Gros incident à Millau le 7 août

non crashman … enlèvfe toi cette idée erronée. C’est une légende urbaine.
Quand tu volera, après qui tu aies commencé à jouer avec ton aile de début, tu te forcera à faire des exercices à l’accélérateur pour te prouver que c’est un outil de SECOURS à utiliser !
même avec des ailes de compet où l’accelero permet de se mettre dans le rouge (sur les VNH, il n’est pas bridé = il n’y a pas de maximum (*) ), il reste un moyen sur d’avancer contre le vent

(*) du coup ça me fait penser que tous ceux qui veulent tester la fiabilité de l’accelero peuvent très bien faire l’exercice de pousser à fond de 2e barreau, puis pousser encore 5cm en embarquant tout le système au delà des butées telles qu’elles ont été prévues : ça marche très bien et on ne se prend rien du tout sur la gueule.
le 2e test à faire systématiquement en SIV serait de tirer un élévateur complet à fond de 2e barreau pour voir que même si jamais … les ailes réagissent très bien (à 2-3 ailes de compet près, mais pour leu pilote, la question de l’usage du barreau ne se pose pas)

[quote]azimuth, dans son récit ne parle d’aucun gradient car il n’y en avait pas. Il a impacté avec la pleine vitesse de l’aile poussée par le vent.
[/quote]
Je n’ai effectivement pas senti de gradient.

[quote]le posé se fait et ne peux se faire que face au vent
[/quote]
Une de mes erreurs a effectivement été de tourner. J’aurais dû rester face au vent, regarder derrière moi au lieu de dessous, et manœuvrer pour éviter les obstacles en reculant.

Hum… Piwi, attention quand même, les nouvelles ailes à joncs, quand on tire un élévateur alors qu’ on est accéléré, c’est très violent, même en SIV !
désolé pour le HS…

de la même façon qu’à donf de 2e barreau, dans les turbulences, il m’est arrivé de me prendre une claque avec la RSF (réouverture sur ~135° mais instantanément) … mais ce ne sont pas des comportements des ailes d’azimuth ou de celle qu’aura crashman.

[quote=“arnaudsh,post:13,topic:41572”]
sinon pour pat samoens

Désolé, mais je pensais que sur un post on est sensé répondre à la situation décrite. :wink:

Azimuth fait demi tour à basse altitude et n’a plus le temps de se remettre face au vent. Ton argumentation vient comme une mouche dans la soupe, l’analyse du comportement de la voile dans un cisaillement n’a rien à voir avec l’aventure d’Azimuth…

Bonjour,
J’ai une petite question, peut être “bête”. Il y a souvent du gradient à l’atterrissage de la Pouncho alors même qu’il y ait du vent au sol ?

[quote]Azimuth fait demi tour
[/quote]
Voici ma trajectoire :

http://img521.imageshack.us/img521/1494/millau7aout.jpg

ben voyons… et le vol dynamique en modele reduit c’est pas dans le gradient peut etre ?

et allez c’est reparti… sauf que tu en reste a la definition “neo-parapentesque” du gradient. il me semble pourtant bien qu’il y a pas si longtemps tu “reprochais” toi meme a des (im)posteurs de toujours reinventer les termes a leur sauces. m’enfin tu va surement avoir beaucoup d’amis sur ce coup là pour dire que c’est ce que je fais…
bon allez basta, je vous souhaite simplement de jamais avoir un pote qui s’en met une grosse parce qu’il est resté focalisé sur sa peur de la vitesse vent de cul (facteur humain les gars…)

heu arnaudsh peur de la vitesse vent de cul!!!
il me semble qu’une aile vole entre 30km/h “enA” et plus de 50 km/h “vnh”
si en approche de terrain tu est contré au point de te faire reculer alors que tu est bras hauts cela veut dire que tu est sur un vent d’au moins 5 km/h supérieur a la vitesse de ton aile “en dessous un attérissage est envisageable sans trop de casse a condition de savoir se retourner et affaler vite la voile”.
cela veut dire que l’on est quand même a près de 65 km/h enA et 105km/h vnh, en gros percuter un obstacle revient a se faire percuter par un camion sur une route de campagne pour une enA ou sur autoroute pour une vnh
si tu ra joute a ça ton histoire de gradient inverse qui doit être proportionnel a ta vitesse sol, au mieux tu ne va pas pouvoir pénétrer dans la couche limite du gradient, au pire tu va y ricocher dessus
ce qui veut dire piloter a 8 m sous une savonnette qui ricoche sur une couche plus dense qu’elle ne peut traverser qui va se trouver entre 10 et 20 m sol.
ce qui sur le premier obstacle ferais de toi l’équivalent du crochet de la cross d’appontage d’un jet
http://www.dailymotion.com/video/x2sz4n_rafale-appontage-catapultage_news?ralg=meta2-only#from=playrelon-3
est tu sur de vouloir le conseiller a un pilote, voir un pilote débutant "en sachant qu’un certains nombre d’entre eux lisent ses lignes pour glaner des renseignements complémentaires

