Génése d'un accident

Une pratique sportive n’implique pas, loin s’en faut, une pratique en compétition.
Sinon cela reviendrait à affirmer qu’il n’existe pas de sport sans compétition…

Merci à Piero pour les précisions sur le BPJEPS !

D’accord avec cela !
Une manche bouclée pourrait également valoir une première moitié de classement (ce qui est généralement le cas). Mais je pense qu’en réalité, c’est ce qui est fait actuellement, et peut-être faut-il faire confiance au jury qui s’en occupe.

Et bon rétablissement à Moogly quand même !!! :trinq:

Si… tu confonds activités physiques (sport pour tous) et pratique sportive (compétitions). C’est comme cela que la distinction est faite dans le Code du Sport http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=78AC6947CEDF6BF89721ABA9F866AF7A.tpdjo17v_1?cidTexte=LEGITEXT000006071318&dateTexte=20140528

A l’école nous avions des cours d’ éducation physique et sportive.

Merci pour le lien Fabrice, toujours instructif les textes officiels. Cependant je ne vois pas où tu lis cette association sport = compétition? de dire que les fédérations délégataires organisent des compétitions n’implique aucunement que c’est leur objet premier pour preuve :
art L131-1 section 1 chapitre premier des dispositions générales :
“Les fédérations sportives ont pour objet l’organisation de la pratique d’une ou de plusieurs disciplines sportives.”
Si l’on suit ta logique, les dizaines de milliers de licenciés sportifs ne pratiquant pas de compétition ne seraient donc pas des sportifs mais des gens “pratiquant une activité physique”, ça me paraît un peu tiré par les cheveux et surtout très réducteur…

.

C’est comme Piero il a dit, je plussoie.
La pratique loisir/plaisir d’un SPORT est tout autant dans la mission d’une fédé sportive que la pratique performance/compétition.
L’une et l’autre sont respectables, l’une et l’autre ont leur place, elles ne sont pas (ne devraient pas) être exclusive l’une de l’autre.

En escalade et en alpi, il n y aurait quasiment aucun sportif … ROTFL ROTFL ROTFL

Non, ce sont tous des sportifs, “activité sportive” concerne le sport en général, et “pratique sportive” est réservée à la compétition.
En tout cas comme j’étais surpris de l’usage des 2 dénominations dans le Code du Sport, c’est la différence que j’avais trouvée.

mais “trouvée” où ??? :grat:

dans le code du sport :
"LIVRE III : PRATIQUE SPORTIVE
TITRE Ier : LIEUX DE PRATIQUES SPORTIVES "

je ne vois aucune évocation de “compétition” … :grat:

c est pourtant moins compliqué que la meca-vol!!? :ange:

Ha !
O.k.
Mais cool bonhomme toi aussi.
Tout le monde écrit des conneries à un moment, certes, mais il y en a qui en écrivent plus que d’autres, hein, tout dépend du sujet, tu vois ce que je veux dire ?

Bisous.

Il n’y a pas de définitions, du moins je n’en avais pas vues. C’est juste une déductions que j’ai faite : s’ils utilisent les 2 formulations c’est qu’elles se référent à 2 choses différentes.

Mais dans le cas présent on s’en moque puisque la question était plus: est-on une fédération sportive ou une fédération liée aux Transports (et moyens de déplacement)? Dans le second cas, on a seulement besoin de moniteurs d’auto-école sans compétence pour amener les conducteurs à la conduite sportive!

Cette question, si je ne m’abuse, c’est toi qui l’a posée. Et pour moi, ce n’est pas en ces termes qu’elle se pose.

Oui, il y a différents types de pratiques professionnelles, pour lesquelles les pros ont besoin de différentes compétences (plus ou moins techniques, plus ou moins pédagogiques), et qui pourtant semblent toutes relever du même diplôme :

  • biplace commercial (clairement à part des autres, dans mon esprit) [obligation de résultat, responsabilité de passager, pas d’exigence péda]
  • enseignement niveau init-perf1 [beaucoup de péda, responsabilité de pilotes non-autonomes, pas besoin de capacités techniques de vol exceptionnelles pour le moniteur]
  • enseignement avancé perf2-cross [encadrement de pilotes autonomes, le moniteur doit avoir beaucoup d’expérience et aimer la transmettre]
  • enseignement spécialisé (SIV, compète…) [expertise technique dans ces domaines]

C’est toi qui formule la question ainsi, et encore une fois elle pré-suppose de considérer les parapentistes non-compétiteurs comme n’étant pas des sportifs mais des gens qui cherchent à se véhiculer (transports)… En biaisant ainsi la question dès le départ on ne peut obtenir qu’une réponse biaisée…
Mais ne t’en déplaise, que ce soit pour former des futurs pilotes sur sites du week-end ou des futurs compétiteurs (qui devront alors se former complémentairement), le BPJEPS est et reste un diplôme d’éducateur sportif.
L’analogie avec l’automobile ne peut pas tenir la route (pas pû m’empêcher :wink: ) car la conduite lambda à des fins de transport (qui doit constituer 99,99% des élèves d’auto école) ne peut elle pas être assimilée à une pratique sportive contrairement au parapente ou au ski ou…
Pour moi tu fais une confusion entre deux fonctions proches mais pourtant bien distinctes : Moniteur et Entraineur.
Pour rappel, les prérogatives d’un BPJEPS s’arrêtent au niveau bleu du manuel de progression FFVL, donc avant le BPC, diplôme préalable au début en compétition. Il n’est donc aucunement question de former des compétiteurs mais bien des gens qui vont pratiquer un sport, le parapente. Ensuite chacun évoluera dans sa pratique comme il le souhaite, mais ce ne sont pas les BPJEPS qui pourront former un compétiteur ça c’est sûr.
Inclure dans les tests une note se rapportant à des résultats en compétition, si elle n’est pas pour moi une ineptie, n’est pas non plus une condition sine qua non… C’est un moyen d’estimer du niveau des pilotes mais ce n’est sûrement pas le seul.
Pour moi là où le bat blesse dans cette histoire, c’est que l’on met en avant : nécessité de finir 3 manches dans la 1ere moitié du classement.
Or au final ce n’est pas réellement ça qui détermine la sélection mais bien le nombre de points FPRS obtenu avec ces manches, ce qui change radicalement la donne.
Pour moi ça met à jour une certaine disparité de chances pour les candidats. Disparité dûe au fait que certaines régions organisent plus de compets que les autres, que cela est directement tributaire de la météo (combien de manches courues depuis le début de l’année en Pyrénées?), que les manches ne valent pas la même chose suivant les régions, etc…
Pour info avec 3 manches dans les 10 premiers (sur 40 en moyenne) je suis péniblement arrivé à une note de 9,67/20 et ceux qui avaient la moyenne en pyrénées pouvaient tous justifier de places sur le podium, ce qui est bien loin du “1ere moitié du classement”.
Avant pour le BE la comptabilité des point en compet était différente (pas de FPRS il me semble), je ne sais pas si cela était plus égalitaire mais au moins les choses étaient plus claires, on devait faire X points, on les avait ou pas point. Maintenant on peut très bien avoir ses 3 manches dans la 1ere moitié du classement et pour autant ne pas avoir assez de points pour être retenu.
Donc futurs candidats BPJEPS, attachez vous plus à faire des bons scores, qu’au classement par manche, c’est ça qui prime!

Bonjour Piero,

Voilà, tout est dit, il faut réfléchir au problème maintenant et le faire évoluer dans un sens moins discriminatoire.

Jean-Nono

J’ai un peu de mal à comprendre en quoi le mode de calcul de l’accès au BPJEPS t’intéresse. :grat:

Sans être médisant, tu n’es pas concerné personnellement à moyen terme au vu de ton niveau et de ta relativement faible expérience de vol.

