gonflage par vent fort !

Personnellement je ne peux pas me passer de mon anémomètre. Bon après c’est assez spécifique de ma pratique du speedflying car je trouve que autant il est assez facile de différencier 15 km/h de 20, de 25 ou de 30, autant il est beaucoup plus du de distinguer 45 de 55… et ça change énormément la donne !

Ensuite un Anémo ça coûte 25€ et quand tu prends l’habitude de le sortir à chaque, fois, tu te crées un réel étalonnage de tes sensations par rapport aux valeurs annoncées (attention, une fois que tu as TON anémo, il faut impérativement le garder, il peut y avoir des différences notable entre différents appareils, le tout pour toi est de savoir à quelles conditions réelles correspondent les relevés de ton matériel).

Après il faut bien reconnaitre qu’à St-Hil ça me sert pas souvent (à par pour prendre le vent de cul sur le tremplin delta :mrgreen: )

Bonjour à tous

En parlant d’anémomètres, il y a des application gratuites sur Iphone.
Ce n’est peut-être pas très précis, mais une fois que tu te sera “étalonné” avec comme dis frigorifix, ça devrait t’aider…

Merci d’avoir déterré le sujet, ça m’interresse aussi…

ça dépend est la bonne réponse comme tu le dis mais :
un début de réponse dans le QCM du BP :

[quote]Q.Au décollage, il y a 30 km/h de vent, mon aile vole à une vitesse maximum de 35 km/h :

  • vous devez courir à 5 km/h pour décoller
  • vous vous abstenez de décoller en estimant que la marge de sécurité n’est pas suffisante
  • vous utilisez l’accélérateur dés que possible pour pouvoir vous éloigner du relief
    [/quote]
    De toute façon, au minimum, dès que les rafales de vent dépassent la vitesse de vol de ta voile (voire comme dit le QCM 5km/h en dessous), je ne vois pas comment tu peux espérer ne serait ce que gonfler ???

:coucou:

[quote=“Jokoloko,post:20,topic:18392”]
effectivement je me sert de plusieurs indices… et sans le savoir tu en a cité un :

quand je n’arrive pas à déplier, c’est VRAIMENT signe qu’il ne faut pas déplier

après les autres indices (mais plus tenu et plus variables) :

  • si j’entend le bruit du vent dans les branches …
  • si j’ai peur (enfin comme mec qui pisse le plus loin on dit pas ça, on dit “si je ne le sent pas” (*)) …
  • (*) y a certainement aussi un indice à calculer en pissant contre le vent voir si tu mouilles le bout des chaussures, les talons ou bien les genoux … mais j’avoue que je préfère pisser contre les arbres

Ah pisser contre les arbres avec le doux bruit du vent dans les branches…Ça c’est un indice. :sors:

non gcb on ne parle pas du doux bruit du feuillage qui s’ébroue, annonçant la douce promesse d’un thermique qui nous cueillera gentiment dès la sortie du déco … je parle du moment où les branches d’arbres commencent à ronfler … ce qui prévient de vents >25km/h.

indice supplémentaire pour les zoisillons : est-ce que le vent est régulier / avec une rafale une fois de temps en temps ou bien complètement rafaleux ?
régulier et limite c’est tout facile
une rafale … c’est juste un mauvais moment à passer si elle arrive au mauvais moment …
complétement rafaleux ça devient ingérable voire franchement crainteux :tomate:

ROTFL :lol: :mdr:

[/quote]
On est d’accord que la première est fausse, parce que l’aile commence à voler à des vitesses inférieures à sa Vmax (et heureusement d’ailleurs…)

Je pense donc que la réponse correcte est la deuxième.

Merci d’être venus confirmer ma première intuition (que j’aurais comme toujours dû écouter… :grrr2: )

Je comprends parfaitement bien maintenant et ne ressaierai plus. Cela dit, ça m’interpelle lorsque je lis que des gens ont fait du gonflage au déco parce qu’il y a trop de vent pour décoller. D’où ma question sur une éventuelle différence de vent nécessaire pour le gonflage ou pour le décollage.

Avec une gestuelle affinée, il est possible de gonflée dans des conditions de vent assez soutenues. Ce n’est pas pour autant que c’est bon pour voler.

Comme toi.
Sans doute parce que je “ne le sens pas” aussi… :wink:

énorme ! karma+

Salut.

Tu es un jeune parapentiste, tu apprendras rapidement à reconnaitre les conditions des vents adéquates pour décoller sereinement.

A+ et bons vols.

Gonflage par vent fort : les A main droite( je suis droitier :wink:
et les C main gauche ( pour affaler si nécessaire), “lui casser les arrières” pour imager !
ça permet de vérifier si tout et OK ( pré gonflage) sans se faire tracter
a 30 km/h , je déplie pas d’où l’utilité d’un anémomètre comme dit :prof: Frigorifix

salut :soleil:

Entièrement d’accord , bon par contre je prends les D car les C sont trop physique pour moi quand c 'est vraiment fort !!
Le faite de prendre les D ou C va stopper net l 'aile sans créer de portance , cas ou l 'on utiliserais les freins .

Perso je préfère faire du gonflage avec 20 ,25 km/h max au delà ça devient dangereux avec une aile de taille standard ( 25 m²) . En 7 ans de parapente mes plus grosses peurs sont arrivées en gonflages ( 3 vols non maitrisés à cause de rafales ). :soleil:

les gros sapin sont un bon indicateur pour le vent fort, en général quand les sommet bouge y a plus de 20- 25.
pour l’aile par vent fort je l’accroche avant de la déplier, et pour le gonflage y a les B les C expliqué plus haut et la méthode cobra avec un élévateur ca va bien aussi.
au faite t’es ou sur le plateaux vaudois? viens voler sur mauborg ou suchet ces dernier jour ca a bien thermiqué.
de toute facon y a que l’entrainement qui paie, de mon coté j’ai passé des 100aine heure a jouer sous ma voile en l’air comme au sol (et a mes débuts j’ai péter une voile dans le vent fort, dans les barbelées :tomate: ) j’avais lu les différentes techniques sur les forum mais aucune maitrise :bang: et ca aurai pu être pire.

Pour être totalement exact, il faut préciser que dans les alpes du nord la majorité des “sapins” sont des épicéas. :prof: :lol:

Le conseil reste toutefois parfaitement efficace. Nous disons souvent, " quand les épicéas chantent, ça sent l’sapin pour les parapentes ".

Ces arbres sont parfaitement conçus pour notre pratique, on commence à entendre le vent dans leurs branches, quand le vent atteint les limites de notre domaine de vol (merci au grand concepteur ! ).

Lequel? Alexandre Paux? Olivier Nef? (y’en a plein d’autres mais je ne connais pas les noms)

Merci pour ces petits conseils fort utiles. Je ne retournerai donc plus faire le mariole quand les arbres me diront de rentrer à la maison.

Tanga, je suis à Morges et je vais faire du gonflage sur Bussigny (par SO) ou sur Vufflens-la-Ville (par N ou NE). Je viens de m’inscrire chez Fly Riviera pour faire le brevet et n’ai pas encore de voile. Celle pour le gonflage, c’est une antiquissime Challenger C (Pro Design, 1991) pas expertisée, qu’un pote m’a prêtée. Donc pas trop envie de me mettre vraiment en l’air avec… :vrac:

Dans une trentaine de vols, ce sera avec le plus grand plaisir :trinq:

On se verra très bientôt sur le terrain, alors!
Mais bon, pas ce week-end ni les jours qui suivent, manifestement :vrac:
(et le foehn c’est pas bon pour le gonflage non plus)

Gibus, Rottet…

Voler dans le cantal est un bon moyen d’apprendre à gérer le paramêtre vent fort…

Les moniteurs considérait la limite ultime à 35km/h. Avec un tel vent, il faut une assistance en gonflage dos voile et clairement une fois la voile en l’air on décolle sur place. En face voile, personnellement je n’y arrivais pas encore.
Nous avons essayé de faire également du gonflage le même jour aux heures ou le vent était le plus fort (35-40km/h) et en face voile, il y avait un gars pour tenir l’autre… C’était clairement très difficile sauf pour des pilotes très aguerris, capable de monter la voile en bord de fenêtre.

Une fois le mono nous a fait une démo de soaring sur un espèce de pente à wagga, il y avait entre 40 et 45km/h. C’était impressionnant à voir, et pour l’attéro, il a du finir son posé aux B. Je pense clairement que c’est la limite possible pour voler en parapente…

J’ai trouvé que voler avec un fort vent laminaire, c’était très agréable et grisant. C’est en tout cas à mon sens une bonne expérience. Dans les alpes on retrouve pas ce type de vent météo laminaire.