Pas besoin de poster à tout va, charognard est déjà plouffeuse.
Homologation, votre première aile.
Revenant vers ce fil oublié, je le relance après avoir lu ce hors-sujet :
On ne naît pas femme, on le devient (Simone de Beauvoir)
Les femmes sont des hommes comme les autres (Sigmund Freud)
Les hommes sont des femmes comme les autres (Groucho Marx)
Le fantasme d’Alcyon ou le rêve de Tiresias sont bien connus des psychanalystes, qui se plantent à tous les coups en appliquant cet “outil” à des gens pour qui changer de sexe est une nécessité identitaire, certains pouvant rester “en l’état” mais d’autres non, ce qui conduit à diverses chirurgies.
Et on n’a pas affaire là à des gens qui ont du mou dans les rayons, le nouvel équilibre atteint se révèle la plupart du temps beaucoup plus stable que l’ancien.
Bref je prêche pour ma paroisse.
Pour revenir dans le sujet, avant de réagir au post de Wowo, j’avais lu une sorte d’agression larvée d’un lascar indigné que je pusse me tapoter le menton au sujet des reliefs de plaine.
Je lui répondrai donc :
- Je suis déjà allée à Clécy pour grimper (un poudingue pré-cambrien changeant un peu du calcaire), à l’époque le parapente n’était pas inventé. Même si on parle de “Suisse normande” c’est sans doute pour évoquer les reliefs doux du nord de la Suisse, de Bâle à Zurich.
Il y a aussi des petites montagnes en Bretagne mais le massif armoricain n’est pas vraiment de la montagne, pas plus que le massif gréseux de Fontainebleau. - Mes rarissimes escapades (5) vers les sites de “plaine” ne m’ont jamais donné envie de voler :
1 - Les Andelys / La Roque (j’y avais aussi grimpé). Grosse chaleur, pas un souffle d’air, personne en l’air, pas d’atterro, on oublie pour le moment.
2 - Lalandelle. Conditions hivernales avec neige fondante au sol, sol très boueux, site de 45m avec faibles possibilités en dynamique ce jour-là. J’étais venue observer, j’ai vu, aucune envie de voler et de dégueulasser ma voile.
3 - Port en Bessin / Commes. Météo-France annonçait 25 km/h nord : il y eut 50 le samedi et 0 le dimanche, personne en l’air.
4 - Octeville. Vent fort rendant le décollage du plateau impossible, il fallait décoller du minuscule déco au-dessus de la plage, entre les ajoncs et les ronces, je n’avais pas eu envie de tenter le coup (j’aurais dû prendre l’Artik) et j’avais eu tort parce qu’une fois en l’air c’était tout bon.
5 - Lindenfels (Odenwald / Allemagne). Mes amis habitent à 18km mais le site ne fonctionne pas tous les jours, surtout en novembre, je suis seulement allée voir et j’ai fait du gonflage sur la hauteur de Frankenhausen, où il y a un parc d’éoliennes.
Mes 1640 vols au compteur ont tous été faits en montagne, à partir de 48 décos différents des Alpes du nord, le plus au sud étant St Hil. Planfaitarde, certes, mais pas seulement.
Je n’ai pas le niveau pour les vols de distance ni les grands cross de 100km ou plus.
J’ai appris à voler (disons que les Grands Espaces ont essayé de m’apprendre) en montagne et le vol de plaine ou de bord de mer ne me motive plus que ça parce que je vis 7 mois par an à Annecy.
Pour les gens qui ne sont pas à la retraite et qui ont une légitime envie de voler, je comprends parfaitement que certains sites “de plaine” soient intéressants quand les conditions sont favorables pour y voler. Cela se paye en heures de route.
Paris-Clécy, cela fait pas loin de 500km aller-retour, avec frais de carburant et péages d’autoroute, le but est onéreux.
Je n’aime pas dépendre de la méteo quand je me déplace, j’ai mis trop de buts sur des WE en Vercors voire même aux gorges du Verdon et les retours des WE de ski étaient devenus un enfer après la fermeture du petit refuge de Vauchignon près de Cormot (21).
Bientôt de retour à Planfait, cela commence à être bon.

J’ai commencé avec une Fides 3 de Sky. J’avais essayé l’Alpha 5 et L’Anakis 1 (B) et finalement j’ai opté pour la fides, plus légère, en me disant que ça serait ça de gagner pour le vol-rando.
J’ai gardé la fides pour l’hiver et pour le vol rando lorsque j’ai acheté l’Atis 4.
bonsoir,
j’ai acheté ma première voile en Novembre 2011, après avoir découvert le vol libre grâce au biplace, avoir fait des sauts de puce à la Dune du Pyla et un stage init chez Pégase et Particule (Allevard). C’était une Spirit 2 XS édition Butterfly, magnifiiique. C’est une B mais en réalité elle n’en a récolté qu’un seul lors des tests d’homologation.
Allez hop, je déterre ce fil en fin de saison, avec des arguments qui valent ce qu’ils valent, et réciproquement :
1 - Nous sommes en fin de saison (voler commence à devenir un plaisir rare ou lointain) et cela va peut-être inciter quelques nouveaux pilotes à parler de leurs premières voiles.
2 - La Spirit 2 (Flying Planet) n’est autre que la Joy (Aérodyne). Quand Michel Leblanc a quitté Aérodyne (en état de mort cérébrale) qui ne le payait pas, il a évidemment emporté tous ses plans et la première voile qu’il ait produite sous le label Flying Planet, qu’il venait de relancer, a été la Joy, rebaptisée Spirit 2, avec une petite soeur ultra-légère baptisée 4810. C’était en 2009 et la 4810 tardant trop à sortir, je jetai mon dévolu sur l’Ultralite d’Ozone.
Je regrette toujours d’avoir revendu ma Joy en 2010, elle aurait été parfaite pour voler en conditions dures ou avec les skis.
Je vois encore de temps en temps une Joy à Planfait, c’est toujours une 2ème édition, postérieure au départ de Michel. Les vraies, celles de 2007-2008, on n’en voit plus.
3 - Ma copine d’Auxerre, qui a débuté en juin, a investi dans une Masala 2. Un pilote que je connais revendait la sienne, toute neuve, pour passer sous une Mentor 4 légère.
Dialogue :
- Tope-là, tu l’as vendue.
- Tu me l’achètes ?
- Non, j’ai ce qu’il faut, mais ma copine qui est en stage init veut s’équiper et c’est la voile idéale pour débuter.
- Et si elle ne me la prend pas ?
- Damien la vendra dans la journée, la demande est très forte pour cette merveille. C’est une voile sortie d’école, classée A, qui restera parfaite pour le vol rando quand Marie passera à une voile plus performante. Je lui en parle ce soir et je te tiens au courant.
Le soir-même, Marie était enthousiaste et l’affaire était conclue.
Marie m’a fait essayer sa Masala 2 début septembre. C’est réellement une merveille et je lui ai montré qu’elle se décolle parfaitement en face voile sans prendre les A : un pas en arrière avec un coup de fesses dans la sellette et elle est au-dessus, sans dépasser. En l’air, ben… c’est une A et je ne suis plus habituée, elle est moins fine en pilotage que la Diamir ou la U-Turn et elle plane moins bien (c’est normal) mais presque aussi précise, c’est un vrai bonheur de la poser où on veut, quelle facilité !
Comme Marie merdait un peu avec les élévateurs légers en tresse Dyneema, elle se mit dans la tête de les remplacer par des gros élévateurs comme sur les voiles-camions. J’ai eu beaucoup de mal à l’en dissuader.
Marie s’est croûtée peu après dans les arbres et j’ai sorti sa voile, je l’ai vérifiée et j’ai volé avec pour la contrôler, comme un mécano roule avec une voiture qu’il vient de régler. Quel pied !..
Râââh… vivement le printemps !
Bonsoir, j’ai commencé le vol cette année en 2016 avec une prymus 2 de SOL, elle a bientôt 10 ans et c’est une dhv1, encore en super bon état d’ailleurs 