interprétation de la polaire pour atterrissage au sommet dans l'ascendance.

J’ai pas dit suos la pluie. Je suis le seual a avoir volé sous la pluie et vu qu ej filme, je suis pas aux oreilles. ET pas dans une ascendance, le vario est silencieux.
J’ai fait une erreur d’analyse certes, mais pas catastrophique.

Non les élèves étaient en vallée depuis longtemps quand j’ai pris la pluie.

Mais tous en bas sauf un !

A+
L

Tu fais bien de préciser.

Derob
P.S. Merci Man’s

extrait citation Paul
"…positionner la phase où l’aile est à plat à sa vitesse air maximale selon un axe trois-quart face à la pente (jamais face à la pente!) et quelques mètres sous la zone visée.

"…engager l’atterrissage en accentuant la légère ressource que va provoquer l’entrée vent arrière dans le gradient par une action volontaire, progressive et symétrique sur les deux commandes -puis lorsque les pieds en sont à raser le sol à enfoncer les commandes jusqu’au décrochage en provoquant un petit hélico pour affaler l’aile en bord de fenêtre (plus joli qu’un gros “sillon”)

C’est effectivement super beau,quand c’est bien exécuté, mais super technique et demande une topographie favorable et un trafic restreint devant le déco.
Plus facile en condition laminaire en bord de mer .
Liens vidéo de ce type de repose au sommet en montagne ou bord de mer bienvenus,même si il n’y a pas l’hélico pour affaler.

J’ai vu François Ragolski exécuter parfaitement cette manœuvre sous le déco Sud de SintHil (c’était pendant une session acro à la Coupe Icare, et il n’avait pas le droit de reposer au déco, donc il l’a fait dans la forte pente 5 mètres plus bas…). Ma conclusion a été que, vu l’engagement de l’artiste, j’étais loin d’être prêt à envisager ce genre de trucs… Mais oui, c’était magnifique, comme un beau posé 3-6 !

il sera là pour évacuer :sors:

Il me semblait bien que les propos de Laurent pouvaient facilement être mal interprétés. :wink:
C’était ambigu dans son récit, mais ça m’étonnait de lui qu’il pousse à utiliser les oreilles sous la pluie.

Donc pour que ce soit clair pour tout le monde :

JAMAIS D’OREILLES SOUS LA PLUIE ! JAMAIS !

JAMAIS D’OREILLES SOUS LA PLUIE ! JAMAIS !

C’est une autre façon de parler des bonnes pratiques sécuritaires (BPS). :canape: :sors:

:pouce: C’est très vrai et important d’avoir en mémoire.

Merci pour ta contribution à une juste cause, la sécurité :bravo:

:trinq:

Ben, oui… mais en fait non…

Car tout est une question d’appréciation

Je ne parlerai pas des ailes compé contemporaines que je ne connais pas

Avec les voiles compé avec lesquelles je volais à la fin des années 90’, il n’avait pas plus aléatoire que de jouer avec les basses vitesses dans de la brise thermique, et tout particulièrement dans des zones rocailleuses où c’est pile (vivant!) ou face (je “cratérise”…)

Alors qu’avec de la vitesse, il est possible d’enchainer et de tester plusieurs présentations, jusqu’à trouver la meilleure.

Exemples de configurations où il n’y a pas photo et qui m’ont servi un jour où l’autre de terrains d’entrainement : terrasses des versants ouest à Castejon en milieu d’après midi, “crête militaire” en versant est de La Flamme à Peyragudes, falaise de Moulis

Je n’ai personnellement pas plus utilisé cette technique que le roulé-boulé.
Mais pas moins, et toujours en aérologie montagne.

Quand on pratique le cross dans des zones mal pavés (genre Pyrénées ariégeoises en versant nord), sous des ailes très chargées (4kg/m2 et plus), il vaut mieux bien réfléchir à quoi passer ces weekends de libre, quand le plafond est bas.

Mais on bien d’accord sur le fait que l’on parle là de techniques qui ne concernent que des pilotes qui ont le temps de s’entrainer beaucoup, qui ont une solide experience de l’aérologie de montagne, et une parfaite connaissance de leur aile.

Ce n’est plus mon cas.

Mais cela ne m’empêche pas fe penser que cette approche du vachage à flanc de montagne en zone escarpée reste valable avec des ailes qui dissipent encore moins que celles que j’ai connues.

Et que maintenant comme hier, mieux vaut garder de l’énergie quand on évolue près du sol !

Et voler dans la meilleure zone de sa polaire, avec la meilleure manoeuvrabilité et la meilleure defense contre les cisaillements (thermiques) et les mauvais effets du gradient (accentués par la basse vitesse).

