Gonflage bi, pilote et passager face voile, kikifésa ????

Ouais, en meme temps, ca m’étonne pas…C’est pas forcement tres convaincant…c’était un de mes premiers essais avec un passager lambda. J’avais du mal me faire comprendre pour ce qui est du “résesiter” à la montée de la voile (ma passagere du jour était allemande, ceci explique peut etre cela…)

Ce que je peux te dire, c’est que j’ai fais ca pendant quelque temps, et que j’avais bien aimé. Pour ce qui est du retournement, ben en fait ya pas trop le choix, le passager est retourné direct dès que la voile tire vers le haut.
Depuis, je suis revenu vers une technique un peu plus classique. Comme je décolle rarement dans du fort, ben je préfere alors demander un coup de main. J’y reviendrais un de ces 4 je pense.

Le premier point que je vois sur cette vidéo, c’est le coté de retournement!!! en bi, avec le passager qui frotte la poignée du secours (quand il ne s’y accroche pas pas qu’il a peur!!!)… y’en a vraiment qui ont envie de mettre le passager sous le pepin en sortie de déco!!!

Toi t’as bien retenu la leçon en QBI! j’y étais aussi donc pas oublier non plus!

Faut pas etre susceptible avec toi :wink:

Ta remarque reste pertinente et je l’ai aussi eu en qbi, mais tu propose quoi ? :

  • Se retourner à gauche (depuis le temps que je tourne à droite, c’est plutôt instinctif…).
  • Mettre la poignée secours à gauche ? pour le coup la video est un peu vieille et fait avec du matériel club. Pas sur que c’est possible sur ce modele. Sur ma sellette actuelle, je peux mettre droite ou gauche. Mais en tant que droitier, je me vois mal avec une poignée à gauche…

J’ai un peu l’impression qu’il n’y a pas de risque zero…

Oui effectivement! Toutes mes excuses!

Effectivement il n’y a pas de risque nul! Mais celui ci est facile à éliminer… Et quand tu regardes les pros, ils se retournent tous du même coté…
J’essayerai de retrouver une vidéo où on voit ca, ca refroidit…

À noter qu’avec un pax devant soi et relié avec des écarteurs rigides, il est impossible de se twister. Donc même si on se tourne du côté non-habituel de notre pratique solo, on ne risque pas de se tromper de sens en revenant en position décollage après gonflage. Bon cela n’évite évidemment pas de se sentir éventuellement “bizarre” voire mal à l’aise avec la prise des commandes. Un peu de pratique n’est pas inutile bien sûr mais la problématique de départ twisté n’existe pas.

Tiens, ma poule… Je suis arrivé à récupérer des bouts de vidéo qui datent d’une époque où je classais encore mes photos et mes vidéos… Et zou ! petit montage rapide !

Et oui, je conseille de tester cette méthode (en pente, donc), histoire de s’en faire une idée et de l’ajouter (ou pas) à sa panoplie de techniques possibles de gestion d’une topo/aéro/passager/etc.

https://vimeo.com/175757275

Voilà, voilà…

Mouarf… Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien. Wowo, tu devrais faire preuve d’un peu moins de certitudes parfois…

http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/mon-deco-le-plus-merique-t44142.0.html;msg558413#msg558413

Tu mets la poignée à gauche si c’est ton matos et que tu mets aussi ta poignée solo à gauche. Fais gaffe quand tu empruntes du matos (club) quand même…

Mieux : tu apprends à te retourner de l’autre côté. Ton soi-disant instinct, il te faudra 45 minutes en pente école pour le changer. En plus, en sachant te retourner des 2 côtés, tu seras beaucoup plus performant : et oui, sur un déco alimenté travers droit à 45°, tu as besoin de 135° de rotation par la gauche contre 225 par la droite (avec en plus les suspentes dans la gueule).

L’examen QBi comporte une séance en pente école. J’y demande au moins un dos voile, et un face voile de chaque côté aux candidats.

j’ai jamais vraiment testé cette méthode, mais petite question, y a t’il pas un risque que le passagé ce focalise sur la voile et reste statique au moment de prendre la vitesse ?

je vole toujours avec mon stromboli (environs une vingtaine de vol mini depuis 2007 !), et la monté est relativement tranquille donc j’ai bien le temps de la contrôlé en plus elle ce recentre quasi toute seul !

sans vent ou avec vent faible la question ce pose pas, je decole dos voile !

maintenant j’ai testé quelque bi recent (bigolden3, dual, diamir for 2 et arteson )car je pense réformé mon bi (bien qu’il ai encore 50% d’usure !) et j’ai été bluffé, même sans vent avec certain bi le face voile est une formalité !

bref pas évident tout ça !

Personnellement, je ne connais pas une méthode qui ne comporte pas de risque d’inconvénient(s). Il n’est pas question pour moi de convaincre qui que ce soit que c’est la méthode ultime. Il est juste question de dire que c’est un outil, et plus tu auras d’outils dans ta boite, plus tu seras capable de prendre la meilleure décision en fonction du site/aéro/passager et d’adapter ton briefing en fonction. Dans ce cas précis, je fixe à mon passager un élément géographique majeur comme cap de sortie déco, et quand je veux qu’il se retourne, je lui dis de regarder cet élément. C’est tout simple et ça fonctionne.

