homeostasie

Tiens, comme j’ai deux minutes, je reprends ce fil (dont les conséquences m’inquiètent).
En gros, l’application de cette théorie à la baisse de l’accidentologie est : il faut répandre la peur sur les décos, voire avant même d’y être, ça évite de brûler du gazoil pour rien. Ben ouais, puisque d’après cette théorie, ça ne sert à rien d’augmenter la sécurité passive (puisqu’on mangera la marge de sécurité obtenu), et ça ne sert à rien d’augmenter la sécurité active (pilotage) non plus pour la même raison.

Je suis certain qu’un ensemble de mesures répandant la frousse au déco entraînera une baisse de l’accidentologie (sauf chez les pros, parce qu’il faut bien qu’ils bouffent et ils décolleront même avec la frousse). Ben ouais, quasiment plus personnes ne volera parce qu’on fait ça avant tout pour le plaisir : et hop, pas d’accident !
C’est vraiment super ; ça fait rêver.

Tiens, un petit coup d’oeil sur ce fil/sondage (qui en pointe d’autres du même type, et je crois qu’il y en a eu d’autres du même type depuis) ne peut pas faire de mal :
http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/peur-t15791.0.html

Derob

Homéostasie “existe” là où l’individu perçoit un intérêt de convertir le gain lié à de la sécurité passive en de la performance supplémentaire ou du fric. Cela s’applique parfaitement en compétition ou encore aux biplaceurs pro.

Comme en sport, et probablement beaucoup d’activité, il n’est pas possible d’être vigilant et impliqué comme il se doit sans u minimum de stress. La peur est certainement contre-productive.

Il ne s’agit, à mon avis, non pas d’avoir peur des risques mais conscience. Cela ne me semble pas relever de la même réflexion.

Suite à ce constat , il y a deux positions , soit faire peur à tout le monde, soit en tenir compte pour aborder la formation différemment.

Quelques soit son niveau, sa voile, sa sécurité passive, les conditions météos, etc il faut augmenter ses marges et augmenter sa vigilance quand le risque perçu est plus faible.