parce qu’il ne pourra pas durer plus de 8 ans et que s’il dit n’importe quoi il y a des contre-pouvoirs l’empêchent de pouvoir faire n’importe quoi.
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Les choses sont bien compliquées, Mme Bouzigue.
Comme vous dites, Mme Michu, et les gens qui interviennent sur ce forum me semblent - pour la plupart - plus conscients que “l’homme de la rue”.
Ce qui ne simplifie pas la question. Moi je déteste trump et poutine, et pas mal d’autres à qui - comme Mme Viviane - je ne décore pas les noms de majuscules. Mais j’aime bien M. Macron : il est bel homme et cela nous change un peu de ses deux prédécesseurs.
Diantre Mme Michu, auriez-vous voté pour lui en 17 ?
Oui, hélas, en me bouchant le nez. Il est quand même moins infâme que la bonne femme qui lui disputait le trône, non ?
Sans doute, mais pourquoi “hélas” ?
Je dois bien avouer que voter pour un banquier n’avait vraiment rien d’enthousiasmant.
Moi j’étais allée à la pêche, pour reprendre une expression qui fit flores dans ma jeunesse, comme la vieille dame atrabilaire qui écrit nos dialogues.
Vous eût-elle influencée ?
Non, Mme Michu : je ne volerai jamais en parapente, quelle folie diabolique pousse donc ces gens à mettre leurs os en danger ? J’avoue que cela me dépasse.
Moi aussi, je ne les comprends pas, surtout de la part d’une féministe ! Les femmes n’ont pas vocation à risquer leurs os.
Mme Olympe de Gouges vous farcirait d’opprobre, Mme Michu, tant ce que vous venez d’affirmer est contraire au sens.
Olympe de Gouges ? Qui est-ce ?
C’était une femme de Lettres du 18e siècle (1745-1793) qui publia une “[color=red]Délaration des droits de la femme et de la citoyenne” très en avance sur son temps… tout en étant de son temps et fidèle à Louis XVI ce qui, de fil en aiguille, lui valut tant d’ennemis qu’elle fut guillotinée. Un crime contre l’intelligence, mais il y en eut d’autres. Elle fut la première féministe en France.
J’ignorais cela. Ne me dites pas qu’elle inventa aussi le parapente, je ne vous croirai pas.
Vous auriez bien raison mais je vous recommande de lire sa déclaration, elle serait de nature à assouplir les caleçons amidonnés de monsieur Macron.
Comment savez-vous qu’il porte des caleçons amidonnés ?
C’est une image, Mme Michu, c’est moins vulgaire que de dire qu’il semble avoir un manche à balai planté quelque part.
Le pauvre homme, que d’horreurs colportées à son endroit (et à son envers, si vous me permettez d’oser ce trait) !
Hihihi… cela me fait penser à une scène magnifique de Tartuffe, ce qui n’est pas sans rapport avec notre Macron national.
Vous avez la dent dure, Mme Bouzigue.
Bah, il faut bien rigoler un peu, c’est un droit que personne ne pourra abolir. Sur quoi je vais vous quitter, Mme Michu, j’ai les paupières qui font bravo.
Au revoir Mme Bouzigue.[/i][/color]
Voilà. Je viens d’infliger un inédit à mes contempteurs, en espérant mettre les rieurs de mon côté. (ça y est, j’ai dégotté une UFO !)