Gros vrac à St André. Retour d'expérience ?

Généralement le stabilo est à part sur l’élévateur.
A défaut, vous pouvez mettre une gaine de couleur différente sur 20-30cm qu’on aura piqué sur une vieille et grosse suspente.

Ou en faisant quelques nœuds dans les suspentes en question?

Sinon sur la vidéo je ne voit pas trop le décro : l’horizon est toujours en visu, mais peut être as tu accompagné ce décro en te regroupant sur l’avant de la sellette et en ne quittant pas l’horizon des yeux, dans ce cas bravo pour ton positionnement et ta conduite et pour ne pas t’être laissé embarqué dans un sketch qui aurait pu devenir plus fumeux…

Enfin un post où ca construit plus que ça ne detruit. :bravo: :trinq:
Avec un cocon de toute façon je doute que tu puisses contrer comme David sur la photo.

Pour “Construire” donc: (mais sur une vidéo il manque forcement les sensations que tu as été seul à vivre)

Vu le boulet qu’on entend monter au niveau du vario, on entend bien le son redescendre juste avant la première claque: si c’est “fort” niveau thermique et peu venté, on peu largement se demander pourquoi (généralement c’est qu’on est sorti un peu de la bulle et généralement c’est déjà trop tard), après si vraiment il y avait du vent, de tous petits thermiques teigneux et de forts cisaillements c’est sûr que ca ne préviens pas toujours. Dans le cas contraire, c’est clair qu’être un peu trop “au vent” du thermique, quitte à ne pas trop optimiser la montée me permet quelquefois en “re-rentrant moins bien”, d’amoindrir l’erreur, et de ne pas me retrouver (trop) à l’arrière cisaillante. (placement donc) Mais rien ne dit que c’est ça, ceci dit ça ne coûte rien d’en parler et d’y penser. :trinq:
Belle remontée de toute façon oui, et j’aime bien (et préfère) le “5 minutes plus tard” :soleil: :trinq:

Pour les discussions de “ne pas voler l’après-midi”, chacun le voit. Il y a des gens qui considèrent la slack-line ou la moto comme bien trop dangereux et qu’il faudrait l’interdire…
Certains parapentistes trouvent le speed riding ou le base jump des sports de fou. ça doit dépendre d’où on met la barre. Personnellement je les envies beaucoup d’avoir la grande chance de faire ça.

A st André ou ailleurs (St André n’a pas le monopole du thermique et des conditions fortes), j’ai souvent entendu d’excellents pilotes de la St victoire, des locaux et d’ailleurs, avoir des avis très différents sur une même journée.
Simplement car, comme on s’en doute: ils n’ont pas volé aux mêmes endroits au même moment et surtout à la même altitude: le pilote parti à 3000 vers Le Dormillouse ou Allos en cherchant ses plafs (qui fait du parapente quoi), a sans doute moins de risque que le pilote qui reste en local au raz des pâquerettes (je ne vise personne et c’est souvent mon cas à St André)

L’après midi certains décollent très tard (15h voir plus si affinité en plein été avec des voiles allongées) de champs au bas du relief entre Hyèges et Moriez, encore mieux avec du Nord: le Nord renforce l’Ouest en vallée face au déco, et une branche de ce flux remonte en sud et permet le décollage de face (alors qu’on a bien du Nord).

Mais du coup si on cherche bien : on doit bien avoir des cisaillements. :lol:

En tous cas merci beaucoup pour ta vidéo et super ton rattrapage. :trinq:

Sympa de lire l’avis des pros aussi.

Ce n’est pas tant un problème d’après-midi ou non. C’est juste que ce we-là, dans un flux généralisé de NE fort sur toute l’Europe depuis quelques jours, on volait dans la bulle convective attisée et asséchée par ce flux de N avec un risque non négligeable que le vent en question fasse quelques percées plus bas que prévu. D’ailleurs, le ONO en basses-couche n’était que le rotor d’aspiration du flux de NE juste au-dessus, ce qui le rendait imprévisible. Les prevs ont eu du mal à se stabiliser : un coup 10km/h d’O, le run suivant 30km/h de NO, etc. Moi dans ces conditions, je reste sur mes gardes, quitte à rater une potentielle bonne journée. Et je passe pour un vieux con à dire de faire attention :expressionless:

Oui mais un vieux con vivant !! :trinq:

Ou en faisant quelques nœuds dans les suspentes en question?

