gonflage par vent fort !

Je ne vois pas trop l’intérêt de ne pas avoir les A en main. Un C dans chaque main ?
A mon sens la meilleure technique, c’est les A d’une main et les C de l’autre et on tire les C quand ça part trop vite et les A quand ça ne monte plus. Dans du très fort, on alterne donc en permanence entre “montée aux A” et “cassage du profil aux C”.
On peut corriger la trajectoire de montée avec en plaçant les A d’un côté et les C de l’autre. Ça a ses limites bien sûr.

J’essaierai le “coup de cul” mais on doit forcément perdre un peu en stabilité, or tomber dans du vent fort c’est le début des problèmes.

Effectivement, le travail sur les “C” (voiles à trois lignes), ou les “C” et les “D”, ou que les “D”, est sans doute la technique la plus efficace pour ne pas se faire arracher (à condition que le déco ne soit pas trop raide).

Pour résumer, la différence entre les freins et les arrières:
Contrôle via les freins
Bon feeling pour les réactions de la voile. Moins physique. Forte augmentation de la portance, décrochage très tardif = > le pilote peut se faire arracher et décoller involontairement. Quand la voile tombe, elle exerce une forte traction.

Contrôle via les arrières
Maniabilité un peu moins évidente. Moyennement physique. Peu d‘augmentation de portance, décrochage assez net = > Le risque de décollage intempestif est moindre.

Traction aux C et D (pour des ailes ayant 4 rangées). Maniabilité inhabituelle. Assez physique. Très efficace. Augmentation de portance très faible, décrochage très net = > très efficace contre les décollages intempestifs, contre l‘arrachement et le risque de se faire traîner.

C’est reexpliqué ici en détail:
http://www.voler.info/cms/contentsHTML/play_150/?page=20

Un des “Grands” de cette technique est “Mad Mike Küng”, c’est un vrai artiste.