Mais je fais aussi du dos voile mains hautes, mains basses, du face voile classique à droite, à gauche, du cobra, du gonflage voile en bouchon ou en U, avec ou sans trims, et des variantes de tout ça… Il y a plein d’autres méthodes que je ne connais pas parce que je n’ai jamais eu la chance de les tester. Les méthodes employées par les biplaceurs de la dune sont intéressantes. On m’a parlé aussi d’un pilote qui monte un cobra à partir d’un trou qu’il a creusé sur son déco pour ne pas que la voile prenne l’air avant qu’il le décide (j’adorerais voir ça…). Et je n’ai pas tout vu !

Tu as certainement raison et j’aurais du ajouter dans les conditions que je m’autorise et qui ne sont assurément pas les mêmes que celles qu’il t’arrive d’exploiter. Mais se faire twister en biplace avec des ecarteurs rigides doit même pour des Pro à x centaines de biplace/an être du domaine de l’exeptionnel. Pour preuve, on trouve plusieurs témoignages et même vidéos de biplaces dont le secours s’ouvre au déco ou d’autres ou le passager n’est pas attaché mais de pilote twisté entre ses ecarteurs rigides… Tu es le premier dont j’ai connaissance.
Merci d’ailleurs pour ton témoignage qui met bien le doigt ou il faut. À savoir qu’il est toujours possible même ce que l’on n’imagine pas. Et là, je pense que la meilleure (et non infaillible) façon de s’en prémunir est de se préserver une marge aussi importante que possible entre ce que l’on se pense capable (objectivement) et ce que l’on pense devoir être capable (objectivement) au vu des conditions.
Et bien sûr, plus encore en biplace qu’en solo car ici en plus de notre santé, quelqu’un nous confie la sienne.

Je continue à penser que le risque du secours qui se voit tirer inopinément au moment du retournement est plus présent que de se twister tout seul en tant que pilote entre ses écarteurs rigides. D’ailleurs dans ton cas que tu cite, ce n’est pas un mauvais choix dans le sens de retournement lié à l’habitude qui est en cause mais bien un phénomène aérologique qui a pris au dépourvu et depassé momentanément ta capacité de pilote.

Je te rejoints totalement sur l’intérêt d’être apte naturellement à gonfler face voile en se tournant des 2 côtés en biplace comme en solo. Maintenant cela n’est définitivement pas donné à tous. Si vraiment en Rhone-Alpes vous en faites un critère éliminatoire pour la Qbi, faudra pas s’étonner que les candidats préféreront s’exiler pour être autoriser à partager leur passion du vol.

La solution la plus simple me semble alors de mettre comme tu le suggères, la poignée du secours de l’autre côté. La plupart des sellettes biplace le permettent. De travailler le geste d’extraction sous portique (à tout hasard) Si vraiment le secours se devait d’être jeté, la montée d’adrénaline donnera toute la force nécessaire même au “mauvais” bras de le faire. Le risque de la perte de temps d’aller chercher la poignée du mauvais côté me semble minime, surtout si on prend soin de faire des poignées témoins en début et lors de chaque vol. Enfin éviter au mieux d’avoir à se servir de son secours est sans doute pas inintéressant non plus (mais bon cela fait moins rêver)

Bien sûr que tu as totalement raison ; plus on a d’outils dont on sait se servir, mieux on est armé pour réagir à toutes les situations, celles prevues et les autres.

Bonjour à tous,

Les deux décos des vidéos sont qd même bien pépères. : :lol:

Dans ma vie de biplaceur bénévole à moi quand un passager s’est retrouvé devant moi de face ou de dos dans les conditions normale de vent que l’on a ici (Mt Bouquet Gard), je suis parti en surf, puis fait arracher bien sur, et la tension brutale de la mise en tensions des élévateurs du passager a été très néfaste à cause de la brutalité de la mise en tension. :banane: :banane:
D’autre part, suivant le moment de mise en tension cela peut faire tomber le passager (mais ça ne m’est pas arrivé).

Donc, du coup, maintenant, quand un passager passe devant moi, mes capteurs sont franchement dans le rouge (mon fils par distraction de temps en temps). :grrr:

Le passager devant, celà m’est arrivé à mes début de biplaceur, et depuis, je fais toujours attention à ce que le passager soit en tension en début de gonflage, d’une part et que les maillons suspentes des élévateurs soit au même niveau quand le passager est sur le départ (avec mes brins d’écarteurs non tendus). Si ce n’est pas le cas je lui bouge le bassins (le cul en clair) pour lui rappeler qu’il faut qu’il tire ses deux brins d’écarteurs symétriquement en direction du cap. (Évidement je bloque la voile aux arriéres en faisant çà et je le fait avancer avec une extrême douceur). :init:

Certe il y a le risque qu’il tombe vu l’accélération arriére qu’il va prendre, mais si il est bien “préparé” ça n’arrive pas.

Quand à le mettre face voile par vent fort (procédures des vidéos) , pour moi c’est bien craignos.; c’est viable que par vent moyen (en fait c’est un gonflage solo avec prise en charge du passager une fois la voile sur la tête).

Une chose qui marche bien aussi avec des passager “lestes” et vent turbulent c’est de lui expliquer le recentrage sous voile et lui dire que le cap est perpendiculaire à la voile au moment de la consigne de départ. :vrac:

heu,oui, j’ai des écarteurs souples pour info.

Bon vols à tous. :jump: