Ion 3 ou Rush 4 ?

Jean Nono je viens de visiter son site …sympa comme trip :pouce:
Cela donne envie de vivre aussi l’aventure

Salut,

Perso j’ai une Ion 3. La dernière fois que j’ai volé en cross j’ai doublé une Artik 3 en transition, sans accélérer.
Avec ma Ion 2 je n’avais jamais eu de problème en transition même avec des C dernière génération.
Fais attention aux tailles quand tu compares avec tes amis. Une grande voile vole mieux qu’une petite voile…

Par contre si tu veux la catégorie au dessus je comprends pas pourquoi tu ne regardes pas la Mentor 3 ? C’est une voile exceptionnelle …

A+

Ohh sérieux ? ben pourtant l’artik est plutôt rapide même dans sa catégorie…! :grat:
T’es en sellette profilé au max et chargé au taquet ?

En tt cas bcp de retour positif pour la ion3 …ca semble une aile bien cool !!!

Désolé, la Mentor 3 n’est pas pour moi, selon mon instructeur qu’il la trouve trop dur à ouvrir après une frontale, il a prit la Ion 3 plus cool pour faire du local seulement.

Je suis à la même charge que mes amis, à 1 ou 2 kg près, donc non ce n’est pas un problème de masse… Par contre, ma voile à un an mais 360 vols…, le calage est sûrement mauvais même avec des grosses lignes.

Oui, une autre façon de voir la vie, déjà 13 ans que je ne travail plus… ah quel pied ! :canape:

D’après les dernières infos que j’ai, la différence de prix est tellement énorme que mon choix va s’arrêter rapidement, ce sera … la Ruch 4 en ML, j’espère Orange-jaune-rouge pour être bien visible dans le ciel bleu azur du coin 24°C ce matin à 7 h 44. :ppte:

Ce week-end, Cross Country Ligue à Marshall (Andy Jackson Park près de San Bernardino), j’espère m’amuser avec ma Ion 2 encore volable et ne pas trop traîner en route. :rando:

Bon vol, Jean-Nono

Bonjour tous,

C’est fait, j’ai enfin voler sous la Rush 4 du Président du club, rien que cela !

C’est le même modèle que moi une ML de la même couleur, si si, cela change les performances, tout le monde la sais :slight_smile:

Bon, comparer à la ION 2, c’est plus facile à gonfler, plus facile à tenir, elle fait quand même 2,5 m² de moins. Le contrôle des freins est identique, 10 cm et la mise en virage quasiment idem. La ION 2 tourne toute seule et la Rush fait de même, pas de différence notable, super !

Coté plané, c’est bien plus performant, j’étais tout le temps au top, j’adore. Le retour des thermiques est plus franc, moins absorbé et très net. Elle est bien moins amortie en tangage et roulis, plus joyeuse aussi.

Je me suis fait plaisir à la piloter 29 bonnes minutes dans du soaring sympa avec un peu de thermique, très bon ressenti.

Il n’y a plus qu’à attendre la nouvelle qui devrait arriver à la fin du mois.

Le retour sous la ION 2 était étrange, moins vive mais je me suis quand même bien amusé.

J’ai un autre pilote qui voulait bien me faire essayer la ION 3 M, mais il était un peu tard, la prochaine fois… Par contre, j’ai voler avec lui, la Rush 4 est un poil plus rapide main haute (1 ou 2 km/h) pour la même masse de pilote.

Jean-Nono

Je sens que tu vas craquer :wink: Sinon le pilotage aux arrières, cela donne quoi de plus ?

Moins de dégradation en transition…
Sur la Ion3 ca marche tres bien au passage.

Norbert

Bonsoir

Je ne parlerai que de la ION3 L que je charge à 112 kg ptv

1er vol à Oô dans son réputé thermodynamique, cette fois un peu haché par le vent météo (W), juste ce qu’il faut pour sentir comment l’aile travaille sur des incidences variées

Le gonflage de l’ION3 L chargée à 112 kg est digne d’une voile école : l’aile s’élève facilement avant de ralentir pour s’arrêter à l’aplomb du pilote qui doit s’impliquer pour l’accélérer (à moins d’aimer décoller à basse vitesse, ce qu’elle tolère très bien… mais je ne suis pas fan, surtout quand des bulles sèches rodent devant la pente)

