Ce que tu as ressentis sera toujours plus proche de la vérité que ce qu’on voit avec la distance focale d’une camera.
Mais se pencher n’est pas qu’une question de poids, c’est aussi aligner son centre de gravité avec l’élévateur de la voile ouverte.
Non mais là t’as dû te tromper de chapitre, dans celui là il indique la position qu’il faut prendre pour envoyer une belle inversion juste après le 3.6 asymétrique :sors:
Surtout que je pense bien, si tu écoutes le vario qui hurle, je dois bien être dans le noyau. Cette partie la était bien turbulente. Mais jai juste du prendre un gros cisaillement parce que j’ai rien senti arriver
Tu ne verras jamais un pilote d’acro prendre un appui sellette comme ça… jambes tendues et croisées, on n’a aucun gainage, pas de contrôle, et un bon risque de twist…
Je ne sais pas pourquoi David montre cette position. Je ne sais pas s’il la recommande, mais elle ne fait clairement pas l’unanimité.
Et pour revenir à la cravate, parfois c’est les petits machins chiffonnés qui tirent le plus en rotation. Ca n’a rien à voir avec l’allongement, si?
En tout cas, la cravate n’est pas dans les manoeuvres de l’homologation, donc le caractère de l’aile dans cette config est imprévisible.
J’étais à Saint André ce we, j’ai volé samedi (acro entre 13 et 14h devant le déco) et dimanche j’ai regardé les décos jusqu’à midi avant de renoncer avec les copains, le vol n’avait aucun intérêt. Aller se mettre dans une masse d’air pareille sans une grosse maîtrise des incidents de vol, désolé d’être un peu brutal mais c’est de l’inconscience.
Sinon pour ton sketch, aller chercher la suspente de stab c’est la meilleure option. Il fallait mettre de l’accéléro pour éviter le décrochage inopiné à la moindre touchette au frein. Heureux que tu t’en sois bien sorti car ce we il y a eu pas mal de casse dans le coin
Je me rends compte que mon message était un peu sec. Il faut bien sûr le prendre comme de la bienveillance.
En complément, ce dimanche, les copains qui ont renoncé avec moi, ce sont des compétiteurs elite très expérimentés. Ils connaissent le coin comme leur poche et n’ont pas voulu se mettre en danger inutilement. On parle quand mêmes de journées à plus de 20km de vent mto de NO en basses-couches, soit pile sous le vent du Mouchon au déco du Chalvet. Cette orientation rend le bocal turbulent, les locaux s’en méfient.
Samedi il y avait des lenticulaires au niveau de Dignes qui témoignaient du vent puissant qui nous passait au-dessus de nous. Et parfois ce vent pénètre la couche convective bien plus bas qu’annoncé.
Les atterros du coin, dans ces conditions, peuvent être dangereux en plein aprem. On a un copain à l’hopital en ce moment qui peut en témoigner.
Ha ben zut, et moi qui passe les inversions jambes tendues (impossible à croiser) dans le cocon :canape: mais bon, je ne suis pas pilote d’acro et l’inversion c’est pas vraiment de l’acro non plus.
Comment oses tu mettre en cause la parole du dieu David, vermine que tu es. Houhou honte sur frère laurent. Tu t’auto flagelleras de 100 coups martinet…
Ben oui… essaie un macwist dans cette position, ça va être fun. Avec une gopro hein, faut partager!
Cela dit si tu as un cocon, il faut tendre les jambes pour que ce soit joli. Quoi de plus moche qu’un cocon demi-mou quand on veut impressionner les nanas spectateurs au déco…
Pour le reste, le message de auteur4 montre que je n’ai pas réellement remis Dieu David en question puisqu’il dit lui-même qu’il y a mieux et montre des photos d’appui costal; mais je veux bien me flageller, ça fait VRAIMENT du bien quand ça s’arrête…
St André est effectivement “fort” presque toute l’année. :shock:
De la à dire qu’il ne faut pas y aller :evil:
Effectivement il peut arriver des thermiques forts suivis de dégueulantes très fortes.
