J'EN AI MARRE!!!

MAIS mais… Justin … t es sur l epreuve de coupe du monde a 3’30 ? :sors:

Se pousser au cul dans la mesure du raisonnable, on va pas aller se coller sous une bâche noire juste pour voir ce que ça fait de se faire déchirer à 7000m.

Je pensais plutot à aller voler sur un site que l’on connaît, avec des conditions bien thermiques, mais avec un peu plus de vent que d’habitude pour par exemple s’entrainer a enrouler proprement dans le dur, rester dans le thermique, lutter contre la derive etc… Quand on en a marre on se barre et voila

Je trouve pas que cela soit " forcé", c’est plutôt se pousser au cul gentiment pour apprendre

Se forcer a deco sous le vent avec une lame comme le sujet du fil “parce que bon il faut bien voler je suis la avec ma lame” ou comme les pilotes pwc en bulgarie a la task4 c’est pas pareil c’est juste dangereux

Mouai…
Je pense qu’on peut progresser et se faire plaisir sans s’obliger à aller un peu plus loin.
Ca me paraît plus en adéquation avec le milieu aérien que de ne faire que ce qu’on sent à 100%

A+
L

A+
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:koi:
C’est un peu l’histoire du père qui dit a son enfant qu’il pourra aller nager quand il saura

non c’est plus :
C’est un peu l’histoire du père qui dit a son enfant qu’il pourra aller nager seul quand il saura

Et alors ?

Je ne trouve rien de choquant. Laurent fait justement parti des ´papas’ qui peuvent lui apprendre.

Oui, après, qui n’a pas déjà ressenti une forme de trac ou de tension avant de voler. C’est naturel et il faut bien passer dessus sinon pas d’bras pas d’chocolat.

Ou alors…
“J’ai peur de nager dans le grand bain, j’ai pas pieds”
“Ben alors on va apprendre dans le petit !”

A vous entendre on ne peut apprendre qu’en se mettant un minimum de pression.
Ben non, désolé, je laisse les frayeurs pour les erreurs d’analyses. On a déjà bien des moyens de se mettre la pression sans le faire exprès.
C’est plutôt comme ça que je vois les choses.

A+
L

désolé si je me suis mal exprimé mais j’ai l’impression de ne pas avoir été assez explicite: il est évident (en tous les cas pour un débutant comme moi) d’avoir une petite appréhension avant le décollage, petit sentiment qui n’est pas inutile par ailleurs, il est normal d’essayer de se raisonner et pour cela de faire appel à ses connaissances/compétences, l’important étant (du moins je pense) de faire alors son évaluation par rapport à soi plutôt que par rapport aux autres car alors la décision est plus simple à prendre: est-ce que je me sens capable de gérer cette aérologie ou ma voile dans ce contexte actuel? OUI => je me mets en l’air; NON => ma voile reste dans mon sac et je descends à pied. La réponse est binaire et plus facile à prendre.
Si je commence à introduire un biais représenté par un tiers (présence d’autres pilotes en l’air, le copain de club qui s’apprête à décoller alors que je sais que je suis bien plus à l’aise que lui en pilotage ou qu’il a une voile plus “technique” que la mienne, etc…) alors ma réponse est faussée et je prends un risque en plus qui vient s’ajouter au risque inhérent à cette activité.
Ceci dit ça passera quand même… le plus souvent…

A mon avis il y a peut-être une mésentente sur l’utilisation du langage.
Je n’en suis plus à apprendre mais bien à profiter de mon ‘patrimoine engrangé’, ce que je fais pour mon plus grand plaisir, et pourtant, il peut m’arriver de ressentir une forme de trac au moment du déco. Les raison pour déclencher ça, il peut y en avoir 1000. Cette sensation disparait instantanément une fois l’action démarée. Cela ne me semble pas anormal même bien au contraire.
Mais j’ai l’impression que tu traduis ça par une lutte contre une grosse peur. Si il s’agit de ça, bien entendu, il n’y a aucune raison de se forcer. La peur est souvent le signe qu’un truc ne va pas.

Il faut juste faire attention au langage !
Ce que certains lirons par “un petit coup de trac juste avant le déco”, d’autres entendront “pour progresser, il faut savoir se jeter à l’eau” !
Et sur CE post en particulier, c’est plutôt l’inverse qu’il faut faire ressortir.

Autrement dit :
On peut progresser sans stress et en toute sécurité
Et bien sur, on peut aussi progresser en prenant des risques et en se faisant peur. Mais c’est pas l’idée !

A+
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Non je te rassure pas de grosse peur et en général cette petite appréhension occasionnelle disparait complètement dès que j’enfile ma sellette et que je commence ma prévol, mais dans le cadre du sujet de ce fil j’essayais juste d’expliquer que à mon avis il était plus logique de ne faire rentrer dans son analyse QUE nos propres compétences personnelles par rapport au contexte de vol en essayant de ne pas introduire de biais extérieur, mais peut-être je me trompe.

J’ai bien compris
Mais je donne deux exemples :
1° Quand je suis sur un déco avec une brise soutenue et que j’ai cette petite appréhension, je me dis en général que je dois être concentré et que c’est parce que les conditions ont l’air bonnes une fois en l’air
2° Quand j’ai cette petite appréhension en biplace, je laisse la voile dans le sac

En 1, ma démarche est mauvaise. Mais je suis humain et j’ai parfois du mal à me remettre en question. Mais en cas d’incident, je ne dois pas chercher loin l’erreur de base !
En 2, ma démarche est logique et je n’ai rien à justifier !

Donc je ne dis pas que je ne me mets pas parfois un peu de pression au déco, mais je dis que c’est une erreur. Que ce soit pour moi ou pour un autre.

Après on ne va pas polémiquer 107 ans
Je ne juge personne.

A+
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