J’attends le proto v3 qui devrait être le final.
J’ai beaucoup volé avec le proto V2, au moins 30h en toutes conditions et quelques vols de plus de 3h.
Le confort est top, le ratio amortissement/précision de pilotage imbattable à mes yeux.
Aucun mouvement de lacet parasite.
La protection gonflable est très facile d’utilisation, il faut 6 à 8 soufflées pour la gonfler avec la nouvelle valve (type valve kite).
J’attends aussi le nouveau container de secours. plus rigide et profilé. Le système de fermeture restera le même (fermeture de la ventrale sur les maillons).
l’ensemble pèse 2.7kg avec l’ancien container, fabrication en matériaux solides… Rapport solidité/poids imbattable:-)
C’est un long process, j’aimerai que ça aille plus vite, mais bon…
Tout est prêt à l’usine niveau matériaux.
On croise les doigts pour ce protoV3!
A++
si elle est dans la veine de sa petite sœur, ce qui semble le cas, elle permet de très bons appuis sans pour autant avoir de planchettes. Les cuissardes aidées du moussbag donnent un très bon confort et une bonne précision de virage.
J’étais perdu il y a quelques années en ayant fait l’erreur d’acheter une delight premier modèle (trop peu d’expérience et c’était du pur hamac, sensation de tomber sur le coté en permanence), je me suis réconcilié avec le cocon en achetant la Little cloud.
Pour quelle raison est-ce “le meilleurs compromis au niveau secours, à savoir en ventral sur les maillons principaux.” ?
Est-ce que ça induit un coût important (poids et $$$) de laisser la possibilité de l’avoir aux épaules ? Pour moi ça serait un élément bloquant pour l’achat d’une sellette de pas pouvoir avoir le secours aux épaules. J’ai juste de mal à imaginer être parachuté accroché par le bassin, et encore plus à toucher le sol à relativement haute vitesse dans cette position.
et avec ta sellette habituelle as-tu aussi du mal imaginer poser sur le bassin à l’issue de ton vol?
ça me semble la même chose, de sortir correctement de sa sellette pour l’atterro sous une voile accrochée aux maillons principaux ou sur un secours accroché aux maillons principaux.
de mon côté je préfère l’accrochage du secours aux épaules, juste pour ne pas avoir tous mes œufs dans le même panier, et avoir un secours opérant même en cas de casse fortuite de maillon.
Éternel débat … La raison de swaxis est une bonne raison, et il me semble parce que de poser sur les jambes peut-être nettement plus traumatisant que poser sur un moussebag à -5m/s. Sinon -5.5m/s c’est pas de la chute libre hein, ça correspond à une chute d’une hauteur de 1.55m.
En ventral, et sur les maillons principaux: tu peux jeter ton secours des deux cotés., tu as la poignées en visu, risques d’ouverture intempestive quasi nulle avec ce système à 6 aiguilles. en cas d’effet miroir, tu ne te retrouves pas tirer au niveau du bassin+des epaules (ce qui t’allonge plus ou moins, et engendre un impact sur le dos car impossibilité de te mettre debout !).
Avec le système sur le Grasshopper, l’oublie d’accrochage est quasi impossible car l’ensemble ventrale+secours pend dans tes jambes. Les oublis d’accrochages sont malheureusement encore toujours fréquents et souvent dramatiques!
Ventrale sur les epaules oblige le cheminement des elevateurs du secours par un coté, même si ca le fait, si tes elevateurs passent à droite et que tu tires à gauche (abordage par la droite par exemple), je te laisse imaginer ce qu’il va se passer…
Quand tu poses sous ta voile, tu n’es pas accroché par les epaules et cela se passe bien normalement;-)
Le choix du type de montage du secours est toujours un compromis. il n’y a pas de solution miracle, avec 100% de succès garanti! tout comme le principe du secours!
Et en prime personne n’est forcé d’acheter un systeme qui ne lui convient pas;-)
La meilleure solution reste l’anticipation et la mise en place de tout ce qui est possible pour ne JAMAIS avoir à tirer le secours!
Disons que je comprenne les arguments de la symétrie d’accrochage des sangles du secours sur les maillons principaux de la sellette. Ce qui me satisfait moins c’est que la sangle du secours n’est pas facilement positionnée pour travailler dans le sens normé de travail du maillon, en traction verticale. Elle va interférer avec la sangle d’élévateur… ou alors faut-il monter un maillon en cordura en parallèle du maillon principal ?
Merci en tout cas pour tes informations !
Pierre
Dans le cas du Grasshopper, la sangle d’élévateur est en Dyneema… pas d’interaction négative entre les 2 élévateurs.
Le système est concu et étudier pour fonctionner comme ça… On est pas dans le bricolage du dimanche:-)
Bon Vol!
Reste l’interrogation du moment : Que valent nos mousquif ?
Que devient notre joker (notre secours) en cas de rupture d’un maillon par “fatigue” sur une surcharge (ou non) ponctuelle quand tout se joue après sur l’autre mousqueton probablement tout autant fatigué.
Et comme on ne saura pas encore demain (ni dans 10 ans sans doute) comment évaluer précisément l’état de fatigue de nos liaisons sellette/voile et dans ce cas, sellette/secours. Il me semble préférable de pouvoir compter sur des liaisons sellette/secours qui ne subissent pas un “travail” les affaiblissant par effet de fatigue structurelle.
J’ai bien retenu et le partage entièrement, ton leitmotiv : Tout faire pour ne jamais avoir à se servir de son secours ! Je m’applique dans toute ma pratique à m’y tenir mais forece est de constater après les derniers incidents de rupture de mousquetons et la lecture du coup, des études datant de 2005 et 2011 (de memoire) de Charly-Finsterwalder. Que l’on n’est en rien capable avec certitude de se protéger de ce type d’incident dans l’actuelle immaturité avec laquelle la conception/production et aussi commercialisation de nos mousquetons “spécial vol libre” se fait.
Dommage car pour tous le reste, elle semblait intéressante cette Grasshopper.
Combien d’incidents répertoriés depuis 10ans? Dans quelles circonstances?
Changer ses mousquetons tous les 5ans n’est pas une grosse contrainte… pourquoi pas même tous les ans…on parle de 40€!
Si le doute est présent sur leur fiabilité, pourquoi même accepter de voler avec des mousquetons si l’on ne leur fait pas confiance? une rupture éventuelle à 20m sol sera fatale, quelque soit la position du parachute de secours.
Encore une fois, un produit est le résultat de choix pas forcement compatible, le beurre, l’argent du beurre et la crémière tout à la fois, c’est impossible…
Chacun donc doit faire ses propres choix.
Bons Vols,
Là tu marques indéniablement de gros point parce que effectivement tes arguments ont tout juste.
Mais l’humain, et les pilotes et bibi ont font partie, à ça de particulier qu’il souhaite toujours avoir le beurre, l’argent du beurre et… la crémière.
Ne serait-il pas envisageable de (complexifier certes) combiner ; secours en ventral, fixation au niveau des maillons principaux et en même temps sécurité supplémentaire rapport au risque de rupture de mousqueton par fatigue en doublant les boucles sur les élévateurs de l’aile et sur la sellette pour fonctionner avec deux mousquif de chaque côté dont le 1er sera au “travail” et subirait de fait l’usure de fatigue alors que le 2ème sur lequel serait pris en plus de la deuxième boucles des élévateurs et de la sellette, l’élévateur du secours mais ce 2ème mousqueton du fait d’un peu plus de longueur des boucles ne serait pas au “travaill” en vol mais juste en assurance en cas de rupture mousquif ou lancer de secours (comme dans le fond un mousquetons d’escalade.
En poussant plus loin, est-ce que l’on ne pourrait pas se servir des mousquetons “principaux” ou “réserves” comme dispositif de fermeture du harnachement sellette pour éliminer ou à moins limiter les risques de non-bouclage ou même de non-tenue des boucles automatiques.
Il reste sûrement encore beaucoup de développement possible avec de l’imagination sur nos sellettes.
La GrassHopper en version 2 est un produit qui me plait indéniablement et j’attends de pouvoir en toucher une de près. Reste après ma fidélité à mon dealeur historique et sa capacité à me la fournir.
@Wowo: secours sur un soft-link dans la boucle de la sellette côté droit. Tu “contournes” le risque lié à la rupture du mousqueton droit.
Sinon, aile accrochées à des soft-links, soft link à droite et mousqueton (ou maillon rapide) à gauche pour le bouclage du secours.
(si j’ai bien compris que le secours lié au cocon à droite, est libre à gauche au moment de l’installation).
karma+ Bien vu ! Je n’ai à ce jour pas encore utilisé de soft-link (pas l’usage) mais effectivement ils peuvent probablement être une réponse à certains de nos questionnements (finalement récents pour la plupart d’entre nous) suite aux incidents de rupture mousqueton.
Du coup, il me reste juste à trouver dans un futur (proche ?) à pouvoir mettre mes fesses dans une GrassHopper V2. Peut-être à l’occasion d’un essai d’une Gracchio .