Parfois deux colonnes thermiques montent pour s’unir à une certaine altitude (antennes).
Quand on est dans l’une à +4, que l’on ressort à -3 puis que l’on rentre dans l’autre immédiatement ça fait effectivement de belles fermetures.
Celui qui, dans les Alpes du nord, sort de temps en temps coté sous le vent du thermique peut avoir de grosses déconvenues dans les Alpes du sud.
Il faut par contre adapter ses marges à la situation aérologique forte, garder de la hauteur sol, rester au vent, rester vigilent, bien s’alimenter, ne pas hésiter à prendre une journée de repos après un très gros vol.
Belle gestion du pilote compte-tenu de son expérience, il n’a pas paniqué et su improvisé, même s’il aurait pu insister davantage avec le stabilo, ou tenter une grosses oreille ou encore une fermeture côté cravate.
Même sans la présence du vent de nord-ouest, l’absence de nuages indique une masse d’air sèche , donc des conditions thermiques très certainement péteuses, piégeuses donc il faut redoubler de vigilance, et centrer/visser les thermiques aussi pour éviter les gros cisaillements.
C’est exactement le constat que je fais désormais. Il y’a eu un temps dans mes premières années de vols où je voulais voler fréquemment et forcément cela implique de se retrouver dans ce genre de conditions moisies. Alors c’est formateur, on apprend à tenir son aile. Pour autant, je vois mon cas personnel, je ne prends pas de plaisir dans ce genre d’aérologie. Se faire secouer inutilement avec des thermique couchés par le vent qui ne permettent pas de partir sereinement en cross c’est définitivement pas mon truc.
Après je comprends que certains “jeunes” pilotes (jeune dans la pratique) soit motivé pour voler coûte que coûte. C’est aussi la période où je pense l’on prend le plus de risque sans forcément s’en rendre compte.
La c’est une alerte à prendre au sérieux.
Peut-être parce que les deux ne parlent pas vraiment de la même chose ni dans la même perspective. Peut-être aussi que c’est en partie générationnel : le passement de jambe c’est en effet old-school.
Mais personnellement j’en sens particulièrement l’effet en thermique lorsqu’il faut resserrer contre le relief sans perte de vitesse. J’ai beau m’appliquer un max en ce qui concerne ma position dans ma sellette et pour faire passer tout mon poids d’un côté et déplacer mon centre de gravité, j’arrive toujours à un résultat maximum (notez que je ne vole pas avec une ventrale détendue). A ce point là, si je fais le passement de jambe, ça donne clairement un effet turbo sur le roulis… Je n’hésiterai donc pas à m’en servir si un jour j’en ressens le besoin, pour contrer/garder un cap.
C’est pas forcément super rapide à exécuter et c’est peut-être une des multiples raisons qui font que les voltigeurs ne l’utilisent pas.
Les cravates, elles, sont un peu comme les décros : imprévisibles, c’est à dire très sensibles aux conditions initiales + effet papillon fréquent.
Et chaque cravate est différente ; selon sa taille, sa forme, l’endroit où elle est placée, sa profondeur, comment pendouille le tissu, comment elle tire le bord d’attaque… son effet peut être de anodin-je-continue-à-enrouler-côté-opposé, à je-suis-embarqué-par-un-mustang-piqué-par-une-guêpe. Certaines peuvent générer un roulis tel qu’il est quasiment impossible de tenir un cap (sensation de départ en wing dès qu’on relâche le contre).
P.S. Le reste est une affaire d’hormones. L’info elle est partout, tout le temps et je crois qu’il n’y a rien à faire pour arrêter les p’tits-jeunes-qui-n’enveulent. Il n’y a pas de raison raisonnable qui tienne.
J’ai la même aile (en plus jolie) et me suis retrouvé cravaté en SIV.
Pareil pour moi : Ce n’est vraiment pas évident de faire la différence entre les C et la suspente de stab… particulièrement quand c’est chiffon au dessus de la tête.
Remplacement de suspente prévu dès que j’aurai moins la flemme.