Gérer les (troupeau de) vaches

:coucou:
Ha ouais le fossé entre le citadin et le rural,je suis né parisien ,j’ai appris a tué un animal ,le déplumer/dépeucer /vider ,apres méchoui :pouce: ,ça se perd ,c’est dommage mais j’apprendrais cela a mes enfants

Traire aussi certaines vaches laitieres n’ont plus l’habitude de la traite de l’homme !!!

ça rappelle la circulaire du service du tourisme canadien à propos du danger des ours:

Premièrement, l’ours n’attaque que s’il est surpris par la présence d’un humain. Il faut donc se munir de clochettes. Ainsi, l’ouïe de l’ours, extrêmement fine, l’avertira de votre approche et lui laissera le temps de s’éloigner.
Deuxièmement, en cas d’attaque, l’arme idéale est le spray au poivre. Un jet de plusieurs mètres dissuadera le plus téméraire.
Mais avant tout, il faut savoir où on met les pieds, car il y a deux espèces dominantes: les petits ours noirs, peu dangereux, est les grands ours bruns, des fauves. On peut reconnaître leur territoire en examinant les crottes. Celles des ours noirs contiennent des pépins, des poils et des petits os. Celles des ours bruns sont vraiment faciles à identifier car elles contiennent plein de clochettes et elles sentent le poivre…

Ouai ba moi l’ours, j’y étale une dose de beurre et j’attendrie le tout avec un bon thé. En trois ou quatre bouchés il n’arrive pas à me résister l’ours.

http://www.leshop.ch/images/ProductsBig/3017760424493.JPG

:sors:

Hello,
Ben moi, je fais un distinguo entre la vache rurale (dans ses champs paisibles en plaine et retour à la ferme tout les soirs accompagnée par le paysan) :mrgreen:
et la semi-sauvage: celle qui passe son été dans les patûrages d’altitude. :grrr2: (vous savez, celles qu’on pas vu un humain civilisé les guider depuis des mois) :koi:
J’ ai experimenté au col de la croix Morant(63) Avec mes reflexes de plaineux j’ai fais des grands gestes et des grands cris pour les éloigner, bin vl’à ti pa qu’elle s’en foutent de mes gesticulations et qu’elle avaient un but bien précis: goûter ce bout de tissu. :bang:

Il nous aura fallu se mettre à trois pour faire les clowns de rodéo pour les éloigner de leur but.(fallait nous voir à agiter nos vestes, courir dans tout les sens :speedy: et taper dans nos cakses pour faire du bruit devant les randonneurs affligés en laissant l’aile abandonnée à une possible issue fatale :frowning: :mdr: :mdr:

têtue les vaches auvergnates :boude:

je ne suis pas d’accord avec vous :evil:
le savoir général est-je trouve- devenu gigantesque. il est donc normal de faire un tri et oublier certains trucs moins utiles …

je me souviens avoir expliqué à je ne sais plus quel jeune pilote, la joie d’enrouler les odeurs de fumier… je me souviens que le jeune pilote n’a vu dans mon discours que l’odeur du fumier … puis je me souviens que quelques temps après, le jeune pilote est revenu me voir en me disant que c’était vrai, un véritable plaisir … non pas seulement la différence olfactive mais le fait qu’une odeur de fumier qui monte ça permet d’éviter la vache quand on n’a plus que ça comme repère :dent:

Oui bien sûr, mais là tu parles de savoir. Moi je parle de l’intelligence.
Et l’intelligence est une structure qui supporte, étend et rend vivant le savoir. Tu peux avoir un savoir encyclopédique et ne rien comprendre parceque tu n’es pas intelligent.
Il est difficile de faire une définition précise de l’intelligence mais petit à petit on s’aperçoit que certaines choses lui sont essentielles. Par exemple le corps, nous sommes notre corps, notre organisme, et notre intelligence y puise sa source. Et l’émotion, notre intelligence est puissamment émotionnelle, nous apprenons et comprenons, y compris en science, par l’ancrage émotionnel que notre intelligence donne aux concepts.
Notre humanité est fondée en grande partie sur notre intelligence laquelle plonge ses racines dans nos émotions et dans notre corps. Ne pas connaitre ou carrément se couper de l’effort nécessaire à tirer notre nourriture de la terre, ignorer de manière concrète la place de l’homme, des animaux et de la nature, la difficulté de certains gestes (difficulté technique et émotionnelle par exemple de tuer un animal que l’on a élevé), fait tomber des pans entiers de notre intelligence. Non pas parce qu’un savoir n’est plus là mais parce que cela fait de nous des êtres desséchés, cela fait de nous des êtres moins fertiles. Une partie des problèmes de nos sociétés vient aussi de là.
Ensuite bien sur l’homme avance toujours pour devenir autre chose. Mais si on croit devoir le faire sans avoir les pieds dans la boue, on n’ira peut-être pas loin.

:+1: mon illustration à moi c’est l’intelligence est une sensibilité qui permet de sentir, mettre en oeuvre des savoirs voire deviner ceux qui sont limitrophes
Plus le savoir est étendu, plus la sensibilité se dilue … au dépens d’autres zones (sensibilité ou intelligence rurale) qui n’est plus utilisée car “on” ne croise plus de troupeaux de vache dans les villes :!:

Aujourd’hui, tu mets dans les mains d’un gamin un téléphone qui a la puissance d’un ordi … ça ne lui pose pas le moindre problème pour s’adapter. Je suis sur que dans tes stages, les apprentis pilotes ont de moins en moins de souci à intégrer les outils tels que vario et GPS. Ils savent écouter leur sensation en parallèle avec regarder 2 ou 3 écrans sur lesquels il y a chacun 5-6 informations. c’est une intelligence transposée des écrans d’ordinateur sur lesquel on a des tonnes de fenêtres en parallèle …
Je me suis même surpris à conduire ma voiture comme on conduit dans les jeux vidéo : en utilisant la carte du circuit (ou la carte du GPS) pour anticiper la route (je en sais pas si je vais me faire comprendre … tant pis si ça fait ricaner)

boooh, moi je croise souvent des troupeaux de vaches le samedi soir ben elles sont pas si agressives… elles deviennent même affectueuses après quelques vodka-redbull (c’est l’hormone de taureaux ça)
bon :sors: et Joyeux Noel!

tu veux dire savoir faire “chercher” sur wikipedia, copier/coller de la réponse mais ne pas savoir ce que veut dire ce que l’on a copier et ne pas comprendre pourquoi la maitresse elle ne donne que 8/20 au travail ???

partie sérieuse de la réponse :
déjà fait… ben, c’est vrai que pour suivre la route ca va. ca suffit.
par contre pour pas rentrer dans la voiture de devant qui pile, c’est plus dangereux car étant concentré sur le GPS, tu ne regardes plus ton environnement.

partie de la réponse plus loufoque (quoi que ?)
donc il faudrait pour que ce soit safe rajouter sur l’écran du GPS une vue de la caméra avant de ta voiture pour que tu puisses voir s’il n’y a pas une voiture devant toi…
du coup, tu peux supprimer le pare brise et le remplacer par une coque en plastique. moins fragile que le verre et en allégeant le poids des voitures tu économises en carburant donc c’est écolo, mais le lobby des assureurs et de carglass qui remplace ne veut pas car ca mettrait au chômage des centaines de personnes si les pare brises n’existaient plus. :clown:

partie sérieuse: le gps présente aussi l’interet sur les petites départementales que l’on ne connait pas, de voir les possibles zones de dépassement. on n’est pas obligé de coller au pare-choc de la mémé de devant quand on voit une série de virage, et on peut prendre de la vitesse quand la ligne droite s’annonce!

pas de partie loufoque: il est grand temps d’aller acheter les cadeaux :tomate:

reste à trouver un GPS qui localise un troupeau avant de se vacher…ou du moins un troupeau semi-sauvage de montagne! alors imaginons un troupeau semi-sauvage en transhumance dans la plaine durant un printemps terriblement froid ; et c’est l’incident!!! le GPS ayant pris nos ennemis pour nos amis de la plaine moins farouche :taupe:

Elles entretiennent des espaces ouverts à basse et moyenne altitude, elles fertilisent les prés qu’elles broutent, pour très peu de soins elles nous donnent leur lait et leur viande, elles constituent un des piliers de nos ressources, de notre gastronomie et de notre civilisation, elles méritent notre tendre reconnaissance : vive les vaches !

http://vimeo.com/15236980

(Un jour, faudra ouvrir un fil sur le cochon aussi…)

D’où l’intérêt des maillons largueurs! :clown:

Je hais les vaches, j’ai failli me faire assassiner par une vache lors d’une rando dans les Py quand j’avais 11 ans. Cette conne m’a fonce dessus et marche sur le sternum … heureusement j’etais sur le cote et elle m’a arrache toute la peau de la poitrine au lieu de m’enfoncer la cage thoracique.

Salop*** de vaches.

c’est carrément trash !!! :affraid: :affraid: :affraid:
il paraît que pour les calmer, il faut lever les bras au ciel : on doit sembler complètement gigantesque dans leur champ de vision et du coup elles doivent reculer… perso, je n’ai jamais eu à essayer autre chose que des gros coups sur les flancs pour les faire avancer, mais le premier qui teste nous racontera !!!

c’est super dangereux ces conneries!
je préfère encore finir un cross dans les arbres qu’au milieu d’un troupeau!

J’ai vraiment du mal à comprendre comment on peut avoir aussi peur d’un animal aussi intrinsèquement gentil, paisible… et bon (saignant surtout).
Sérieusement vous trouvez pas que le veau de Highland ressemble à un ours une vache en peluche?

Appart ça c’est vrai que c’est toujours marrant de voir les touristes traverser (ou poser dans) un pâturage. Déjà le temps qu’ils trouvent comment ouvrir le clédard toutes les vaches les ont vus arriver et viennent pour des câlins :mdr:

:vol: moi cette année j’ai eu le plaisir de “vacher” dans le poitou ; après un joli vol de plaine je choisi pour me poser une prairie sans animaux …pas de bol la prairie choisie n’est pas cloturée et les vaches présentes sur le pré d’à côté se mettent au “galop” pour venir m’admirer de plus près! Bilan une jolie course de 50m pour sortir de cet endroit maudit afin d’éviter toute rencontre maléfique…Aucun badaut à l’horizon…l’honneur est sauf!j’en suis quite pour une belle frayeur…je connais bien ses animaux à cornes et anarché comme j’étais il valait mieux les fuir que de les attendre pour une improbable explication…

Salut et fraternité,

Me voici posée aux vaches à l’atterro de Viuz la Chiesaz (au pied du Semnoz), le 21 août 2008.

http://soyeuse.free.fr/2008/808/21/792.jpg

[quote]… mais je me suis complètement loupée à l’atterrissage, j’ai eu l’impression que j’allais me mettre dans la clôture et du coup je suis arrivée en plein milieu du troupeau de vaches, faisant courir les pauvres bêtes, complètement paniquées… c’est vraiment ce qui s’appelle « poser aux vaches » mais si l’aventure est comique c’est une situation potentiellement dangereuse parce que les vaches sont curieuses et si l’une d’elles se prend les pieds dans la voile et les suspentes ce sera un désastre : voile foutue, Vivi toute cassée et la vache bonne pour l’abattoir. Je mets ma voile en boule à toute vitesse en parlant aux vaches et je m’esbigne rapidos sous la clôture. Ouf !
[/quote]
* * * * *
Au-dessus de Prélenfrey, un vendredi de juin 1974. Nous sommes une colonne de 3 bahuts 4x4, chacun tirant un mortier de 120, nous rentrons au Quartier à Grenoble et voilà-t’y pas que cela n’avance plus. En cause : un troupeau de vaches qui redescendent pour la traite.
Dans le premier bahut, il y a un alpiniste parisien qui a l’habitude des vaches de montagne, qui pige le truc, qui saute et va dire au chauffeur :
« Tu colles ton pare-chocs à mon cul, je vais parler aux vaches et on va passer ».
Le lieutenant rigole, il donne l’ordre et c’est parti.
Il nous a fallu quelques minutes pour nous frayer un passage sur cette route étroite, moi devant tapotant les vaches à l’encolure en leur parlant, le premier bahut juste derrière moi et les autres à touche-touche.
C’était qui ce 2ème classe libérable du 6ème BCA ?
Que ceux qui ont trouvé m’écrivent, ils ont gagné.

* * * * *

Relisez le grand texte de Surfair au début de ce fil : il n’y a vraiment rien à craindre des vaches. Par contre, s’il y a une seule bête dans le pré, c’est un taureau et il faut se poser le plus loin possible de lui : les bovins sont myopes et daltoniens (déficit de cônes dans la rétine), ils réagissent davantage à l’éclat qu’à la couleur (c’est pour ça que la muleta du torero est toujours dans un tissu laqué brillant).

Ugh !

Je ne sais pas si Surfair et POB sont aussi compétents en bovins qu’en vol libre mais je vais apporter 2 témoignages différents.
-Mon oncle agriculteur qui a vécu toute sa vie au milieu des vaches charolaises (même à la retraite, par habitude) mais qui a fini par laisser tomber parce qu’il en avait marre de se faire virer de ses prés par ses vaches qui devenaient agressives. En cause d’après lui, la sélection des races pour obtenir toujours plus de viande toujours plus vite qui a abouti à un changement de caractère.
-Un agriculteur que j’ai rencontré en marchant dans le Chablais. Il avait un troupeu de vaches d’Abondance, habituelles dans le Chablais et aussi un gros troupeau de Charolaises. Je lui ai demandé ce que ces bêtes faisaient là. Il m’a répondu qu’il les prennait “en pension” pour l’été, que c’était la 2ème année et qu’il ne recommencerait pas, que ces bêtes étaient beaucoup trop dangereuses, qu’elles n’avaient pas le caractère paisible des Abondances.