Pas la peine de s’enerver, arnaud n’a pas tort il parle simplement d’une situation qui ne correspond pas à l’incident d’azimuth.

Le jour où je dois traverser un cisaillement d’un gros gradient, je le ferai avec le vent arrière pour limiter l’impact sur la voile. Mais dans le cas présent, en marche arrière près du sol il est impératif de rester face au vent pour ne pas taper trop fort.

@piwi : quand tu écris " à 2 ou 3 ailes de compete près, ça passe très bien", ça ne veut pas dire exactement l’aile de crashman ou d’azimuth, tu fais bien de préciser :wink:

Salut à tous,

Bon finalement, je pense que l’on peut facilement conclure qu’un parapentiste n’a rien à faire en l’air dans ces conditions, qu’il s’agit d’une erreur d’analyse et d’anticipation d’analyse météo. Le facteur humain est une nouvelle fois en cause. Après, le reste tient du miracle. L’important c est de savoir pourquoi et comment tu as pu te trouver dans une telle situation.

Jc

Piwaille, attention à cette histoire de fermetures accélérées. J’ai vécu et vu des sacrés vracs avec l’exercice de fermeture asym à fond de barreau. Avec des EN-C.
J’ai même fait secours à cause de cet exercice.
Certainement pas à conseiller à tout va!
Les fermetures induites par une traction sur l’élévateur sont différentes de celles qu’on peut avoir dans la vraie vie. Et ça peut piquer fort si ce n’est pas fait comme il faut…

Pour le reste du débat, tout le monde a raison. Et quand on est sous le vent on rencontre des turbulences, au sein desquelles il y a de sacrés GRADIENTS de vitesse. Et Samoëns c’est bien mais le centre du monde c’est trop chaud.

[quote]être très prudent par vent de Nord à partir de 10km/h à Millau, il y a un venturi entre le Pic d’Andan et la Puncho d’Agast qui accélère le vent temporairement de manière importante sur l’atterro de Millau Plage. Les arbres de chaque côté du terrain peuvent provoquer des rouleaux dangereux dans cette configuration météo. Le mieux est de loin d’aller se poser à l’atterro Graufesenque, beaucoup plus tranquille, accessible assez facilement si on a encore un peu de gaz.
[/quote]
a partir de 10 km/h tu vas voler à brunas qui lui est un site Nord et là bas pas d’histoire de venturi: on vole quand même fréquemment à Millau avec plus de 10 km/h et je n’ai jamais vécu ce que nous raconte là, ca devait quand même ronfler sévère. Hier encore, çà voler à la puncho et à Brunas
Par ailleurs le terrain étant précisément orienté nord sud, à moins de se coller littéralement aux arbres, aucun risque de turbulence. L’attero de millau plage est immense (même si la zone autorisé ne fait pas la taille du terrain) et c’est bien ton approche qui est en question. Tu dis toi même avoir senti un renforcement du vent, il aurait fallu aller au vent du terrain. Je m’astreinds à cette discipline y compris quand il n’y a pas de vent (quand le terrain s’y prête bien entendu), ça permet de prendre des repères visuels tant en altitude qu’en vitesse pour raccourcir la branche vent de cul de ta ptu si ça ronfle un peu ou beaucoup, même si l’approche à la piment est à mon vis la meilleure par vent fort à l’attéro. Encore hier, çà voler à la puncho et à Brunas
a+
arnaud

