Salut et fraternité,
Me voici posée aux vaches à l’atterro de Viuz la Chiesaz (au pied du Semnoz), le 21 août 2008.
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[quote]… mais je me suis complètement loupée à l’atterrissage, j’ai eu l’impression que j’allais me mettre dans la clôture et du coup je suis arrivée en plein milieu du troupeau de vaches, faisant courir les pauvres bêtes, complètement paniquées… c’est vraiment ce qui s’appelle « poser aux vaches » mais si l’aventure est comique c’est une situation potentiellement dangereuse parce que les vaches sont curieuses et si l’une d’elles se prend les pieds dans la voile et les suspentes ce sera un désastre : voile foutue, Vivi toute cassée et la vache bonne pour l’abattoir. Je mets ma voile en boule à toute vitesse en parlant aux vaches et je m’esbigne rapidos sous la clôture. Ouf !
[/quote]
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Au-dessus de Prélenfrey, un vendredi de juin 1974. Nous sommes une colonne de 3 bahuts 4x4, chacun tirant un mortier de 120, nous rentrons au Quartier à Grenoble et voilà-t’y pas que cela n’avance plus. En cause : un troupeau de vaches qui redescendent pour la traite.
Dans le premier bahut, il y a un alpiniste parisien qui a l’habitude des vaches de montagne, qui pige le truc, qui saute et va dire au chauffeur :
« Tu colles ton pare-chocs à mon cul, je vais parler aux vaches et on va passer ».
Le lieutenant rigole, il donne l’ordre et c’est parti.
Il nous a fallu quelques minutes pour nous frayer un passage sur cette route étroite, moi devant tapotant les vaches à l’encolure en leur parlant, le premier bahut juste derrière moi et les autres à touche-touche.
C’était qui ce 2ème classe libérable du 6ème BCA ?
Que ceux qui ont trouvé m’écrivent, ils ont gagné.
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Relisez le grand texte de Surfair au début de ce fil : il n’y a vraiment rien à craindre des vaches. Par contre, s’il y a une seule bête dans le pré, c’est un taureau et il faut se poser le plus loin possible de lui : les bovins sont myopes et daltoniens (déficit de cônes dans la rétine), ils réagissent davantage à l’éclat qu’à la couleur (c’est pour ça que la muleta du torero est toujours dans un tissu laqué brillant).
Ugh !