Le pumping sous une voile compé ? C’est contraire à ma religion !

https://vimeo.com/258246124

Respect !!!

A+
L

Le Vincent de la vidéo c’est ALPYR du cdv ?

Super niveau même si frotter la plume n’est pas ce qu’il y de mieux pour l’aile

Probablement oui… pour le fait que ce soit ALPYR qui gère ce compte Vimeo.

Certaines vidéos de ce compte ne sont vraiment pas banales, voire stupéfiante, comme un pilote qui fait un looping à travers ses élévateurs

Merci edaé, mais adobe flash payer est bloqué sur mon ordi,as tu un autre moyen de m’envoyer ce lien?

Ca y est ,j’ai réussi à la lire .C’est beau et ça parait facile et sans danger quand c’est fluide et à 50 cm sol!
Vite,un tuto décomposé avec les actions de pilotage pour les nuls :canape:

Ouais, attention on ne fait pas ça en partant d’un niveau zéro pour arriver au résultat en appliquant un tuto.
Tout un tas d’étapes sont nécessaires avant. Tiens, rien que revenir se placer vite au relief dans du dynamique fort en montagne, c’est sacrément difficile. Donc premier pré-requis : en soaring en montagne, savoir se placer vite sans erreur et efficacement au relief.
Ensuite, ça aide bien d’avoir une aile freestyle ou d’acro qui déclenche en vrille à la demande… Mais pour ça, faut avoir là-aussi tous les pré-requis pour voler avec…

Précision si besoin était : ce n’est absolument pas moi sur la vidéo. Il me faut déjà toute ma puissance mentale disponible pour revenir laborieusement poser au déco dans une situation similaire !
Mais quand je récupère des vidéos intéressantes en parapente, je les mets sur ce compte.

Ha bon? Rhoooo c’est décevant ça. Ya même pas moyen de payer un mec pour aller plus vite? :clown:

Bon, après, dans le meilleur des cas s’il n’y a pas trop de gugus fracassés en voulant l’imiter, il va y avoir plein de voiles exposées bords d’attaque face planète. C’est très bon pour les ptits commerces ça.

Merci Vincent de cette démo spectaculaire

Sans les fioritures, constatez que la vitesse + l’effet du gradient dans une pente bien alimentée s’associent pour conserver une efficacité maximale aux commandes, l’aile volant très près de son point de finesse maximale.

Tenter dans cette configuration une approche basse vitesse se finissant dans le gradient face à la brise themique ou au vent serait pour moi bien plus aléatoire que ces wings… Je persiste et signe…

Car pour un pilote du niveau nécessaire, sous une aile restituant bien son énergie, il est aisé en quelques jours d’entrainement de s’accoutumer progressivement à enchainer les wings à la sellette parallèlement à la pente, avec un minimum d’actions aux commandes, puis de se rapprocher ainsi progressivement de la pente, et d’esquiver la pente devenue toute proche en inversant vers l’aval, juste avant que l’aile ne repasse à plat, dans le point le plus bas du wing, là où la vitesse ainsi acquise et la sensibilité des commandes sont maximales.

Si la configuration du terrain est favorable à la formation d’un gradient marqué (végétation irrégulière en contrebas par exemple), vous ne manquerez pas à un moment donné de ressentir nettement ce gradient, avec le sentiment d’un accroissement rapide de la portance, avant que cet effet ne s’efface tout aussi rapidement.

Vous serez passé tel un bolide dans la position la plus favorable,

Cet accroissement de portance est en effet l’indicateur de l’entrée brise/vent de dos de votre aile dans le gradient, le bon moment pour déclencher la manœuvre finale en accompagnant doucement la ressource vers la pente en abaissant symétriquement les commandes… jusqu’à avoir les pieds au sol, l’aile décrochant doucement au dessus.

La vitesse chutant très rapidement quand l’aile ressource, le risque d’impact violent est ainsi quasiment annihilé (ce qui loin d’être le cas avec une approche parachutale qui m’a valu un jour par distraction mon plus beau crash test de sellette -heureuse en Airbag Cygnus intégral- alors que je passai à l’époque constamment d’une taille de Zen à l’autre).

Après, c’est une question de feeling… ou de créativité quand le terrain permet de jouer, comme c’st le cas dans cette vidéo 8)

Pas de freestyle s’il s’agit de se vacher sur l’unique rive rocheuse “posable” dans un cul de sac , où dans une pale herbeuse glissante comme si elle était savonnée ! :evil: