Suite à l’intervention de flying’enclume:
On peut en déduire que ça ne sert à rien d’améliorer la sécurité passive ou que ce n’est pas la peine de mettre des préservatifs , mais on peut aussi, il me semble, ouvrir des pistes de reflexions .
Si on prend l’exemple du revêtement de la route, on peut y voir une bonne nouvelle, le conducteur adapte sa conduite par rapport aux risques perçus.
On peut extrapoler que si l’on annonce au conducteur qu’il a les pneus lisses il va rouler moins vite.
Pour un parapentiste si on lui annonce un danger qu’il n’avait pas vu il va augmenter sa vigilance.
En parlant de vigilance j’aime bien cet article clair http://mpsra.blogspot.fr/2012/11/homeostasie-du-risque-route-propre.html qui a pour conclusion
Plus le risque est faible, plus la vigilance doit être importante.
Je préfère
Plus le risque perçu est faible, plus la vigilance doit être importante.
On multiplie les risques lorsqu’on les sous-estime -> moins de vigilance et probabilité de le rencontrer forte.
Il faut donc continuer à enseigner les risques encourus, une vidéo ou un cas vécu étant bien souvent plus efficace qu’un discours rabâché.
est ce ça qu’il faut faire dans le cas de l’opération “voler mieux” ?
Il y a aussi pour moi des actions qui ne sont pas ou peu influencées par l’homeostasie, un groupe de conducteur sans airbarg roulera t’il moins vite qu’un groupe avec ?
j 'en doute car ce n’est pas forcement en permanence dans l’esprit de tous les conducteurs, mon doute s’applique aussi au secours de parapente.
Quand à l’ABS quel pourcentage des conducteurs sait ce que c’est ?
Un pilote qui ne sait pas à quoi sert son snarknose (et il y en a ) va t’il utiliser plus souvent son accélerateur et ‘Homeastasier’ son pilotage ?
Rendre nos parapentes plus solides aux turbulences amènera des pilotes à aller dans des conditions aérologiques plus fortes, mais n’oublions pas que cela bénéficiera aussi à ceux qui évoluerons dans les mêmes conditions qu’avant.
Mon meilleur sujet d’étude c’est moi, il y a un seuil d’aérologie dans le lequel je me refuse d’aller, même avec une voile en A, bardé de protection et de secours, je ne suis surement pas le seul.
L’homeastasie a ses limites que le pilote prudent ne saura franchir.


