Tu as dû te tromper, c’est Johnny qui est dans ton coeur.
Man’s je ne me sens pas du tout obligé, j’avais envie de faire paratager cela ce matin. Après toutes les chaînes ne parlent que de ça et bouleversent leurs programmes, mais même si c’est un peu too much, c’est bien légitime cet hommage, le plus beau étant de “chanter” ou “brailler” une de ses chansons :roll:
non non matthieu, tu es dans mon coeur! je suis content de trouver la même info sur le forum que de partout ailleurs. Un vrai plaisir. Merci d’avoir fait voyager la nouvelle et de la partager ici!
bisous
Moi ce qui me réjouit c’est de savoir qu’il aura eu une vie 10 000 fois plus bandante que tous les pisse froids et connards qui lui crachent à la gueule le jour de sa mort.
Jamais vu sur scène et je le regrette un peu…
Il aura eu 1000 vies ! Il ne faut pas oublier qu’il n’a pas eu une enfance heureuse, que son père bof bof etc, qu’il s’est construit lui-même. Il a vécu comme il l’a voulu et même sa première femme le porte encore dans son cœur. Ça ne devait pas être un mauvais bougre au fond malgré les clichés (argent, femmes, guignols de l’info qui lui ont collé une réputation que peu d’entre nous auraient supporté) mis en épingle par les paparazzi et torchons de journaux
de la difficulté de se comprendre au 2nd degré ou plus si affinité
j’adore Graeme et ne déteste pas Johnny
Que GA ait ou pas été australien ne change absolument rien à mon affection pour lui. c’est ce que j’essayais de dire
Que Johnny soit shunté surson post m’amuse bien ( juste retour des choses)
Beaucoup d’élégance dans ce message…c’est raccord avec les précédents.
A jouer au post le plus petit je suis désolé de te dire que tu as perdu.
Merci de te préoccuper des mes attributs masculin mais a priori ils sont toujours là.
Ah oui, forcement c’est plus classe de se référencer à Jean d’Ormesson (même si probablement comme beaucoup t’as jamais ouvert un de ses bouquins) que de Johnny.
Ignore moi je t’en prie, je vais faire de même pour toi.
FBI a édité, il a vu qu’il volait trop bas ROTFL
mais oui les pseudos intellos qui citent d’Ormesson sans l’avoir lu et ceux qui “crachent” Johnny alors qu’ils l’ont souvent entendu, ça me fait un peu rire. D’ailleurs on appelle Johnny par son prénom, comme s’il faisait partie de la “famille” mais M. d’Ormesson, j’ai entendu peu de gens dire qu’il “Tu as lu le dernier ouvrage de Jean” ? :sors:
Les deux étaient excellents dans leurs domaines respectifs.
Et si on lui fait un “hommage national” comme certains le réclament, je fais un énorme caca nerveux.
Il s’est fait piteusement débouter de sa demande de naturalisation en gelbique, et du coup a continué son errance fiscale en Suisse puis aux Stazinis.
C’est vrai qu’il y a de ses chansons que j’ai aimées, et qui me trottent dans la tête facilement; mais c’est pas un héros national pour autant.
Quant à l’autre aristo-réac qui passait si bien à la tévé, n’en parlons pas ; jamais lu un de ses bouquins, c’est vrai, comme 98% de ses admirateurs, et on l’aura oublié dans 10 ans. Donc pour le Panthéon, faudra repasser avec un peu plus qu’un beau sourire, des yeux bleus et une infatuation insolente.
Apparemment l’hommage serait ce samedi avec une descente des Champs Elysées. :grat : J’avoue que c’est un peu trop, car les héros qui risquent leurs vies n’ont pas un tel hommage. Remarquez, en y réfléchissant, ce n’est pas plus incongru qu’une descente d’un car de footballeurs qui ont gagné une coupe du monde… Le mot “héros” se vide de son vrai sens.
petite discutions a table ce soir,
mon gamin de 13 ans demande qui est hallyday, ma femme hallucine un peu et lui demande qui est Jean d’Ormesson, les deux connaissent pas (ça m’étonne pas non plus) et la je leur demande qui était francis heilman, les deux on répondu c’est le gars des gros déguisement de la coupe icare !