@Maverick : l’atterro de Millau-Plage est connu pour ses turbulences dans certaines conditions, ses déclenchements de thermiques autour et sur le déco et ses coups de vents soudains (toujours dans certaines conditions météo). Je reconnais volontiers mes erreurs (choix de la Puncho au lieu de Brunas, atterro à Millau Plage au lieu de la Graufesenque, conditions trop fortes pour moi, approche sous le vent de l’atterro), mais je tiens à avertir ceux qui pourraient me lire que Millau-Plage est plus sournois qu’il n’en a l’air. Ça a l’air sain et facile (grand atterro plat, rectangulaire, beaucoup de biplaceurs qui posent correctement), mais ce n’est pas toujours le cas.
J’ai écrit : faites attention par vent de Nord à partir de 10km/h, mais dans mon cas le vent à l’atterro était momentanément plus fort. 10km/h, c’est ce que disait la balise au moment où j’ai décollé.

je ne connais pas le site en question, mais j’ai souvent volé avec azimuth certes j’ai une des ailes les plus rapides de mon club, mais je doit dire qu’a mon avis l’aile d’azimuth, que ce soit elle en particulier, ou cette série me donne l’impression de vraiment avoir du mal a pénétrer la masse d’air, je me souvient même d’un vol a douelle ou je me suis permis d’aller assez loin derrière le déco et de revenir me poser a l’attéro officiel alors que lui a fait une fléchette de 10 minutes face vent sans virage pour 200 m de dénivellé.
donc je ne pense pas que les conditions étaient forcément hors norme, juste qu’elles étaient un peu limites principalement pour les rafales, après une erreur de positionnement sur l’approche, la nécessité de plus prendre en compte l’impact du vent sur celle ci, mais ce n’est pas vraiment rédhibitoire, de même si on est hors terrain contré par le vent, du moment que l’on ne soit pas au dessus d’une vache vraiment craignos c’est souvent plus facile a gérer avec que sans vent.
j’aurais plus tendance a dire, que ce sentant hors terrain et contré par le vent il aurais du continuer a ce concentrer sur son pilotage et sa trajectoire que d’essayer de voir ce qu’il y avais derrière. mais comme on dit derrière un clavier c’est beaucoup plus facile.

@azimuth.
Si je me suis permis de donner un avis sur l’attero de millau plage, c’est parce que je vis en Aveyron et que je fréquente très fréquemment Millau. Je le répète, il n’y a pas de piège aérologique à attendre de millau plage (Je ne tiendrai pas le même discours pour l’attero du golf, mais c’est un autre sujet), à part peut être un peu de gradient quelque fois. C’est un site du sud avec une activité thermique du sud, c’est à dire parfois assez costaude et il arrive souvent que l’on se refasse très bas (je rentre de saint andré et gourdon, j’ai pu comparer). Tu t’es fait piégé et ça arrive à tout le monde, mais de là à incriminer ce terrain, je ne suis pas d’accord en particulier avec les valeurs de vent que tu annonces. Après si tu vas y poser avec 40 de nord, il faut s’attendre à avoir des surprises.

@maverick Autant pour moi, c’est vrai que j’ai l’habitude de sites moins thermiques. J’ai beaucoup posé à Millau Plage le matin ou le soir sans souci particulier, rarement l’après-midi, et l’aérologie mouvementée au dessus de l’atterro m’a surpris, surtout que les biplaces se posaient sans difficulté.

Je plussoie…
La procédure, c’est approche au moins au milieu du terrain si ce n’est au vent.
Par contre, point besoin de faire des virages pour gérer la position au terrain quand on a une vitesse proche de zéro, un petit coup de frein permet de gérer bien mieux que des virages.
Comme je l’ai déjà dit , pour ce qui me concerne, je gère ma hauteur avec les oreilles, et parfois même j’atterris aux oreilles.

J’en profite pour répondre à Akira sur un autre Post,

Oui les oreilles augmentent l’instabilité roulis et dans une moindre mesure l’instabilité au tangage mai avec une faible amplitude.
Je m’explique : une voile aux oreilles est plus savonnette qu’une voile sans, mais l’amplitude sur tous les axes est au moins divisée par 2 ou plus.
Cela dit, vu ce que ça implique, je comprends que tout le monde n’aime pas atterrir aux oreilles.

J ai jamais entendu parle de “savonnette” pour du roulis :grat:
On utilise plutot ca pour du lacet non ?

Je comprends pas tres bien ton discours. Comment est ce que tu definis l instabilite roulis sinon comme la reponse en amplitude aux perturbations ?
Comment l instabilite peut elle etre superieure avec une amplitude inferieure ?