Si le but était de fragiliser la suspente l’idée des nœuds serait bonne karma-

St André avec du Nord-Ouest :affraid:
Bilan pour moi, 2 autorot au printemps et un secours pour un pote.
Comment dire… :vrac:

C’est clair que sur une suspente porteuse c’est pas une bonne idée… après dans la plupart des cas (mais pas sur toute les ailes), la suspente de stab ne supporte rien et n’est là que pour décravater en cas de besoin, donc ça doit être faisable, même si je trouve une meilleure idée le coup de la gaine de vieille suspente recyclée.

Je sais plus où j’ai vu ça mais sinon y’a l’idée de mettre une petite poulie sur la suspente de stab, et de l’accrocher avec un bout de suspente/sangle plus bas genre dans la boucle d’élévateur. Pas besoin de la chercher et ça démultiplie la longeur tirée.

C’est Benoit2R qui avait mis les photos des élévateurs Uturn, http://www.parapentiste.info/forum/autres-questions-techniques/systeme-pour-acceder-a-la-suspente-stabilo-t43745.0.html;msg554881

Sinon, je parlais des conditions sur un site proche de StAndré dans un autre post, mais pour avoir volé près de Dormillouse tout le mois de Juillet, j’ai observé une grande évolution des conditions au fil des jours. Les champs étaient encore verts et parfois marécageux tout début Juillet pour devenir très sec. La brise de vallée et surtout les Dusts ont suivis, d’inexistants au début du mois à très présents à la fin. C’est surtout à l’atterrissage que c’était chaud. La manche à air tournait dans tous les sens, souvent très faible mais de beaux dusts partaient avec durant 2 bonnes minutes des rafales impressionnantes.
L’atterro d’Archaleon me fait penser à ça, très sec et sous le vent en NO, cela parait très favorable aux dusts avec les turbulences qui vont avec.

ça c’est pas un point positif je trouve !
va falloir descendre la main plus bas pour le même résultat qu’en prenant directement la suspente !
ou alors j’ai pas bien compris le système…

Oui, c’est cela ! :wink:

Effectivement en voyant ce dessin je comprends l’intérêt principale du truc qui n’est pas pour moi de démultiplier mais de déporter plus bas la commande de cette suspente et la rendre plus accessible.
la démultiplication est exactement la même en prenant la suspente en direct à la main… si on arrive a l’attraper :roll:

https://www.pilotage-parapente.com/wp-content/uploads/2016/02/kit-stab-2-v2.jpg

[quote]Effectivement en voyant ce dessin je comprends l’intérêt principale du truc qui n’est pas pour moi de démultiplier
[/quote]
Ben si, c’est un mouflage, tirer 30cm de la drisse rouge tire 60cm sur la suspente grâce à la poulie … ce qu’on fait avec la main c’est du tirage direct …
Pour avoir le même effet faudrait laisser glisser la drisse dans les doigts …

la solution c’est de mettre du tuyau d’arrosage (50cm ?) autour de la suspente de stab … au moins ça se repère de loin :clown:

Ou des pointillés au marqueur. Pourquoi faire compliqué ? :grat:

Et bonjour, une petite question suite a la remarque de Fabrice et qui m’interroge egalement : de tenter une oreille en cas cravatte pour contrer, puis la deuxieme pour que ca decravatte, c’est sous-vitesse et decro direct, ca se tente ou ca va partir en sucette direct ? ou d’abord passer par l’accelero pour reduire l’incidence ? on va dire que ca depend de la cravatte, mais sur le principe ?

Bonjour à tous,

Sympa ce fil, et bravo à Archaleon pour avoir gardé son sang froid dans une telle situation :+1:

Pour ma part et dans ce contexte, (cravate importante avec du gaz), j’aurai sans doute appliqué la méthode que j’avais décrite dans le CDV il y a quelques années à savoir:

[b]Une fois l’aile à peu près stabilisée avec le contre sellette:

je fais une oreille coté ouvert tout en accélérant simultanément à fond[/b]

Je me retrouve ainsi, à mon sens, dans une configuration beaucoup plus stable pour m’occuper de défaire la cravate.

Attention, il s’agit d’une procédure que je n’ai jamais été testée, mais je la garde toujours dans un coin de ma tête au cas où je me retrouve un jour dans une telle circonstance.

:coucou:

On peut tenter de faire une oreille côté opposé, mais je le ferai plutôt pour aller poser comme cela dans l’endroit le + sain atteignable quand l’ensemble reste manoeuvrable. Ne pas oublier que ce qui maintient souvent a cravate en place, c’est la pression aérodynamique lié au vent relatif.

Puisqu’on parle d’accélo, peut être peut-on aussi pousser du côté cravaté pour maintenir la trajectoire… à garder dans son esprit.

:coucou:

Pas pigé. Pousser quoi ? :grat: