Si en plus de tenir compte de la météo il faut aussi s’informer de la dernière mode vestimentaire, ça va effectivement être compliqué de voler à Annecy…
Tfaçon quand je passe à Annecy, je passe incognito, j’ai décollé d’ailleurs là où ça sent bon le fromage de chèvre et je vais poser ailleurs, là où ça sent bon le fromage de vache. Je m’attarde pas, limite je fais une crise d’agoraphobie comme quand je rentre sur le périph, j’aime pas voler avec plein d’monde je trouve ça flippant :mrgreen: et ça me déconcentre.
Et pi vu mon look avec ma vieille degré7 toute pourrite, mon masque de ski et les cheveux qui gardent la forme du casque, vaut mieux que je reste caché.
Franchement, les gars qu’arrivent à voler sur site labas, y m’épatent, y sont trop forts et y z’ont un look d’enfer
[quote]Et pi vu mon look avec ma vieille degré7 toute pourrite, mon masque de ski et les cheveux qui gardent la forme du casque, vaut mieux que je reste caché.
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Waaa l’autre il à une bache à 6000balles et il achète meme pas la veste qui va avec nan mais allo quoi! :mrgreen:
“Annecy bashing”, dernier exercice à la mode (quoique Piment ait été précurseur, avec beaucoup d’élégance et de mesure, depuis bien longtemps …)
C’est à se demander ce que viennent faire sur ces sites “très surfaits” tous ces pilotes nécessairement habillés “prout prout” et équipés exclusivement des derniers matériels à la mode !
Nous, on est coincés, on habite ici ! :bang:
Alors, comme le dit très bien Lololo “viendez pas !”, cela nous fera un peu de place dans les thermiques …
Plaidoyer pour le bocal d’Annecy.
Ce n’est pas par hasard s’il y a du monde à Annecy et que de telles infrastructures pro y sont installées. Pour qui aime le vol sur site, c’est tout simplement un endroit exceptionnel. A mon goût, en particulier Planfait.
Planfait, c’est 10 minutes de voiture au départ de l’atterro de Talloires, sur une route large et facile. Ou encore mieux, dans le bus navette gratuit lorsqu’il est en activité ! Bien sûr, c’est la foire lorsqu’on arrive sur le parking, avec les touristes, les spectateurs, l’acrobranches tout autour, ça peut surprendre…
Un emplacement propre est dédié à la préparation et il ne reste plus à attendre pour se mettre en l’air que les premiers biplaces commencent à tenir. Il faut s’insérer illico dans le circuit au relief et il faudra souvent un peu violenter le petit train pour déclencher le premier enroulage… Ça peut crier, faut le savoir… Mais on entrainera communément 4 ou 5 pilotes avec soi pour les premiers 200 mètres de gain. Là si ça devient un peu moins facile de monter, cela suffit pour basculer sur le pied du relief derrière où, normalement en un aller-retour dans la combe on trouvera le thermique fiable qui permet de passer au-dessus des Dents de Lanfon. Dès qu’on a quitté le déco de Planfait, de toute manière on est avec des gens qui savent correctement voler et ça se passe bien.
L’aérologie (si vous avez choisi un jour de vent faible) est saine, fiable, régulière, agréable. Les thermiques sont aisés à suivre et souvent très larges avec des noyaux plus marqués, comme dans les livres (ce qui est rare). Donc une fois au plafond, c’est Dents de Lanfon, Parmelan ou La Tournette selon affinités et les Aravis pour ceux qui veulent partir. Puis Roc des Bœufs, retour sur Planfait où on peut repartir de bas, etc. Partir ? En fait au plafond, en survolant ces magnifiques reliefs aux ensembles variés, dans la lumière adoucie par l’humidité du lac, avec ce même lac qui miroite et chatoie loin en-dessous, la rumeur du monde qui s’est depuis longtemps éteinte, avec tout cet espace à partager avec finalement peu de monde ici haut, en glissant dans cette aérologie lisible et prévisible, on devient très vite aquoiboniste. Partir en cross, pourquoi faire ? Pour quitter cette atmosphère magique ? Pour se retrouver à se battre dans des sites à l’aérologie bien plus aléatoire ? Pour s’enfiévrer à nouveau d’émotions suspectes ? Alors que tout ici est devenu tellement serein et que dans le soleil qui règne en maître, l’œil se sublime aux dimensions du paysage dans lequel passent à tous niveaux les ailes colorées des parapentes jusqu’à tout en bas les voiles blanches des bateaux.
Ici je me déplace librement et je peux rester en l’air jusqu’au soir, je remonterai chaque fois que j’aurai envie de remonter, ou je choisirai de me glisser entre les thermiques pour viser en une série de 360 l’atterro de Talloires. Posé, terrasse du bistrot tournée vers le site, chaleur du soleil, douceur de la brise.
Annecy/Planfait, accès facile par la route, bon thermique, splendeur réelle du bocal, atterro à finesse 1, bistrot en bas : un site…, un site avec vue. Quoi d’autre ?
[quote]Tous chez Piment!
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Malheureusement on est déjà surbookés en hiver à Hautacam, venez pas y a de la brise à décorner les bouquetins, des lignes THT partout, une vasière à l’atterro et au déco c’est cul 80% du temps. Té c’est aussi dangereux que le Mourtis et ça sort encore moins qu’à Moulis!
L’été il pleut tout le temps et quand il pleut pas y a du brouillard, les rares jours où on croit qu’il fait beau y a 80 de sud et on est obligé de s’attacher à un camion pour faire un peu de vol captif. Non sérieux rester à Planfouille!
777 karma+
Entre ce récit et celui de Sagarmatha il n’y à rien à rajouter mise à part que pour les apprentis crosseurs (moi) il est facile de faire ses armes dans une aérologie lisible et des vaches saines à tous les coins de rue.
Au plaisir de vous voir dans l’ascenseur du Parmelan ou du Lanfonnet
:mdr:
Triple 7 avec son style inégalé et sa maitrise du verbe, il serait capable de donner envie de voler sur des décharges.
Alors avec le sublimissime, le magnifique, l’incomparable site d’Annecy… trop fastoche pour lui .