L’ION 3 est très amortie en tangage et des actions amples sur les freins parviennent difficilement à ébranler sa stabilité, comme on le constate à l’atterrissage où l’aile ralentie bien mais sans ressourcer

Le freinage montre un “effet cuillère” accusée en plume et un volet relativement peu étendu vers le centre : la prédominance est donnée au roulis mais celui-ci est contrarié par des stabilo très marqués (alors que 80% de la voûte sont plutôt aplatis)

La voile réagit ainsi très sainement à des actions appuyées aux commandes, repoussant loin la vrille à plat involontaire, et facilite les recentrages dans le thermique, d’autant plus si celui-ci est fort

Effet collatéral : l’aile “tombe” un peu sur son stabilo lorsque l’on cherche à l’inscrire en virage thermique faible et/ou incliné, dégradant son énergie jusqu’à ce que l’effet girouette ne réaligne l’aile sur sa trajectoire

Le remède est de remonter la main intérieure dès que le roulis est établi à l’angle souhaité, ce qui est obtenu avec peu de frein et un effort faible : l’aile reprend sa vitesse en ressourçant et se rétablissant sur un virage moins incliné

A moins de vouloir “monter sur les freins” (effort très important) pour jouer la montgolfière dans une ascendance puissante (ce que je déconseille encore une fois près du sol - même si la ION3 le tolère bien)

Il est très rentable de procéder ainsi, par amples ondulations induites en pompant doucement la commande intérieure au rythme les accélérations ressenties dans l’ascendance, sur peu de débattement

Ainsi pilotée chargée en milieu de fourchette de poids constructeur, la voile réclame très peu d’effort, d’autant plus qu’elle se débrouille très bien sans devoir être retenue à la commande extérieure (dont l’action ralentit immédiatement l’aile, dégradant de trop son énergie), et ne nécessite pas d’être accompagnée à la sellette (j’ai même pendant plusieurs minutes piloté avec le poids à contre sans trouver grande différence de comportement dans l’équilibre de la voile ou la réponse à la commande intérieure - ce qui est intéressant lorsque l’on est en attente dans un dynamique faible) : là aussi, l’effet directeur des stabilo est bien présent

Du point de vue ressenti, la commande communique peu et il faut se concentrer sur les variations de portance de l’aile qui -bien qu’elle est très monobloc- communique bien sur ses appuis, non seulement en roulis mais aussi, et c’est très appréciable, par ses accélérations horizontales comme à proximité d’une ascendance : l’aspiration est très perceptible

Il est intéressant de constater que l’on retrouve exactement ces mêmes comportements en 360 :

  • engagés progressivement à partir d’une course d’une vingtaine de centimètre sur les deux commandes, les 360 s’établissent et se contrôlent sagement avec des accélérations progressives et facilement pilotables aux alentours de 3G

  • engagés de façon plus volontaire et en remontant les mains dans le retour du lacet, on sent cette fois nettement l’aile piquer et s’inscrire sur un virage plus rapide avec des accélérations passant au delà des 3 G en moins d’une seconde et d’un demi-tour - ce qui est prévisible vu les performances des profils choisis par Nova)

En conclusion de cette prise en main, je trouve cette aile remarquable par son homogénéité à tous les régimes de vol et son accessibilité

En milieu de fourchette, on se concentrera sur les accélérations communiquées par la voile pour la piloter avec un minimum d’action aux commandes, en favorisant la “glisse” et le rendement, que ce soit en transition accélérée à moitié (faible dégradation du plané), qu’en ascendance où l’on sera très efficace en ratissant plus d’espace en moyennant pour ne retenir que les meilleures bulles !

Pour toutes ces qualités, y compris ses basses vitesses sur lesquelles on pourra toujours compter pour se vacher en campagne ou dans des endroits hostiles, je pense que cette voile n’est surement pas loin de la voile idéale pour des pilotes bien formés qui effectuent leurs premières saisons de cross en aérologie de montagne, ce qui implique de pouvoir à volonté adapter son rythme de vol tout au long de la journée sans se poser de questions et sans aucune surprise ou facette de comportement cachée (je n’ai personnellement rien ressenti de particulier qui puisse être associé au “shark nose”… hormis les perfos accélérées qui m’ont vraiment étonné et incité à me servir fréquemment du premier barreau, y compris en thermique)

Pour tous les autres, ils devraient au moins l’essayer, au moins pour comprendre où sont les véritables apports de la compétition parapente sur la voile de Monsieur et Madame “tout le monde”

Pour ma part, je n’ai pas mis longtemps à m’adapter à son virage « école » qui peut -je le comprend- dérouter les adaptes des bolides “vif-argent” dont il ne faut jamais lâcher la bride

Il aura suffit mois de deux heures de bonnes sensations, partagées avec quelques bonnes voiles bien pilotées (Atis 3, Epsilon 7, Ucross, Eris 4), pour forger ma conviction : après 26 saisons de vol passées sous des voiles compé, allongées, (beaucoup) plus exigeantes, je ne regrette pas un instant d’être descendu en catégorie « access-middle B (je ne sais pas où ranger la ION 3 vu ses perfos !?) »

Bonheur supplémentaire : c’est un vrai « plus » en tranquillité d’esprit pour les proches et aimées :bisous: qui vous le rendront bien en vous voyant partir voler avec le sourire !

Moi je suis presque comme toi… mais sous une M :stuck_out_tongue:
je suis pas loin du PTV max, faudra que je me repese equipé mais si je depasse pas le PTV Max j’en suis pas loin.
A ce PTV, meme si dans le tout petit on peut etre legerement desavantagé, des que les ascandances sont là meme pas forcement enorme, ca se passe tres bien aussi.
L’aile accepte bien d’est chargé sans soucis, elle restitue bien et relance bien.

Norbert

Je poserai plutôt la question mentor vs rush que la ion en fait.

Ion 3 !

Je commence à voler avec des C et D (Delta 2 et Mantra M6 hier) et je pestais d’être pénalisé par la vitesse dans du vent contre. Je suis malade ?

Avis personnel : T’es bête :wink:

C’est précisément l’avantage des voiles plus perf : une meilleure pénétration dans l’air turbulent, ce qui se voit le plus face au vent.
Ce qu’il serait intéressant de savoir, c’est si le pilote de Delta2 a eu la même sensation face à la M6 !?

J’aurais du mettre un smiley… Lool. C’était du deuxième degré

Ah ben oui, faut prévenir… Surtout venant de toi ! :stuck_out_tongue:

Le pilote de la Delta 2 est resté plus longtemps et plus haut que les deux M6. J’ai posé juste après la première M6.ca se renforçait et je voulais garder une marge de sécurité au cas où. La pilote de la M6 a qualifié l’air de malsain. J’ai dit turbulent. Ce qui m’a fait poser c’est que je n’avançais guère plus bras haut et des rafales pouvaient m’envoyer dans les arbres… Selon elle la M6 est moins amortie que la Delta 2 et encore mouns que la Hook 3 donc elle ressentait des choses que ma voile amortissait. En tout cas j’entre dans une nouvelle dimension de ressenti et de compte rendu d’aérologie entre pilotes !

Je sais mon humour peut être mal interprété lol. Non j’attends une saison avec ma Hook 3. Pas la peine d’aller plus vite que la musique. Besoin d’apprendre et d’emmagasiner de l’expérience avant de passer EN C

Bonjour M@tthieu,

J’ai enfin reçus ma Rush 4 et fait trois vols avec.

Mes premiers ressentis, gonflage facile par vent faible et fort, plus facile à contrôler au sol dans les petites rafales, les 3m² en moins sont un vrai plaisir, je ne me sens plus tiré fortement, c’est bien plus facile.

Décollage cool, elle prend vite sa vitesse et ne demande qu’a monter, l’entrée dans les thermiques (+4m/s) est plus facile avec la vitesse, je ne suis plus éjecté comme avec la Ion2. La communication est plus précise et plus fine, je localise plus facilement le centre du thermique.
La vitesse accélérée est très bien, bras haut elle est un petit plus lente qu’une Alpina 2 avec qui j’ai voler hier, je dirais 1 à 2 km en moins, par contre nous sommes restés à la même altitude.

Les - : pas de saucisse bag lors de la livraison, c’est galère à plier sans ! Les lignes de frein bien dégainées qui se démêlent difficilement (c’est peu être trop neuf). Les oreilles qui ‘flappent’ et cela devient cata sous accélérateur, je préfère la Ion2 ou 3 sur le sujet.

Voilà, déjà 3h dessous, c’est un vrai changement et un plaisir à voler.
Bon vol,
Jean-Nono

Merci Jean Nono pour ce feedback ! Ca me conforte dans mon idée…