ça m’a vachement fait pensé a un extrait de will hunting, en gros chacun ces référence, mais je pense qu’il y a bien d’autre personne qui décèdent sans qu’on en parle mais qui le mériterait …
Ça me semble vraiment petit pour ne pas lamentable que même si on n’aime ni le personnage, ni l’oeuvre, de ne pas au moins respecter l’homme (l’humain) sa famille et ses proches.
Faut croire que le Macron a raison quand il fustige la jalousie du français vis-à-vis de ceux d’entre eux qui réussissent.
Comme souvent, il y a des nuls olibrius qui “citent” tout un texte pour n’y ajouter que quelques mots plus ou moins indigents.
Cela me fait de la peine et je ne suis pas la seule.
Halte au feu.
Bon, je n’aimais pas Johnny le chanteur mais cela aurait sans doute été différent si nous avions été copains.
J’ai le droit d’avoir horreur du son industriel qui déchausse les dents et donne du jeu dans les vertèbres, et je me rappelle le moto-cross en stade qui avait été organisé à Charléty dans les années 80 : la sono était si violente que nous, commissaires de piste, n’entendions pas les motos. Je n’avais pu supporter cela qu’avec des boules Quiès ET un casque de tir. Johnny était dans les tribunes avec les officiels mais il n’avait fort heureusement pas chanté.
J’ai le droit de détester les “musiques” fabriquées à partir de boîtes à rythmes avec des basses puissantes, j’ai le droit de détester les hurlements en anglais (pour autant qu’on comprenne un mot articulé de temps en temps) et de ne pas aimer l’opéra : on n’y comprend rien si on n’a pas le livret sous les yeux et même quand la musique est belle le “jeu” des acteurs est le plus souvent très mauvais. C’est comme ça qu’un certain Richard Wagner, qui écrivait de mauvaises pièces de théâtre, eut l’idée d’apprendre le piano et de mettre ses pièces en musique. Sans la générosité de Liszt et la folie de Louis II, je doute fort que la musique de Wagner aurait eu le succès qu’elle a eu.
J’ai émis un doute, pas un jugement.
Et j’ai le droit de dire “merde” aux zigomars qui y voient de l’intolérance. L’intolérance, s’il y en avait, c’est chez eux qu’on pourrait la trouver mais certainement pas chez moi.
Je suis cependant intolérante au son industriel comme d’autres sont intolérants au gluten ou au lactose, au pollen de tilleul ou aux piqûres de guêpes.
Voilà.
Je n’irai pas aux obsèques de Johnny et je n’achèterai pas plus maintenant qu’en 1961 un moindre disque de lui. Il n’a jamais fait partie de mon panthéon artistique et cela ne risque pas de changer de mon vivant.
Johnny avait 5ans de plus que moi, c’est un des derniers bouts de mon adolescence qui est parti, c’était “salut les copains” sur Europe 1 et il chantait “l’idole des jeunes”, “retiens la nuit”, “douce violence”… il ne chantait pas bien et sa voix n’était pas encore travaillée mais il avait des excuses : il n’avait même pas 20ans.
Un autre qui sortit à cette époque - Claude François - fit aussi une belle carrière. Je n’aimais pas ses chansons mais lui aussi était une “bête de scène” et il révolutionna la scénographie. C’est bien plus tard que j’ai dansé sur ses chansons mais je n’aurais jamais acheté un disque.
C’était l’époque-transistor, l’époque des petits postes de radio portables à piles qui avaient fait échouer le putsch d’Alger. Je ne suis pas certaine que tous les chanteurs qui se lancèrent à la conquête d’un public immense et en demande auraient eu autant de succès dans les années précédentes.
Tes tribunes et diatribes m’amusent et m’intéressent le plus souvent, vénérable autoproclamée ancêtre volante, mais je ne m’explique pas bien pourquoi tu prétends assez invariablement trinquer répétitivement une pinte moussante avec moi en particulier (et d’un air symétriquement béat) à l’issue de chacune de ces expressions destinées au grand nombre… (?)