Est ce ton sens aigu de la justice et de l’équité qui te fait intervenir ou juste le plaisir de la polémique gratuite ?

Mouais.
Non, laisse tomber tomber Patrick, enfin non, ne laisse pas tomber !
Des gugusses qui viennent sur les forums web alors qu’ils ne savent pas de quoi ils causent, ça fait partie du truc, hein, Jean-Nono ?!

/aparté
Heu, moi perso les histoires de néo-beatniks dans l’arrière-pays californien, je trouve ça intéressant à suivre, sociologiquement parlant :prof:
Mais quand, comme déja vu, ils viennent donner des conseils moisis à des gens qui à cause de leurs écrits peuvent se retrouver potentiellement dans le caca, là ça suffit les conneries.
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
/fin d’aparté

Désolé Patrick, il faut être concerné pour faire évoluer les choses ? :grat:
Le but du post est un accident car le système est “mauvais”. Il faut juste le faire évoluer et des pistes ont été données. Pourquoi cet acharnement à ne rien faire ? :bang:

Personnellement, je suis Moniteur de Plongés sous-marine et voile légère. Cela se pourrait que j’y vienne, même si ce n’est pas le but. Le système est si fermé que cela pour que l’on ne puisse plus discuter ? :forum:

Pour MichelM, c’est désespérément de bêtise et d’attaque personnel, mais j’ai l’habitude du personnage. karma- karma- karma-

Jean-Nono

(@) Jean Nono,

D’accord avec toi n’importe qui est en droit de donner son avis sur un forum. Cela donne exactement ce genre de débat qui relève plus du café du commerce avec des arguments généralistes balancés au vent par des intervenants qui ne maitrisent pas le sujet. Tu déclares que le système est MAUVAIS, qui es tu pour avoir un jugement aussi lapidaire ?

Je ne suis pas contre une évolution des critères de calcul surtout si il se révèle vrai que certaines régions sont défavorisées. MAIS il reste vrai à mon avis que l’accès à l’enseignement du parapente demande des compétences initiales et un investissement important. Dans l’exemple cité, obtenir une note de 9 est largement suffisante pour obtenir le diplôme, il “suffit” d’assurer en démonstration.

Les compétitions Pyrénéennes donnent moins de points ? Sans mettre en doute le niveau des pilotes :wink: , il me semble que cela est sensé refléter la moindre concurrence. Les points sont attribués en fonction du niveau des compétiteurs présents. Le système n’est surement pas parfait, mais le principe de base semble assez juste.

Juste une réflexion, n’étant pas concerné par ça mais ayant vécu pas mal d’autres situations d’examen.
Patrick tu dis

Perso je comprend que les futur moniteurs essaient d’entrer en formation avec la meilleure note possible. Ca rajoute de l’eau sous la quille pour l’examen final, moins de stress, et surtout ça diminue le risque de se planter alors que justement on a déjà beaucoup investi pour se taper un an de formation.

Quand des “non-sachants” posent des questions, cela permet à ceux qui avent de préciser les choses. Accessoirement cela teste aussi la robustesse du système.
Bien entendu, si les “non-sachants” refusent de s’informer et vérifier les éléments de réponse fournis, cela tirera la conversation vers celle du café commerce comme cela avait été le cas en son temps lors de l’interdiction des parapentes de compétitions et les accidents.

Marquer des points compétitions dans les régions autres que Rhône-Alpes est généralement + difficile, car une partie des meilleurs pilotes refusent ou ne peuvent faire les déplacements pour participer qui correspondraient à leur niveau. Du coup, ils “assomment” les autres. Je ne doute pas que ce soit le cas en Pyrénées.

… en évitant, si possible, par respect pour le lecteur, de confondre “savoir” et “déduction” :wink:
http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/genese-dun-accident-t35890.0.html;msg461714#msg461714

factuellement, c’est quoi le taux de réussite à cet examen de BPJEPS ?
on a les chiffres sur les années précédentes / systemes précédents ?