J'EN AI MARRE!!!

karma+ Stavio,

Excellente ta liste perso de Bonnes Pratiques Sécuritaires (BPS, vous vous rappelez)

Chaque pilote devrait réfléchir à la sienne et la verbaliser-écrire pour se la rappeler en tout lieu et tout moment.

Moins on laisse de place au hasard et à l’improvisation, moins on risque d’avoir à remercier la “chance” pour nous avoir sauvé les miches ou d’avoir à accuser la “malchance” pour nous avoir mis dans le pétrin.

:trinq:

Merci wowo d avoir pris le temps de répondre.
C est pour ça que j ai dis que ça posait des problèmes avec nos sites car beaucoup ne veulent pas bouger ou chercher ailleurs et ça casse et c est dommage.
Pour ma situation lors du vol je n étais pas largué ni dépassé en l air,juste surpris d une évolution si rapide uniquemenet au niveau du sol(10 derniers mètres ),j ai l habitude de rater des vols par précaution (sauf si je run en acro car vol de deux minute d’homme c était le cas).
:trinq:

Le pourquoi cette situation peut être intéressant car si c est durable,essayer de créer de nouveau site orientée selon les nouveaux vents dominants(si c est faisable )

ce point particulier me fait réagir.

Je vole avec un secours ventral, et de ce fait, je désolidarise toujours ma voile de ma sellette avant pliage (oui c’est maaaaaal).
Je prend systématiquement le temps de démêler proprement mes suspentes avant le pliage, ce qui ne me demande pas plus de quelques secondes car c’est propre suite au vol, mais m’attire parfois des remarques de pilotes qui ne voient pas pourquoi je m’embête avec ça alors que le vol est terminé (de mon coté quand je vois les pelotes que certains font, ou qu’ils embarquent les branches et autres herbes dures, ça me fait bizarre, chacun sa sensibilité).
Lorsque j’arrive au décollage la fois suivante, il m’arrive très fréquemment, notamment sur des déco encombrés avec peu de place, d’ouvrir partiellement ma voile (quelques caissons), d’attraper les avants pour contrôler qu’ils sont en haut, de m’attacher directement (en faisant dans mon rituel un demi tour des élévateurs que je présentent aux maillons) et de décoller sans plus de contrôle hormis le check lors de la montée de la voile. En plus de 500 vols à la louche, je n’ai jamais eu de tour d’élévateur ni la moindre clé ou cravate, y compris sur la Ucross avec un allongement de plus de 6.

A noter que le tri des suspentes avant pliage m’a été inculqué dans mon club école, donc dès mon apprentissage, je trouve que cette pratique n’a que des avantages mais n’est que trop peu abordée en école, sans doute parce qu’on ne peut pas tout faire dans un temps restreint, ce que je comprend aussi.

Ben non, c’est pas maaaaal !
C’est une des méthodes.

Nous avons une formule “à la carte”. Plus de stage 5 jours. Mais donc les pilotes changent chaque jour… On ne peut pas mettre une sellette avec une voile ! Donc les sellettes et les voiles sont systématiquement désolidarisés.
Il y a des avantages et des inconvénients.

Mais là n’est pas forcément le problème de fond !
Le problème de fond selon moi c’est que quelque soit l’incident ou malheureusement accident, il faut observer tous les facteurs qui ensemble ont créé cet incident. Et il ne fau tpas s’arrêter aux 3 minutes qui précèdent le sketch, mais parfois bien plus loin. On en parle dans notre pratique solo, mais on devrait faire systématiquement la même chose en école… Et ça commence d’ailleurs.

La FFVL envoie un mail personnalisé pour tout accident qui engage une pratique encadrée (biplace enseignement, sortie club avec animateur, …) Donc on peut espérer voir les choses changer.

A+
L

monter en gamme de voile c’est pas anodin, il faut bien peser les pour et contres et avoir une vision honnête de ses capacités et objectifs.
Le but c’est d’avoir le meilleur taux de plaisir en volant, ça c’est très personnel et c’est différent pour chaque pilote. Certains en voile B iront poser par manque de plaisir dès que ça cisaille un peu, d’autres sous une lame auront un plaisir fou en se battant toute la journée pour garder la voile à peu près en forme sur la tête.
Avant même d’avoir une approche objective de ses capacités propres, c’est important de gagner en confiance et d’avoir du plaisir si possible à chaque vol.
[/quote]
Si je suis toujours sous une Epic après 5 ans de pratique ce n’est sans doute pas sans raison. Il faut croire que j’applique à ma petite personne ce que je pense être valable pour bien du monde. Si je songe à passer sous autre chose, c’est que je réfléchis, mais si je ne l’ai pas fait, ce n’est pas pour rien… (De la réflexion nait l’action, de l’action nait la catastrophe)

Mais merci pour tes conseils. Puissent bien des gens les suivre et aimer voler longtemps.

[quote]Je vole avec un secours ventral, et de ce fait, je désolidarise toujours ma voile de ma sellette avant pliage
[/quote]
Curieux, j’ai aussi un ventral depuis 20 ans et je ne désolidarise jamais la voile de la sellette… sauf si je change de sellette ou de voile bien sûr.

C’est par ce qu’il fait secours à chaque vol, il parle du pliage du secours :clown:

Curieux, j’ai aussi un ventral depuis 20 ans et je ne désolidarise jamais la voile de la sellette… sauf si je change de sellette ou de voile bien sûr.
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effectivement, aucun rapport entre les deux (ventral <> désolidariser la voile)

J’ai toujours laissé ma sellette attachée à ma voile pendant 20 ans.
Pour des raisons pratiques qui me sont propres (encombrement, méthode pour plier la voile, type de voile … ), depuis cette année je désolidarise la sellette de la voile.

Les 2 méthodes sont bonnes, il convient seulement d’être conséquent, méthodique. Et aussi de choisir l’endroit correct pour s’arnarcher, qui peu un peu à l’abris du décollage.

Juste pour info.

A+

Michel

effectivement, aucun rapport entre les deux (ventral <> désolidariser la voile)
[/quote]
si, dans mon cas de figure il y a un rapport.

J’utilise une sellette Fusion, je met le secours avant la voile, et, à moins de se faufiler dans la sellette (entre le secours et la sellette, ce que je ne veux pas faire de peur d’oublier d’attacher les cuissardes), je n’ai d’autre choix que de decrocher le ventral, et donc auparavant la voile.

Effectivement, si je mettais le secours après la voile, ce qui impliquerait l’ouverture des maillons vers l’avant, il n’y aurais pas besoin, mais je n’aime pas cette configuration.

je voudrai juste apporter mon soutien à Stafio.
Voir quelqu’un mourir et avoir après le courage de faire un analyse et de la faire partager au lieu de chercher à oublier pour vivre mieux “psychiquement parlant” est vraiment courageux.
Je lui souhaite de continuer à voler heureux.
Les conclusions qu’il en tire peuvent être discutées mais ce sont les siennes et elles sont respectables.
Si sont récit est largement lu, j’ai le sentiment qu’il sauvera des pilotes par la compassion qui entraîne une grande tristesse et qui finalement induit la peur qui elle même est certainement notre meilleur ange gardien quoiqu’on en dise.
j’espères et je crois que son effort servira.

Pour ceux qui on laissé leur sellettes et leur parachute accrochés pendant 20 ans à la sellette, vous devriez surveiller l’usure au niveau des maillons.

Vent fort, décollage pas vraiment au vent, conditions instables. Tu joues, tu joues pas. Pas de vol pour ce pilote de Coupe du Monde :
http://www.youtube.com/watch?v=zVvOrKzduoo
https://www.youtube.com/watch?v=zVvOrKzduoo
Sur le décollage, de très nombreux pilotes ne voulaient pas se mettre en l’air. La direction d’épreuve a changé 3 fois la manche avant de lancer la course. A partir du moment où c’est parti, la plupart des compétiteurs ont décollé.
Tu joues, tu joues pas…

saluons la sagesse de ce compétiteur :pouce:

et tomates pour la direction d’épreuve. :tomate: :tomate: :tomate:

Je pense que Laurent a raison et que nous avons tendance à ne pas nous poser la question dans le bon sens,et ce de manière plus ou moins inconsciente du fait de notre égo.
Est-ce que cette aérologie est volable? est-ce que cette voile n’est pas trop pointue?
Dans les 2 cas nous rejetons le risque sur un facteur extérieur (l’aérologie ou le matériel) ce qui permet à notre égo de ne pas nous remettre en cause et qui laisse la porte ouverte à des “oui mais…” ou “non mais…” (oui l’aérologie est tonique aujourd’hui mais d’autres voiles sont en l’air donc c’est jouable… oui cette voile est pointue à piloter mais les autres y arrivent bien alors pourquoi pas moi…).
Si nous voulons être vraiment cohérent nous devrions plutôt nous poser chaque fois la question dans l’autre sens “est-ce que j’ai le niveau technique pour piloter cette voile dans une configuration peut-être nouvelle pour moi? est-ce que mes connaissances aérologiques du site seront suffisantes pour me permettre d’apprécier objectivement des changements de la masse d’air?..” mais celà nous dérange peut-être davantage car dans ce cas la réponse est binaire c’est OUI ou NON et il n’y a plus de possibilités de taper en touche grâce à un élément tiers; nous sommes alors obligé de nous situer sur un curseur de valeur et celà ne va pas dans le sens de notre égo.
Personnellement j’essaie de me positionner ainsi dès que j’ai un doute, je n’y arrive pas forcément à tous les coups, et celà m’a valu déjà à quelques reprises de redescendre à pied du déco alors que d’autres continuaient à décoller ce qui n’était pas vraiment flatteur pour mes compétences de pilote (malgré que ma voile soit en A donc très safe par nature) mais qui avait l’avantage de me fournir un cadre cohérent d’analyse des risques que j’étais capable ou pas de prendre en toute sérénité.
Bon j’arrête là car je sens arriver la volée de bois vert :banane:

pas de volée de bois vert, mais plutôt un karma+

si tu “sens” pas la journée ou le vol que tu te prépares à faire, c’est bien de redescendre à pieds, malgré ta voile A, aucune honte à ça!! Tu peux passer des énormes moments de solitude en l’air sous n’importe quelle voile.

D’un autre côté, après une bonne analyse, c’est pas une mauvaise chose de se pousser un peu au cul de temps en temps, les conditions parfaites n’existant pratiquement pas. c’est comme ça qu’on apprend à piloter.

D’accord avec toi sur le fait de se “pousser au cul” de temps en temps mais ce que je voulais dire c’est que si je décide en fonction d’une aérologie peut-être inhabituelle de me mettre en l’air parce que je pense pouvoir gérer (en étant honnête avec mes compétences réelles évidemment) ça peut être positif pour un tas de raisons, mais si dans le même contexte je me mets en l’air en raisonnant “ça semble plus compliqué que d’habitude mais les autres ont l’air de gérer le truc donc c’est jouable pour moi aussi…” je retombe du coup dans le champ d’influence de mon égo car je ne me positionne plus par rapport à mes possibilités mais par rapport à mes possibilités comparées à celles des autres et là je pense que c’est une erreur,ça peut passer (c’est le cas le plus souvent heureusement) ou pas…
Ceci dit pour être honnête c’est plus facile à dire qu’à faire et je n’en suis pas un bon exemple!

Ben moi je ne suis pas vraiment d’accord…
“Se pousser au cul”, on est d’accord que c’est se forcer à faire un truc qu’on ne sent pas ou qu’on a pas franchement envie de faire. Comme se lever à 7 H 00 le dimanche matin pour aller courir avant que les enfants se lèvent.
Mais dans le cadre du vol libre, se forcer à faire un vol qu’on ne sent pas, c’est un non sens ! Ca va exactement à l’inverse des 5 pages de ce post. Enfin c’est mon point de vue.

Se forcer à voler ne permet pas de progresser. C’est juste un risque inutile.

A+
L