Vous délirez grave les mecs !
1 - Vous oubliez que pour les femmes le problème est sacrément plus ardu. Mes copines qui font de la compète ont résolu la question en mettant des couches pour vieux énurésiques. C’est dur de se pisser dessus mais quand on a les dents du fond qui baignent on finit par y arriver.
2 - Vous oubliez un peu vite que quand il fait froid votre “Coquette” se ratatine au format garçonnet et que la prise en mains, surtout en urgence avec des gants ou des doigts gourds, n’est pas forcément simple. Tous les motards qui roulent en hiver connaissent le problème et tous s’en mettent plein les doigts, et pas seulement les parkinsoniens prostatiques.
Quant à emballer Coquette dans un manchon avec un exutoire vers l’extérieur cela a déjà été fait et cela ne marche pas bien.
Dans les années 50, à l’époque où le Bon d’Or se courait avec un pilote par machine, il y avait un type appelé Venin qui se la mettait dans un bout de tuyau de caoutchouc, comme ça il pouvait pisser en roulant… jusqu’au moment où la douleur l’obligeait à s’arrêter, avec Coquette en chou-fleur. Gagner du temps ici en fait perdre beaucoup ailleurs.
C’est mieux avec des couches que directement dans la culotte avec migration dans la combinaison, dans le cocon, bref la grosse cata.
Mme POB n’a eu qu’une seule fois dans sa vie une envie de pisser à déborder d’un panier à salade, c’était dans une énorme restit et cela ne descendait nulle part.
Chagrin.
Heureusement que j’ai une capacité importante ! Je plains sincèrement les garçons qui ont des petites vessies et qui pissent sans arrêt.
Au sujet des mains, je me demande si je ne pourrais pas essayer d’adapter mes manchons de mobylette, vu que j’ai revendu ma meule il y a bien longtemps. Mon problème avec les moufles Makalu (pour alpinisme hivernal) c’est qu’elles ne permettent pas la prise de commande en dragonne ni en tour de frein, et je n’aime pas la prise en “poignée de chiottes”, donc je ne les utilise pas pour voler.
C’est trop bête de devoir aller poser parce qu’on a froid aux mains. Salut et fraternité*
Je suis moi même motard, je roule souvent en hiver, je suis en âge d’être prostatique, pas encore parking Sonnien. Mais même, par vent Sibérien, quand l’urgence est rouge, je n’ai jamais eu de mal à la choper pour arroser Dame Nature. Motivation, motivation ! :clown:
ROTFL +
une bonne paire de poignees chauffantes, et le probleme est resolu…
ah, quel pied de descendre de la 1200 GS apres 3 ou 4 heures de route hivernale et d’avoir ses petites mains toujours chaudes, sans parler du dos non endolori
Avec en plus une éponge qui a séché compressée (avec une plaque et un poids dessus). L’urinopissouille est absorbée par cette dernière (même en partie).
C’est le principe des sacs à pipi des pilotes de chasse.
J’ai testé quand j’étais dans la Grande Armée Française, c’est d’une efficacité super. Les sacapipi étaient spécifiques, avec l’embout qui va bien pour les officiers (env. diamètre 1,5 cm :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: ).
Le principe dans notre cas à nous (testé OK): tu te procures une bonne grosse éponge synthétique, tu la mouilles, tu la compactes avec une planche, carrelage, brique, etc … un bon poids dessus, séchage (bien sec) elle a la taille d’un bout de carton épais. Un sac congel à zip de grande taille, 3l env. (avant de remplir 3l, hein ??? :twisted: ). ce qui fait qu’un pissou normal, l’éponge va absorber une bonne partie de la binoche. Tu refermes. Le tout stocké au fond du cocon. Éventuellement, conditions calmes, au dessus des Parisiens si possible, tu te délestes. Et c’est parti monkiki.
les miens sont assez lourds > ça bouge moins en vol quand je sors la main
j’ai mis un tuyau PA type 4*6 pour maintenir l’ouverture quand je sors la main > pas de pb pour reprendre les commandes.
reste à serrer la ficelle au dessus de la main après le décollage (je décolle avec les manchons sur les poignets) > c’est ce qui reste le plus délicat. Pour voler en dynamique, aucun problème en lachant une commande.
:idea: La vidéo m’a donné une idée.
Les pilotes d’acro n’utilisent pas les poulies mais ils relient les poignées aux élévateurs par un élastique, afin de ne pas les perdre.
Un copain à qui j’avais prêté ma petite Awak 18 pour une semaine à Castelluccio me l’avait rendue ainsi, avec les fameux élastiques. Pour lui, c’était une bidouille nécessaire pour n’avoir jamais d’emmêlements des poignées avec les élévateurs.
Donc :
On laisse les poulies et on attache les manchons aux élévateurs avec des élastiques, comme ça ils ne se baladeront pas.
En guise de manchons j’ai pensé à des petits abat-jours pour lampes de chevet. C’est léger, facile à monte / démonterr et assez rigide pour bricoler mais évidemment cela fera de la traînée.
Je vais travailler cette idée. Salut et fraternité*
Juste une question comme ça, vous restez en l’air combien de temps pour que la pause pipi devienne un problème ? En prenant mes précautions, je peux rester 6 heures sans avoir besoin de passer aux toilettes, mais je suis incapable de tenir en l’air aussi longtemps, la fatigue (et le froid !) arrive avant.
J’avais entendu parlé de gens qui faisaient un twist et se redressaient dans leur selette pour pisser dans le sens du vent (relatif), mais n’est-ce pas une légende urbaine ?